Demainnous appartient - RĂ©sumĂ© de l'Ă©pisode du 25 janvier 2022 Le soulagement est de courte durĂ©e pour Alex et ChloĂ©. Celle-ci doit faire face Ă  une rĂ©action violente de la part d’AndrĂ©a. Nordine
Sommaire 💰 Tarifs EJP Quel prix du kWh pour la saison 2021-2022 ? 🔔 Quels moyens pour ĂȘtre alertĂ© des jours EJP ? 📝 Comment rĂ©duire ses consommations lors des jours de pointes ? 💾 RentabilitĂ© tarifs EJP l'offre est-elle toujours aussi intĂ©ressante ? ❌ Comment quitter le Tarif EJP ? 📚 Qu’est-ce que le tarif EJP ? ❓ Foire aux questions 📅 Demain, est-il un jour EJP ?Tarifs EDF EJP 2021/2022 Jours de pointe Jour normal Aujourd'hui EJP Mercredi 24/08 /22 Jours EJP Ă©coulĂ©s/total depuis le 1er novembre 2021 Recevoir une alerte EJP Vous pouvez vous inscrire Ă  mail EJP de Selectra pour recevoir une alerte ejp quand demain est un jour de pointe Je m'inscris 💰 Tarifs EJP Quel prix du kWh pour la saison 2021-2022 ? Voici dans en dĂ©tail le tarif EJP 2021 - 2022 Prix du kWh EJP et abonnement 2021 - 2022 Puissance Prix abonnement 2021-2022 Prix kWh jour normal Prix kWh jour EJP 9 kVA 12 kVA 202€ 15 kVA 18 kVA 36 kVA Augmentation du tarif EJP par rapport Ă  la saison 2020-2021 EDF n'a cessĂ© d'augmenter les tarifs EJP ces derniĂšres annĂ©es. Entre l'annĂ©e derniĂšre et cette annĂ©e, le prix du kWh n'a pas particuliĂšrement bougĂ©, mais c'est au niveau de l'abonnement que l'augmentation est particuliĂšrement visible. 📈 Tarif EJP Saison 2020-2021 VS Saison 2021-2022 Abonnement Prix TTC saison 2020-2021 Prix TTC DĂ©but Saison 2021-2022 DiffĂ©rence en % 9 kVA 12,63€ 14,33€ +13,46% 12 kVA 14,64€ 17,03€ +16,33% 15 kVA 16,63€ 19,79€ +19% 18 kVA 18,61€ 22,47€ +21% 36 kVA 30,88€ 39,2€ +27% Jours Prix TTC saison 2020-2021 Prix TTC DĂ©but Saison 2021-2022 DiffĂ©rence en % Normaux 0,1532€ 0,1498€ -2,22% EJP 0,3772€ 0,3741€ -0,8% Les tarifs EJP ont augmentĂ© deux fois au cours de l'annĂ©e 2021. Si nous comparons aoĂ»t 2020 et aoĂ»t 2021, sur une consommation annuelle de 8000 kWh considĂ©rons que 5% est en EJP avec une puissance de compteur de 15 kVA, cela reprĂ©sente une augmentation de 3,19% de la facture, soit 47€. Comparaison du tarif EJP avec le tarif bleu d'EDF Le tarif EJP se distingue des autres tarifs d'EDF par un prix du kWh qui varie fortement selon le jour de l'annĂ©e Option Base le prix du kWh est toujours le mĂȘme, tous les jours de l'annĂ©e et quelle que soit l'heure de la journĂ©e ; Option Heures pleines, heures creuses HP/HC le prix du kWh est plus Ă©levĂ© pendant 16 heures heures pleines et moins Ă©levĂ© pendant 8 heures heures creuses ; Option Effacement des Jours de Pointe EJP le prix du kWh est moins Ă©levĂ© pendant 343 jours par an et beaucoup plus Ă©levĂ© 22 jours par an jours EJP. Nous pouvons donc voir que le prix des jours EJP est largement plus cher que le reste des prix du kWh et le prix des jours normaux est dorĂ©navant plus cher que le prix des heures creuses, quand historiquement, leur montant Ă©tait Ă  peu prĂšs Ă©gaux. 🔔 Quels moyens pour ĂȘtre alertĂ© des jours EJP ? Je reçois des alertes EJP sur mon smartphone EDF a mis en place sur son application EDF et Moi L'application est disponible sur l'app store et google play, des notifications push pour vous prĂ©venir la veille pour le lendemain, des jours EJP. Pour l'activer, c'est trĂšs simple, il suffit de se rendre dans l'onglet mes prĂ©fĂ©rences et de cocher le rond en face de "Activer alertes EJP". Vous recevrez alors les notifications Ă  17h, la veille d'un jour EJP. Je regarde mon compteur Avec les compteurs Ă©lectromĂ©canique et Ă©lectroniques, il est possible de voir directement si aujourd'hui est un jour EJP. En effet, avec les anciens compteurs, une petite led clignote pour indiquer que le prix du kWh augmente ce jour. Le compteur Linky n'indique pas les jours EJPLe nouveau compteur intelligent, dĂ©ployĂ© dans toute la France depuis 2016, ne propose plus l'option EJP. La led, prĂ©sente, clignote seulement pour indiquer si de l'Ă©lectricitĂ© est utilisĂ©e dans le logement. Je me rends sur le site d'EDF dans la rubrique EJP Vous pouvez aussi vous rendre directement sur le site d'EDF, sur la page EJP, il vous suffit de la mettre en favori sur votre navigateur internet et tous les jours Ă  partir de 15h, vous rendre sur cette page. EDF a mis en place un calendrier qui vous indique si demain est un jour EJP. J'appelle le 09 70 83 33 33 Vous pouvez aussi appeler le serveur vocal interactif au 09 70 83 33 33 prix d'un appel local, il est accessible 24h/24, 7j/7. C'est aussi le numĂ©ro qui vous permet de payer vos factures ou vos impayĂ©s, vous devrez donc prĂ©ciser que vous appelez pour connaĂźtre si demain est jour EJP. Comme pour les autres moyens d'alerte, vous pouvez appeler Ă  partir de 15h, la veille pour le lendemain. Je souscris Ă  la newsletter EJP de Selectra Vous pouvez aussi recevoir l'alerte EJP demain par mail en renseignant votre adresse mail sur la page suivante 📧 Je m'inscris Ă  la newsletter EJP Vous recevrez la veille pour le lendemain Ă  partir de 17h, une newsletter selectra spĂ©ciale EJP, vous indiquant que demain est un jour EJP. Je me connecte Ă  l'observatoire EJP Vous pouvez aussi vous rendre sur le site de l'observatoire pour vous tenir au courant des jours EJP de demain. Les infos sont actualisĂ©s tous les jours vers 15h. Comme pour le site de EDF, vous pouvez le mettre en favori et regarder tous les jours. đŸ’» L'observatoire EJP 📱 Et pour toujours plus d'Ă©conomies, participez Ă  un achat groupĂ© pour payer moins cher votre assurance habitation avec Familles de France et Selectra La dĂ©marche est simple, rapide, gratuite et sans engagement📝 Je participe 📝 Comment rĂ©duire ses consommations lors des jours de pointes ? On l'aura compris, avec un prix de l'Ă©lectricitĂ© 2 fois plus Ă©levĂ© les jours de pointes, rĂ©duire ses consommations en jours EJP devient une prioritĂ© pour maĂźtriser ses factures. L'idĂ©e est donc d'essayer de reporter au maximum les consommations d'Ă©lectricitĂ© qui ne sont pas indispensables, comme l'utilisation du lave-linge, du lave vaisselle, etc, qui consomment beaucoup. Si l'isolation de votre habitation est trĂšs bonne, vous pouvez aussi baisser le chauffage. Certains consommateurs n'hĂ©sitent pas Ă  arrĂȘter leur congĂ©lateur ceux-ci peuvent normalement supporter une coupure de plusieurs heures. 💾 RentabilitĂ© tarifs EJP l'offre est-elle toujours aussi intĂ©ressante ? Comme mentionnĂ© plus haut, les tarifs EJP ne cessent d'augmenter au cours des annĂ©es. Les contraintes lors des jours de pointe sont lourdes puisque vous devez rĂ©duire de maniĂšre drastique vos consommations d'Ă©lectricitĂ©. Cependant, il existe des offres trĂšs compĂ©titives qui permettent de faire des Ă©conomies, sans avoir Ă  subir ces contreparties les offres de TotalEnergies ex Total Direct Energie, Cdiscount Energie ou Mint Energie, par exemple, proposent toutes des remises sur le prix du kWh toute l'annĂ©e, 24h/24 et 7j/7 et ceux dĂšs le premier jour du contrat. Ces offres restent toutefois plus chĂšres que le tarif EJP, principalement Ă  cause du contexte trĂšs particulier en 2022 avec la crise de l'Ă©nergie. Vous avez aussi la possibilitĂ© de ne pas quitter EDF et souscrire Ă  une autre de ses offres. En revanche, elles ne proposent pas de tarifs aussi intĂ©ressants. Dans tous les cas, le meilleur moyen de choisir est de comparer les prix et comparer les avis EDF avec les avis consommateurs de ses concurrents. Hausse des prix de l'Ă©nergie Les fournisseurs impactĂ©s Au vu de la situation actuelle, tous les fournisseurs sont impactĂ©s, il est donc difficile de trouver une offre particuliĂšrement intĂ©ressante. Faites le point sur votre situation avec Selectra au ☎09 74 59 05 47Annonce - Service Selectra non partenaire d'EDF Tarif EJP vs Les offres de marchĂ© EDF en plus de proposer le tarif bleu rĂ©glementĂ©, le tarif EJP et le tarif tempo, propose aussi des offres de marchĂ© qui sont les suivantes L'offre Vert Électrique et ses variantes Auto et Weekend Offre d'Ă©lectricitĂ© verte d'EDF, non premium ; L'offre Digiwatt l'offre online d'EDF, propose une remise de 5% sur le prix du kWh HT par rapport au TRV d'EDF ; offre non disponible L'offre Mes Jours Zen l'offre spĂ©ciale Linky d'EDF, le prix du kWh varie en fonction du Weekend et des jours fĂ©riĂ©s Dans le tableau ci-dessous, nous comparons le prix du kWh du tarif EJP avec le prix du kWh des offres Digiwatt et Vert Électrique. Le tarif de ces offres restent le mĂȘme peu importe le jour de l'annĂ©e. *Puissance de compteur en 9 kVA en option Base Tarifs Ă  jour au 1er aoĂ»t 2022 Sinon, vous pouvez aussi souscrire Ă  une offre de marchĂ© chez un des fournisseurs concurrents, les remises sur le prix du kWh HT peuvent ĂȘtre particuliĂšrement importante. TotalEnergies ex Total Direct Energie est le premier fournisseur alternatif en France, direct concurrent d'EDF et Engie. Il compte aujourd'hui 5 millions de clients qu'il a rĂ©ussi Ă  convaincre grĂące Ă  des offres adaptĂ©s Ă  tous types de profil de consommation. DĂ» Ă  la situation actuelle, aujourd'hui, il ne commercialise plus que 2 offres sur 3 L'offre Classique qui propose -% de remise sur le prix du kWh HT par rapport aux tarifs rĂ©glementĂ©s ; L'offre Verte qui propose un prix du kWh fixe pendant 1 an ainsi que de l'Ă©lectricitĂ© d'origine renouvelable. À noter que cette remise est applicable dĂšs le premier jour du contrat et 24h/24, 7j/7. Voici le comparatif entre le tarif EJP et une offre concurrente *Puissance de compteur en 9 kVA en option Base Tarifs Ă  jour au 1er aoĂ»t 2022 ❌ Comment quitter le Tarif EJP ? Pour tout changement d'offre d'Ă©lectricitĂ© dans le cas du tarif ejp, un changement d'option tarifaire sera obligatoire. Souscrire Ă  une offre d'Ă©lectricitĂ© Tout d'abord, il ne faut surtout pas que vous rĂ©siliez votre offre ejp vous-mĂȘme, vous risquez alors une coupure de courant et vous devrez payer des frais de mise en service. Il faut que vous contactiez le fournisseur chez qui vous allez souscrire qui s'occupera de crĂ©er votre nouveau contrat et de rĂ©silier l'ancien. Garantie sans frais, sans coupure. Vous pouvez appeler EDF au 09 69 32 15 15, numĂ©ro du service client, pour souscrire aux autres offres du fournisseur historique ; Selectra au 09 73 72 25 00 rappel gratuit, nos conseillers vous aident dans vos dĂ©marches de changement d'offres chez un autre fournisseur. Le changement d'option tarifaire Quant au changement d'option tarifaire, c'est aussi votre fournisseur qui s'en occupe. Il va contacter Enedis, le gestionnaire de rĂ©seau d'Ă©lectricitĂ©, pour organiser l'intervention technique. Il existe deux cas de figures Soit votre compteur est un ancien compteur Ă©lectromĂ©canique ou Ă©lectronique, alors une intervention technique est nĂ©cessaire et le montant est de 56,83€ ; Soit votre compteur est un compteur Linky, alors le changement se fera Ă  distance et ne comportera pas de frais. ⚠ Il faudra aussi que vous contactiez votre Ă©lectricien pour qu'il adapte votre ballon d'eau chaude Ă  cette nouvelle installation Ă©lectrique, si vous en avez un. 📚 Qu’est-ce que le tarif EJP ? L'Effacement Jour de Pointe EJP est un tarif spĂ©cial proposĂ© par EDF jusqu’en 1998. Aujourd’hui, seuls les particuliers y ayant souscrit avant 1998 en bĂ©nĂ©ficient encore. Sur le mĂȘme concept que l'option EDF Tempo, EJP permet de faire payer au consommateur un prix de l’électricitĂ© au plus proche du coĂ»t de production. L'option EJP propose un tarif avantageux 343 jours/an un prix du kWh proche de celui des heures creuses EDF et les 22 jours restants, le prix du kWh est plus Ă©levĂ©. Ces 22 jours sont rĂ©partis entre le 1er novembre et le 31 mars de chaque annĂ©e. Pourquoi avoir créé l'option EJP ? Durant l'hiver, les consommateurs ont tendance Ă  consommer beaucoup plus, pour pouvoir rĂ©pondre Ă  la demande, EDF doit donc augmenter ses coĂ»ts de production et d'approvisionnement. C'est pour Ă©viter cette trop forte hausse que EDF a mis en place, en 1982, les jours Effacement Jour de Pointe. En effet, dĂšs que la consommation d'Ă©lectricitĂ© devient trop importante, EDF active un jour EJP et ainsi. force les consommateurs Ă  diminuer leur consommation d'Ă©lectricitĂ©. EDF a donc moins d'Ă©lectricitĂ© Ă  produire et Ă  fournir et peut donc baisser ses coĂ»ts. L'Effacement de Jour de Pointe Le terme “Effacement” exprime le fait que les consommateurs "effacent leur consommation" lors de ces jours EJP, en la rĂ©duisant au maximum ❓ Foire aux questions Les jours EJP peuvent-ils tomber un jour non ouvrĂ©s ? EJP et Tempo Rouge ne peuvent pas avoir lieu le dimanche ni les jours fĂ©riĂ©s. Rien n'interdit en revanche de placer des jours EJP ou Tempo Rouge le samedi. En pratique, EDF place les jours EJP et Tempo Rouge lorsque la demande est maximale, c'est-Ă -dire quand les entreprises tournent, donc normalement en semaine uniquement. EJP et Tempo Rouge peuvent durer une semaine entiĂšre, voire plus. Il n'y a pas de limite au nombre de jours EJP/Tempo Rouge consĂ©cutifs. Quels sont les zones EJP ? À partir de dĂ©cembre 2006, dans un soucis de rationalisation, la France fĂ»t divisĂ©e en 4 zones EJP Nord ; PACA ; Ouest ; Sud. Ces zones EJP ont Ă©tĂ© supprimĂ©es par EDF en Novembre 2016. Historique des jours EJP L'historique EJP peut aussi vous permettre d'anticiper les jours EJP. En effet, en analysant la liste des jours EJP des annĂ©es prĂ©cĂ©dentes, il est possible de repĂ©rer une certaine rĂ©pĂ©tition au cours des annĂ©es et ainsi deviner plus ou moins quels jours seront EJP sur la saison qui arrive. Voici l'historique EJP depuis la saison 2010-2011 jusqu'Ă  la saison 2020-2021 ✅ novembre 2020 - mars 2021 novembre 2020 dĂ©cembre 2020 janvier 2021 fĂ©vrier 2021 mars 2021 lundi 30 mardi 1 mercredi 2 jeudi 3 vendredi 4 lundi 7 mardi 8 mercredi 9 jeudi 10 vendredi 18 lundi 4 mardi 6 mercredi 7 jeudi 8 lundi 11 mardi 26 jeudi 11 vendredi 12 mercredi 17 jeudi 18 mardi 23 Demainnous appartient spoiler, rĂ©sumĂ© Ă  l’avance vidĂ©o – Alors que les Delcourt sont dans la tourmente dans votre feuilleton quotidien « Demain nous appartient », dans quelques jours l’heure sera enfin aux bonnes nouvelles ! PublicitĂ©. En effet, ChloĂ© va recevoir un Et si vous laissiez la sagesse orientale vous guider dans votre journĂ©e ce mardi ? Faites confiance Ă  votre horoscope chinois. Dans ses prĂ©visions du jour pour le 15 fĂ©vrier 2022, notre expert de l’astrologie asiatique analyse le climat astral global qui dĂ©cide les Ă©nergies de votre animal fĂ©tiche. HOROSCOPE CHINOIS DU 15/02/2022. Vous ne connaissez pas votre animal de rĂ©fĂ©rence dans l’horoscope oriental ? Voici comment connaĂźtre votre signe astrologique chinois selon votre annĂ©e de naissance. C’est parti pour votre horoscope
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Pleinede mystÚre, l'adolescente court un grave danger. Alex se réveille sans séquelle physique, mais il doit faire face à un nouveau problÚme. Lilian tombe amoureux de la mauvaise personne. DerniÚre diffusion TV : Saison 5 : Episode 1122. Mardi 15 février 2022 à 19h10 sur TF1.

il y a 2 ansHĂ©lĂ©na est persuadĂ©e qu'Antoine est son ex-fiancĂ©. Bart se laisse embarquer dans les magouilles de Brunet et Aurore n'a pas renoncĂ© Ă  retrouver 25 fĂ©vrier dans Demain nous appartient
 A l'hĂŽpital, Martin interroge HĂ©lĂ©na Sargue, la patiente arrivĂ©e aprĂšs un accident de voiture. Elle lui dit venir de Lille. Elle se souvient que sa voiture a Ă©tĂ© percutĂ©e par un autre vĂ©hicule. HĂ©lĂ©na explique ĂȘtre venue Ă  SĂšte pour retrouver Antoine, avec qui elle Ă©tait fiancĂ©e 25 ans plus tĂŽt. Il a disparu du jour au lendemain. En le retrouvant dans la presse, aprĂšs la disparition de sa femme, elle a voulu le revoir pour avoir des rĂ©ponses Ă  ses questions. Martin lui annonce qu'Antoine est venu la voir mais a assurĂ© qu'il ne la connaissait pas. Au tĂ©lĂ©phone, Antoine assure de nouveau Ă  Martin qu'il ne connaĂźt pas HĂ©lĂ©na. "Cette femme est folle", affirme-t-il. Ou alors, elle le confond avec quelqu'un d'autre. Il refuse de revenir Ă  l'hĂŽpital pour lui Manon est heureuse d'ĂȘtre enfin rentrĂ©e chez elle, Sofia est toujours inquiĂšte. Elle a fait des cauchemars toute la nuit. Aurore lui assure qu'AurĂ©lie Doumergue est partie. Les filles partent au lycĂ©e, une habitude qu'elles avaient failli oublier. Quand William demande Ă  Aurore, une fois les filles parties, si l'affaire est vraiment terminĂ©e, la flic change de discours. Aurore lui promet de retrouver
Laurence GalloisLire tout l'article

DĂ©couvrezle rĂ©sumĂ© dĂ©taillĂ© de Demain nous appartient en avance saison 5 de l’épisode 1122 diffusĂ© le mardi 15 fĂ©vrier 2022 sur TF1. Alex est trĂšs dĂ©monstratif avec Marianne, il va pouvoir rentrer Ă  la maison. Emma Ă©lĂšve du lycĂ©e et proche de Camille a disparu. Cedric doit passer la St Valentin avec Irene et Noor plante Lilian.

il y a 6 moisDEMAIN NOUS APPARTIENT EN AVANCE. Dans l'Ă©pisode 1118 de Demain nous appartient du mercredi 9 fĂ©vrier 2022, Flore tire sur Alex qui s'effondre. RĂ©sumĂ© en avance et NOUS APPARTIENT EN AVANCE. Dans l'Ă©pisode 1118 de Demain nous appartient du mercredi 9 fĂ©vrier 2022, Flore tire sur Alex qui s'effondre. RĂ©sumĂ© en avance et spoilers.[Mis Ă  jour le 8 fĂ©vrier 2022 Ă  19h20] Dans l'Ă©pisode 1118 de DNA du 9 fĂ©vrier, Bart croit sa mĂšre Ă  Malaga en Espagne et lui apprend que Judith et Maxime ont eu un accident de voiture. Flore est sous le choc elle a sectionnĂ© les cĂąbles de freins de la camionnette d'Alex en pensant qu'il serait la seule victime. Elle passe Ă  l'Ă©tape suivante et sort un pistolet chargĂ©. Martin pense Ă  un sabotage et comprend que c'est Alex - et non ses enfants - qui Ă©tait visĂ©. Au commissariat, Karim et Roxane cuisinent le receleur pour savoir qui lui a achetĂ© l'arme. Un portrait robot est Ă©tabli et Flore est vite identifiĂ©e. Son portable borne prĂšs de l'Ă©tang. Flore arrive en effet au mas pour rĂ©gler ses comptes avec Alex elle lui dit qu'elle s'est sacrifiĂ©e pour lui, a mĂȘme perdu sa meilleure amie pour lui
 et qu'il l'a trahie. Alex lui dit qu'il l'a aimĂ©e sincĂšrement, mais que les choses ont changĂ©. Flore veut que toute la famille d'Alex souffre, sort son pistolet et le pointe sur lui. Quand elle voit que ChloĂ© tente de l'appeler, elle tire sur son ex qui s'effondre. Une mare de sang se forme autour de sa dans l'Ă©pisode de Demain nous appartient du 9 fĂ©vrier, chez les Moreno, Sylvain regrette que Christelle ait jetĂ© toutes ses affaires de sa vie d'avant. Il en a marre des mondanitĂ©s et se rĂ©jouit de sa partie de pĂȘche en haute-mer avec un vieil ami qui pense que Sylvain est toujours sans emploi. Au Spoon, oĂč Sylvain et son copain vont boire un verre aprĂšs leur sortie en mer, Vanessa vient lui parler en lui racontant le cocktail de la veille. Sylvain invente une histoire Vanessa le confondrait avec un homme richissime. De retour chez lui, complĂštement saoul, Sylvain avoue Ă  sa femme que sa nouvelle vie l'ennuie et part se dans
AnaĂŻs PaulayLire tout l'article

Dansl'épisode du mardi 15 février 2022 de Demain nous appartient, Flore (Anne Caillon) échappe à tout jugement car elle a été déclarée dans

ï»żUne disparition secoue Demain nous appartient. L’avenir de Flore est scellĂ©, tandis que Lilian est dĂ©boutĂ© par Noor le mardi 15 fĂ©vrier 2022 sur Demain nous appartient le mardi 15 fĂ©vrier 2022 sur TF1, tout est mis en Ɠuvre pour permettre Ă  Alex de retrouver la mĂ©moire. Une Ă©lĂšve du lycĂ©e AgnĂšs Varda est portĂ©e disparue. Noor a rendez-vous avec Lilian, tandis que Flore n’ira pas en prison. Alex le choc Alex Alexandre Brasseur a perdu la mĂ©moire. Marianne Luce Mouchel lui montre un album de famille. Aucun souvenir ne lui revient. Alex comprend qu’il fait de la peine Ă  ChloĂ© Ingrid Chauvin, Judith Alice Varela et Maxime ClĂ©ment RĂ©miens. Il s’en veut. Judith craque dans les bras de Maxime. Marianne finit par retrouver ChloĂ©, Ă©galement en larmes. Noor a rendez-vous avec Lilian... Lilian Sylvain Le Gall annonce Ă  CĂ©dric Julien Cheminade qu’il a rendez-vous avec Noor Sahelle de Figueiredo le soir mĂȘme. Il a besoin de sa voiture. CĂ©dric s’y oppose fermement. De nouvelles tensions apparaissent avec IrĂšne ThaĂŻs Kirby. CĂ©dric n’a d’autre choix que de s’exĂ©cuter. Gabriel Martin Mille s’inquiĂšte pour Noor. La jeune femme entreprend d’annuler son rendez-vous avec Lilian, mais elle a dĂ©jĂ  une heure de retard. Emma Garnier intrigue dans Demain nous appartient Emma Garnier Luna Lou a une attitude suspecte au lycĂ©e AgnĂšs Varda. Juste avant le dĂ©but des cours, elle se change pour porter une tenue provocante et sexy. François Lehaut Emmanuel Moire s’en alerte. Emma assure qu’elle ne fait rien de mal. A la sortie du lycĂ©e, l’adolescente reçoit un appel. Elle apparaĂźt dĂ©contenancĂ©e. Sa mĂšre, Fanny CĂ©line Jorrion, cherche ensuite Ă  la joindre, elle ne rĂ©pond pas. Flore Ă©chappe Ă  la prison Karim Samy Gharbi apprend que Flore Anne Caillon est jugĂ©e pĂ©nalement irresponsable de ses actes. Elle n’ira pas en prison, mais en hĂŽpital psychiatrique. SĂ©bastien Xavier Deluc a demandĂ© une contre-expertise. Il y a peu de chances pour que ça aboutisse Ă  envoyer Flore en dĂ©tention provisoire. À l’hĂŽpital, Maxime a prĂ©parĂ© un jeu culinaire Ă  Alex pour raviver ses souvenirs, mais ça n’a pas le succĂšs escomptĂ©. SCOOPLa sentence est tombĂ©e ! âš–âšĄđŸ’„ PeurSurLesDelcourt☠ — DNA_TF1 DNA_TF1 February 10, 2022 Une disparition sur TF1 Au Spoon, Lilian attend patiemment Noor. Elle finit par annuler leur rendez-vous. Vanessa Victoire Dauxerre met Lilian Ă  la porte. D’autres clients aimeraient avoir une table. Les parents d’Emma sont morts d’inquiĂ©tude l’adolescente n’a pas donnĂ© de signe de vie depuis sa sortie du lycĂ©e. Elle ne s’est pas rendue Ă  son cours de piano. Lionel Volodia Serre sollicite Georges Mayel Elhajaoui. Pour Fanny, il est arrivĂ© quelque chose de grave Ă  Emma
 Lesvaleurs Ă  suivre demain Ă  la Bourse de Paris Mardi 15 fĂ©vrier 2022 Connectez-vous pour conserver cet article et le lire plus tard. Connexion membre Connexion client Un nouveau personnage, prĂ©nommĂ© Emma, dĂ©barque Ă  SĂšte. Et cela n’est pas sans consĂ©quence pour de nombreux hĂ©ros de Demain nous appartient. De lourds secrets sont en passe d’éclater entre le lundi 14 et le vendredi 18 fĂ©vrier 2022 sur Demain nous appartient entre le lundi 14 et le vendredi 18 fĂ©vrier 2022 sur TF1, une terrible vĂ©ritĂ© secoue les Delcourt. Une adolescente, surnommĂ©e Emma, provoque des remous au lycĂ©e AgnĂšs Varda. Tout laisse Ă  penser qu’elle encourt un grave danger. Benjamin se retrouve dans une situation dĂ©licate. Victoire est dĂ©terminĂ©e Ă  faire Ă©clater un lourd secret. Lundi 14 fĂ©vrier 2022 Ă©pisode 1121 AprĂšs l’échec de sa mission, Flore est confrontĂ©e aux dĂ©mons de son passĂ©. A l’hĂŽpital, Marianne hĂ©site Ă  annoncer Ă  ChloĂ© une sombre vĂ©ritĂ©. Samuel ne supporte plus les confidences de Victoire et Benjamin sur leur couple. Sylvain se retrouve coincĂ© dans son mensonge lorsque Julien lui demande de l’aide. Mardi 15 fĂ©vrier 2022 Ă©pisode 1122 L’attitude d’Emma soulĂšve les dĂ©bats au lycĂ©e. Pleine de mystĂšre, l’adolescente court un grave danger. Alex se rĂ©veille sans sĂ©quelle physique, mais il doit faire face Ă  un nouveau problĂšme. Lilian tombe amoureux de la mauvaise personne. Mercredi 16 fĂ©vrier 2022 Ă©pisode 1123 Inquiets pour leur fille, les parents d’Emma font appel Ă  Georges. Benjamin a peut-ĂȘtre des informations pour faire avancer l’enquĂȘte. TimothĂ©e se sent prĂȘt Ă  ĂȘtre en couple. Julien fait une dĂ©couverte sur son nouvel ami. Jeudi 17 fĂ©vrier 2022 Ă©pisode 1124 Victoire veut en savoir plus sur la relation entre Emma et Benjamin. François doit lui aussi rĂ©pondre aux questions de la police. Jordan s’apprĂȘte Ă  passer l’une des plus grandes Ă©preuves de sa vie. Face Ă  sa situation familiale compliquĂ©e, Maxime remet en question ses choix de carriĂšre. Vendredi 18 fĂ©vrier 2022 Ă©pisode 1125 François a un alibi, l’étau se resserre sur Benjamin. Victoire mĂšne sa propre enquĂȘte et fait une Ă©trange dĂ©couverte sur Benjamin. TimothĂ©e rĂ©alise qu’il a un coup de cƓur. Damien dĂ©joue les plans de Vanessa pour le caser. Vous avez manquĂ© les rĂ©sumĂ©s des derniers Ă©pisodes de Demain nous appartient ?
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Mardi8 février, épisode 1117: La police fait une terrible découverte sur Pénélope.Flore agit de plus en plus bizarrement. Victoire et Benjamin profitent de leurs retrouvailles quand un
La sĂ©ance est ouverte. La sĂ©ance est ouverte Ă  quinze heures. L’ordre du jour appelle les questions au Gouvernement. La parole est Ă  M. JoĂ«l Aviragnet. Monsieur le Premier ministre, il y a trois semaines, la sortie de l’enquĂȘte de Victor Castanet dans l’ouvrage Les Fossoyeurs a produit l’effet d’une bombe. Les Français ont appris avec stupeur, rage et dĂ©goĂ»t que certains EHPAD Ă  but lucratif auraient mis en place un systĂšme industrialisĂ© de rĂ©duction des coĂ»ts au dĂ©triment des conditions de vie des auditions auxquelles a procĂ©dĂ© la commission des affaires sociales depuis lors n’ont pas convaincu. Les responsables du groupe Orpea ont soigneusement Ă©vitĂ© de rĂ©pondre aux questions de la reprĂ©sentation ce systĂšme est rĂ©el, il doit ĂȘtre empĂȘchĂ©, interdit. Le vieillissement de notre population doit nous inciter Ă  mettre au premier plan la question du grand la semaine derniĂšre Ă  ma collĂšgue Mme Pires Beaune, vous rĂ©pondrez sans doute que la crĂ©ation de la cinquiĂšme branche de la sĂ©curitĂ© sociale et de 10 000 postes supplĂ©mentaires montre que vous avez agi. Mais c’est 200 000 postes qu’il faudrait crĂ©er dans les EHPAD !Vous lui aviez aussi rĂ©pondu qu’il existe de bons et de mauvais EHPAD Ă  but lucratif. Mais la cotation en bourse et la recherche de dividendes toujours plus Ă©levĂ©s sont incompatibles avec une gestion humaine des personnes ĂągĂ©es, et l’affaire Orpea, si elle est avĂ©rĂ©e, en est le meilleur devons agir, et vite, pour faire toute la lumiĂšre sur cette affaire. Les quatre missions flash créées par la commission des affaires sociales sont largement insuffisantes, car elles n’entraĂźneront pas d’obligation lĂ©gale pour les responsables d’EHPAD privĂ©s Ă  but lucratif de rĂ©pondre aux questions des pourquoi la crĂ©ation d’une commission d’enquĂȘte parlementaire sur l’affaire Orpea est nĂ©cessaire. Chers collĂšgues de la majoritĂ©, demandez-la avec nous si vous ne l’avez pas dĂ©jĂ  fait. Mme Christine Pires Beaune applaudit. Elle est le seul moyen de faire toute la lumiĂšre sur cette affaire. Les groupes parlementaires d’opposition, les principaux syndicats et surtout les familles des victimes supposĂ©es de ce systĂšme demandent unanimement la crĂ©ation d’une telle le Premier ministre, pourquoi avoir abandonnĂ© la loi grand Ăąge, alors que plusieurs rapports parlementaires et des enquĂȘtes journalistiques nous alertaient dĂšs 2018 sur de nombreux dysfonctionnements au sein des EHPAD privĂ©s Ă  but lucratif ? Applaudissements sur les bancs du groupe SOC et sur plusieurs bancs du groupe GDR. La parole est Ă  Mme la ministre dĂ©lĂ©guĂ©e chargĂ©e de l’autonomie. J’ai trop de respect pour la sĂ©paration des pouvoirs et aussi pour le rĂŽle souverain du Parlement pour m’immiscer dans une dĂ©cision qui vous appartient, d’autant que j’ai prĂ©sidĂ© la belle commission des affaires sociales, dont je salue la prĂ©sidente et ses membres qui effectuent un travail actif au cours d’un cycle d’auditions Ă©tant dit, sachez que je m’engage Ă  faire toute la lumiĂšre devant la reprĂ©sentation nationale et Ă  rendre publics les rapports des inspections – et non des moindres – que j’ai diligentĂ©es, celle de l’Inspection gĂ©nĂ©rale des affaires sociales IGAS et celle de l’Inspection gĂ©nĂ©rale des finances IGF.Mais de grĂące, mesdames et messieurs les parlementaires,
 De grĂące, de grĂące ! 
ne passons pas de dĂ©cennies d’indiffĂ©rence gĂ©nĂ©ralisĂ©e sur le grand Ăąge
 Dont les cinq derniĂšres annĂ©es ! 
à l’ùre de la suspicion gĂ©nĂ©ralisĂ©e sur les EHPAD, oĂč elle est douloureusement ressentie. Pour ma part, je voudrais rendre hommage aux personnels soignants, aux rĂ©sidents Ă  leur famille, qu’il convient de rĂ©conforter. Applaudissements sur les bancs du groupe LaREM. – M. Jean-Luc Reitzer applaudit Ă©galement. Si l’affaire Orpea est aussi grave, c’est parce qu’elle rĂ©vĂšle un systĂšme dans un groupe lucratif, mais aussi et surtout parce qu’elle abĂźme le lien de confiance, si fragile et prĂ©cieux, entre les soignants, les familles et les dirigeants des Ă©tablissements. Croyez-moi, ils en souffrent Ă©normĂ©ment en ce seulement le Gouvernement ne dĂ©couvre pas les difficultĂ©s, mais il agit depuis cinq ans. Exclamations sur les bancs du groupe LR. Nous faisons ce que vous n’avez pas fait. La cinquiĂšme branche de la sĂ©curitĂ© sociale, dĂ©diĂ©e Ă  l’autonomie, vous en rĂȘviez. Nous, nous l’avons créée ! Nous y avons investi 30 milliards d’ avons lancĂ© un plan d’investissements pour des Ă©tablissements dont vous devriez avoir honte ! Exclamations sur les bancs du groupe LR. Nous y avons consacrĂ© 2,1 milliards d’euros. Nous avons revalorisĂ© les salaires – ce que vous n’aviez pas fait – dans le secteur des EHPAD et de l’aide Ă  domicile. MĂȘmes mouvements. VoilĂ  ce qu’il fallait faire pour le grand Ăąge que vous avez largement abandonnĂ© ! Applaudissements sur les bancs du groupe LaREM. – Exclamations sur les bancs du groupe LR. La parole est Ă  Mme FrĂ©dĂ©rique Meunier. La loi n’interdit pas que les Hijabeuses puissent jouer au football avec le voile islamique, donc elles peuvent le faire. » Ah, lĂ , lĂ  ! Selon vous, monsieur le Premier ministre, qui peut tenir des propos aussi inattendus car contraires Ă  nos principes les plus fondamentaux que sont la laĂŻcitĂ© et l’égalitĂ© entre les femmes et les hommes ? Eh oui ! Selon vous, qui peut tenir des propos aussi irresponsables quand ils profitent aux communautaristes qui nous gangrĂšnent et Ă  l’islamisme politique qui veut nous dĂ©truire ? TrĂšs bien ! Selon vous, qui peut tenir des propos qui consistent en une faute politique pour le renoncement dont ils tĂ©moignent, mais plus encore en une faute morale pour les consĂ©quences qu’ils impliquent ?Monsieur le Premier ministre, je vous donne un indice elle est dans votre Gouvernement ! Applaudissements sur les bancs du groupe LR. La parole est Ă  Mme la ministre dĂ©lĂ©guĂ©e chargĂ©e de l’égalitĂ© entre les femmes et les hommes, de la diversitĂ© et de l’égalitĂ© des chances. Depuis quatre jours, Exclamations sur les bancs du groupe LR
 Écoutez, quand elle parle ! MĂȘmes mouvements. 
je vis une violence que seule la politique peut faire vivre. C’est une personne issue de la sociĂ©tĂ© civile qui vous le dit. Cette Ă©niĂšme attaque montre bien qu’il est nĂ©cessaire de remettre l’État au milieu du village Applaudissements sur les bancs du groupe LaREM , le droit au milieu de nos discussions et la vĂ©ritĂ© au cƓur de nos Ă©changes. Assumez ! C’est vous, la responsable ! Je ne suis pas pour le voile mais pour l’État de droit. Oui, dans le respect de notre Constitution, la loi garantit l’application du principe de laĂŻcitĂ© dans le sport. Oui, je crois en la libertĂ© de conscience de chaque individu. Et alors ? Oui, le Gouvernement lutte contre toutes les formes de sĂ©paratisme en Ă©tant intransigeant face aux comportements radicaux. Vous mentez et vous le savez ! La loi confortant le respect des principes rĂ©publicains est trĂšs claire elle oblige les fĂ©dĂ©rations sportives Ă  signer des contrats d’engagement rĂ©publicain. De cette maniĂšre, nous faisons concrĂštement tout ce qu’il faut pour lutter contre toute forme de prosĂ©lytisme et nous dĂ©fendons partout les valeurs de la RĂ©publique. C’est faux ! Vous faites exactement l’inverse ! S’agissant de l’affaire que vous mentionnez, je n’ai ni rencontrĂ© ni mĂȘme prononcĂ© le nom du collectif que vous Ă©voquez. Vous mentez ! Une action devant le Conseil d’État est d’ailleurs en cours. Exclamations sur les bancs du groupe LR. En tant que membre du Gouvernement, il ne m’appartient pas de dire si je suis pour ou contre une action en justice il y va de la sĂ©paration des pouvoirs, si chĂšre Ă  la reprĂ©sentation nationale. Vous mentez ! Mesdames et messieurs les dĂ©putĂ©s, je n’ai aucune leçon de fĂ©minisme ou d’universalisme Ă  recevoir. Toute ma vie, je me suis battue pour m’émanciper. Hors sujet ! Avec le PrĂ©sident de la RĂ©publique, le Premier ministre et la majoritĂ©, je me bats Ă  prĂ©sent pour que
 Applaudissements sur les bancs des groupes LaREM et Dem. Merci, madame la ministre parole est Ă  Mme FrĂ©dĂ©rique Meunier. Vos propos ambigus ne peuvent cacher votre profond malaise et l’hypocrisie de cette majoritĂ© ! Ils illustrent parfaitement ce en mĂȘme temps » qui dĂ©truit tout, qui renie tout car il ne choisit rien, n’assume rien. Applaudissements sur les bancs du groupe LR. Vous dĂ©fendez une proposition de loi pour dĂ©mocratiser le sport et vous refusez d’interdire clairement le port de signes religieux lors des compĂ©titions organisĂ©es par les fĂ©dĂ©rations. Quelle ironie et quelle incohĂ©rence lorsque l’on sait que le voile enferme et rejette alors que le sport libĂšre et fĂ©dĂšre !En prolongement de la Charte olympique, l’amendement de notre groupe, dĂ©fendu par Maxime Minot, permettait d’interdire toute propagande politique, religieuse ou raciale » dans le sport. Vous l’avez rejetĂ© avec votre mĂ©pris si coutumier. Que dites-vous Ă  ces femmes qui se battent pour briser le carcan oĂč on les enferme ? Vous leur dites d’abandonner ? Comme toujours, vous ĂȘtes des diseux » et non des faiseux ». Vous manquez de courage ! Applaudissements sur les bancs du groupe LR. La parole est Ă  M. Yannick Haury. Monsieur le ministre des solidaritĂ©s et de la santĂ©, les Français viennent de traverser deux ans de crise sanitaire sans prĂ©cĂ©dent. Les solutions appliquĂ©es sont donc, elles aussi, sans ces deux annĂ©es, notre majoritĂ© prĂ©sidentielle a soutenu les dĂ©cisions difficiles et courageuses prises par le Gouvernement. Notre stratĂ©gie a toujours Ă©tĂ© de trouver un bon Ă©quilibre entre libertĂ©s et restrictions, en nous adaptant Ă  l’évolution de la pandĂ©mie avec un seul objectif sauver des ces deux annĂ©es, nous avons tenu bon grĂące Ă  la solidaritĂ© et au sens des responsabilitĂ©s de tous les Français, et, bien sĂ»r, grĂące au dĂ©vouement des calendrier prĂ©vu pour la levĂ©e des restrictions est tenu en concordance avec l’amĂ©lioration de la situation sanitaire. Aujourd’hui, de nouvelles rĂšgles entrent en vigueur les personnes majeures doivent effectuer leur dose de rappel dans un dĂ©lai de quatre mois maximum aprĂšs la derniĂšre injection, afin de conserver la validitĂ© de leur passe vaccination du plus grand nombre est actuellement la seule voie possible pour sortir de cette pandĂ©mie. Plus de 53 millions de personnes de plus de 12 ans bĂ©nĂ©ficient d’un parcours vaccinal complet. C’est surtout pour cela que la situation sanitaire s’amĂ©liore, mais le virus circule toujours. Je ne peux donc que rĂ©pĂ©ter avec vous il faut vacciner, vacciner, rĂšgle que la majoritĂ© s’est fixĂ©e est simple ne pas imposer une restriction un jour de plus que nĂ©cessaire. Demain, le monde de la nuit, qui a souffert, va revivre grĂące Ă  la rĂ©ouverture des discothĂšques. Les concerts debout et la consommation debout vont redevenir le ministre, vous avez annoncĂ© un assouplissement des contraintes, effectif dĂšs le 28 fĂ©vrier, notamment en ce qui concerne l’allĂ©gement du protocole dans les Ă©coles ou la suppression du port du masque dans les lieux soumis au passe. Pourriez-vous nous dire si le printemps sera le temps d’un retour Ă  la normale, attendu et espĂ©rĂ© par tous ? Applaudissements sur quelques bancs du groupe LaREM. La parole est Ă  M. le ministre des solidaritĂ©s et de la santĂ©. En effet, demain est une date importante. Il y en a dĂ©jĂ  eu et il y en aura d’autres, mais nous franchissons une Ă©tape qui va permettre Ă  notre pays de retrouver encore plus de couleurs, grĂące Ă  une embellie sur le plan s’il ne fait pas encore beau, les nuages sont en train de s’estomper chaque semaine, la circulation du virus diminue de plus de 40 % ; le taux d’incidence de 1 500 reste encore trĂšs Ă©levĂ© mais les consĂ©quences sanitaires du variant omicron sont moindres que celles de ses hier, notre taux d’incidence est infĂ©rieur Ă  celui de l’Allemagne, ce qui montre la dynamique europĂ©enne de cette vague omicron qui a frappĂ© tout le continent. Si les hĂŽpitaux restent trĂšs chargĂ©s – plus de 30 000 malades hospitalisĂ©s pour covid-19, plus de 3 300 patients en rĂ©animation –, leur situation s’amĂ©liore. Nos soignants peuvent commencer Ă  reprogrammer des soins qui avaient Ă©tĂ© repoussĂ©s, parfois plusieurs un soulagement, un apaisement. Nous ne voyons pas arriver Ă  l’horizon de nouveaux variants potentiellement plus dangereux ou contagieux que ceux auxquels nous faisons face. Tout cela indique que nous avons fait les bons choix nous avons pris des mesures quand il le fallait et nous les levons, de maniĂšre progressive et proportionnĂ©e, quand cela est trajectoire, annoncĂ©e par le Premier ministre, va se prolonger au cours des prochaines semaines, afin de permettre Ă  notre pays de retrouver une situation comparable Ă  celle de l’étĂ© dernier vivre avec un virus dont la circulation est si faible que les mesures sanitaires et les contraintes sont quasiment des quelques secondes qui me restent, je veux dire aux Français qu’il n’est pas trop tard pour se protĂ©ger, se vacciner. Les millions de Français, qui n’ont pas encore fait ce choix, restent exposĂ©s au variant actuel mais aussi aux possibles variants Ă  venir. Les scientifiques nous disent – hĂ©las et c’est l’ombre au tableau – qu’il n’est pas improbable que nous ayons Ă  connaĂźtre d’autres vagues, au plus tard l’hiver prochain. Applaudissements sur les bancs du groupe LaREM. La parole est Ă  M. Alain Bruneel. Le PrĂ©sident de la RĂ©publique s’est rendu jeudi dernier Ă  Belfort pour prĂ©senter son plan de relance du nuclĂ©aire. Le rachat par EDF de l’activitĂ© nuclĂ©aire de General Electric a Ă©tĂ© le prĂ©texte Ă  une opĂ©ration de communication. C’est faux ! Le PrĂ©sident a cherchĂ© Ă  faire oublier le fiasco retentissant du dĂ©mantĂšlement d’Alstom. Depuis la cession, qu’il avait organisĂ©e en 2014, le groupe amĂ©ricain a effectuĂ© des coupes claires dans les effectifs et dĂ©localisĂ© de nombreuses activitĂ©s 4 000 salariĂ©s d’Alstom ont Ă©tĂ© licenciĂ©s, dont 1 200 Ă  ne pas voir disparaĂźtre l’un de nos fleurons industriels, les syndicats et la population du territoire de Belfort ont mis en demeure le Gouvernement de faire respecter au groupe amĂ©ricain ses se fĂ©licite Ă  prĂ©sent du retour sous pavillon français de nos compĂ©tences et de notre savoir-faire en matiĂšre de turbines. Nous pourrions nous en rĂ©jouir Ă©galement, mais ce rachat ne s’adosse Ă  aucun projet industriel c’est un exercice de gribouille,
 Mais non ! 
qui traduit l’inconsĂ©quence de la politique Ă©nergĂ©tique conduite ces derniĂšres annĂ©es – une inconsĂ©quence qui rachat par EDF des activitĂ©s de General Electric ne concerne que le nuclĂ©aire, et non les activitĂ©s du groupe dans le secteur des Ă©nergies renouvelables. Vous continuez donc Ă  mener Ă  bien votre projet de sĂ©paration des activitĂ©s d’EDF et de dĂ©mantĂšlement de l’ notre part, notre conviction reste intacte nous avons besoin d’un grand service public unifiĂ© de l’énergie et d’une maĂźtrise politique de l’ensemble de la filiĂšre. Êtes-vous prĂȘts, comme nous le sommes, Ă  opĂ©rer enfin ce tournant ? La parole est Ă  Mme la ministre dĂ©lĂ©guĂ©e chargĂ©e de l’industrie. Contrairement Ă  ce que vous indiquez, la prise de parole du PrĂ©sident de la RĂ©publique la semaine derniĂšre Ă  Belfort constitue la derniĂšre composante d’une vision Ă©nergĂ©tique complĂšte et structurĂ©e,
 Oh ! C’est historique ! 
qui donne enfin du souffle, non seulement Ă  notre politique industrielle, mais aussi Ă  notre politique Ă©nergĂ©tique. Elle intervient en effet aprĂšs quatre ans de travail pour relancer la filiĂšre nuclĂ©aire. Nous l’avons fait dans le cadre du plan de relance, en soutenant les sous-traitants, en aidant les PME et les entreprises de taille intermĂ©diaire ETI, et en accompagnant EDF Ă  l’ politique s’inscrit aussi dans un plan complet en faveur des Ă©nergies renouvelables, puisque nous soutenons le dĂ©veloppement de l’éolien – marin ou terrestre – et du photovoltaĂŻque Ă  un rythme acceptable pour les Français, en encourageant l’essor des filiĂšres industrielles correspondantes. Je pense notamment Ă  l’hydrogĂšne bas carbone, en faveur duquel nous investissons politique se fonde Ă©galement sur la transformation et la dĂ©carbonation de l’industrie. En tant que dĂ©putĂ© du Nord, vous avez, je le crois – je l’espĂšre, en tout cas –, accueilli favorablement les diffĂ©rents projets de gigafactories dans votre dĂ©partement, qu’il s’agisse de celui de Douai, qui reprĂ©sente 1 500 Ă  2 000 emplois, ou de celui de Dunkerque. Ils permettront Ă  la filiĂšre Ă©lectrique de crĂ©er des emplois, au moment oĂč l’industrie automobile se partage donc votre opinion il faut dĂ©ployer une politique Ă©nergĂ©tique qui ait du souffle. Il faut accompagner EDF et ses salariĂ©s, qui ont permis Ă  la France de produire une Ă©lectricitĂ© beaucoup plus compĂ©titive que celle des autres pays europĂ©ens. C’est tout le sens de la politique que nous conduisons en faveur de la dĂ©carbonation de l’industrie, de l’amĂ©lioration de l’efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique, et du dĂ©veloppement des Ă©nergies renouvelables et du nuclĂ©aire. Un tel effort est inĂ©dit. Nous devrions tous le saluer. Applaudissements sur quelques bancs du groupe LaREM. La parole est Ă  M. Guy Bricout. Ma question porte sur les dĂ©serts mĂ©dicaux, que nous avons souvent Ă©voquĂ©s, et plus particuliĂšrement sur deux points qui, hĂ©las, contribuent au manque de mĂ©decins dans certaines du 23 dĂ©cembre 2021, relatif Ă  l’agrĂ©ment des maĂźtres de stages des universitĂ©s MSU accueillant des Ă©tudiants en mĂ©decine rĂ©duit de maniĂšre draconienne, les possibilitĂ©s de formation pĂ©dagogique des MSU, ce qui affectera tant les professionnels que les internes. Il a raison ! Jusqu’à prĂ©sent, les mĂ©decins pouvaient effectuer jusqu’à vingt et une heures de formation par an dans leur discipline, auxquelles s’ajoutaient vingt et une heures hors quota », rĂ©parties sur trois ans, qu’ils pouvaient mobiliser pour se former Ă  devenir maĂźtre de stage. Ces vingt et une heures tous les trois ans sont devenues dix heures pour la vie entiĂšre, ce qui n’est pas de nature Ă  favoriser l’installation de mĂ©decins. Pourquoi ce changement nĂ©gatif ?Je tiens ensuite Ă  revenir sur l’inĂ©quitable rĂ©partition des mĂ©decins sur le territoire. Pourquoi ne pas rĂ©introduire un dispositif qui prĂ©valait par le passĂ© et qui existe toujours pour les pharmaciens, Ă  savoir un numerus clausus empĂȘchant les nouvelles installations dans les zones dĂ©jĂ  surdotĂ©es en mĂ©decins ? Applaudissements sur les bancs du groupe UDI-I et sur quelques bancs du groupe LR. Cela redirigerait les jeunes mĂ©decins vers les territoires qui en manquent ne pouvons continuer de tolĂ©rer la multiplication des dĂ©serts mĂ©dicaux beaucoup trop de nos concitoyens souffrent de ces situations qui leur imposent de faire des kilomĂštres ou d’attendre des semaines pour obtenir un rendez-vous. De plus, dans les secteurs ruraux, les personnes qui perdent leur mĂ©decin rĂ©fĂ©rent et en trouvent provisoirement un autre subissent une double peine, car elles ne sont plus remboursĂ©es qu’à 30 %, au lieu de 70 %. Ne peut-on changer cela ? Applaudissements sur les bancs du groupe UDI-I ainsi que sur plusieurs bancs du groupe LT et sur quelques bancs du groupe LR. La parole est Ă  M. le ministre des solidaritĂ©s et de la santĂ©. D’abord, permettez-moi de dire que nous soutenons trĂšs fortement les maĂźtres de stage des universitĂ©s. S’il fallait vous en convaincre d’un chiffre, je rappelle que leur nombre a augmentĂ© de 20 % depuis le dĂ©but du quinquennat – du jamais vu. Pourquoi les soutenons-nous ? Parce que chaque maĂźtre de stage permet Ă  un interne ou Ă  un Ă©tudiant en mĂ©decine d’apprendre son mĂ©tier directement dans un cabinet de ville. Nous encouragerons d’ailleurs le plus souvent leur dĂ©ploiement dans les zones sous-dotĂ©es, pour donner envie aux jeunes mĂ©decins de s’y installer par la suite. Il n’y a donc pas d’inquiĂ©tude Ă  avoir sur ce avons d’ailleurs transmis aux diffĂ©rentes unitĂ©s de formation et de recherche UFR de mĂ©decine, ainsi qu’aux agences rĂ©gionales de santĂ© ARS, une instruction leur intimant de publier prochainement la liste des maĂźtres de stage qui pourront s’installer et des agrĂ©ments qui pourront ĂȘtre accordĂ©s. Croyez-moi, nous permettrons Ă  autant de maĂźtres de stage que possible de s’installer nous nous impliquons trĂšs fortement dans ce ne faut toutefois pas confondre cet objectif avec les modalitĂ©s pratiques qui rĂ©gissent la formation continue ni avec les organismes chargĂ©s de l’organiser. Ces derniers peuvent effectivement avoir maille Ă  partir avec certaines Ă©volutions rĂ©centes, qui visent, contrairement Ă  ce que vous indiquez, Ă  simplifier les procĂ©dures et Ă  augmenter le nombre de maĂźtres de stage. Je vous invite donc Ă  Ă©tudier avec clairvoyance la rĂ©forme engagĂ©e, notamment le contenu de l’arrĂȘtĂ© publiĂ© par le des dĂ©serts mĂ©dicaux, chacun ici s’accorde Ă  dire que la France manque de mĂ©decins le Parlement en a dĂ©battu 50 000 fois – et c’est bien normal. Vous ĂȘtes, me semble-t-il, dĂ©putĂ© du Nord. Lorsque vous proposez de limiter l’installation de mĂ©decins dans les zones dĂ©jĂ  bien dotĂ©es, vous suggĂ©rez qu’aucun praticien ne devrait s’installer, pendant cinq Ă  dix ans, dans des villes comme Roubaix ou Lille, qui affichent une densitĂ© de mĂ©decins supĂ©rieure Ă  la moyenne du dĂ©partement et de la rĂ©gion. Je crains que la population et les Ă©lus locaux n’apprĂ©cient que trĂšs modĂ©rĂ©ment une telle revanche, ce qu’il faut faire, c’est former davantage de mĂ©decins – la majoritĂ© a votĂ© la suppression du numerus clausus en 2018 ; c’est simplifier la vie des mĂ©decins et allĂ©ger les charges administratives qui pĂšsent sur eux. Ainsi, nous avons créé 2 000 postes d’assistants mĂ©dicaux en ville, nous encourageons la coopĂ©ration Ă  travers la multiplication des communautĂ©s professionnelles territoriales de santĂ© CPTS et nous soutenons le dĂ©veloppement des compĂ©tences. VoilĂ  des mesures qui fonctionnent. La parole est Ă  M. Jean-Louis Bourlanges. Monsieur le ministre de l’Europe et des affaires Ă©trangĂšres, la commission des affaires Ă©trangĂšres vous entendra sur la crise ukrainienne Ă  dix-sept heures trente. Cette rĂ©union est ouverte Ă  tous les collĂšgues qui souhaiteraient y prendre part. C’est pourquoi je ne vous interrogerai pas ici sur une situation qui appelle un dĂ©bat dĂ©passant le format des questions au veux, en revanche, appeler votre attention sur l’odieuse rĂ©pression qui frappe les opposants, les dĂ©mocrates, les hommes et les femmes libres du Nicaragua, victimes de la vindicte furieuse de Daniel Ortega et de ses hommes de main. M. Marc Le Fur applaudit. Le gĂ©nĂ©ral Hugo Torres, hĂ©ros de la rĂ©volution contre la dictature de Somoza, a rencontrĂ© la mort le 12 fĂ©vrier en prison alors qu’il Ă©tait tenu au secret le plus absolu par les sĂ©ides de Daniel Ortega, qu’il avait pourtant jadis arrachĂ© aux geĂŽles somozistes. Cet homme est mort parce que la rĂ©volution sandiniste est devenue un monstre qui dĂ©vore Ă  la fois ses pĂšres et ses enfants. C’est vrai ! Depuis le mois d’avril 2018, la rĂ©pression orchestrĂ©e par le prĂ©sident Ortega et son Ă©pouse a fait prĂšs de 325 morts et plus de 2 000 blessĂ©s. Plus de 170 opposants politiques ont Ă©tĂ© incarcĂ©rĂ©s. Mardi 1er fĂ©vrier s’est ouvert le procĂšs de ces hommes et de ces femmes. Je pense notamment Ă  Dora Maria TĂ©llez, conscience de la rĂ©volution sandiniste qui, elle aussi, avait aidĂ© Ortega Ă  s’échapper des prisons de France et l’Union europĂ©enne ont contestĂ© la lĂ©gitimitĂ© des Ă©lections qui se sont rĂ©cemment tenues au Nicaragua. Cette situation dramatique interdit l’indiffĂ©rence. Elle exige notre mobilisation morale et politique – celle de la France, de l’Union europĂ©enne et de la communautĂ© internationale tout entiĂšre. Les geĂŽles du Nicaragua n’ont hĂ©las rien Ă  envier Ă  celles des pires dictatures ! Applaudissements sur les bancs du groupe Dem et sur plusieurs bancs des groupes LaREM, LR et Agir ens. La parole est Ă  M. le ministre de l’Europe et des affaires Ă©trangĂšres. Vous avez raison de rappeler la sanglante rĂ©pression des manifestations qui sĂ©vit au Nicaragua, en particulier depuis la réélection frauduleuse de Daniel Ortega le 7 novembre dernier. Le rĂ©gime nicaraguayen s’est dotĂ© d’un arsenal lĂ©gislatif rĂ©pressif, criminalisant toute opposition et permettant l’arrestation de quarante-six personnalitĂ©s d’opposition depuis le mois de juin 2021, dont tous les candidats potentiels Ă  l’élection prĂ©sidentielle, y compris les principaux responsables des partis d’ l’avez soulignĂ©, une vĂ©ritable dĂ©rive rĂ©pressive est Ă  l’Ɠuvre. Elle se traduit par la reprise des procĂšs Ă  huis clos contre ces quarante-six opposants, accusĂ©s de crime de haine et de complot contre l’intĂ©gritĂ© nationale. Dix-huit condamnations ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© prononcĂ©es. Vous avez raison d’invoquer la figure historique du gĂ©nĂ©ral Hugo Torres, dĂ©cĂ©dĂ© Ă  la suite des conditions dĂ©plorables de dĂ©tention qui lui ont Ă©tĂ© infligĂ©es, mĂȘme aprĂšs son France est au rendez-vous et a pris plusieurs initiatives avec ses amis europĂ©ens. D’abord, dans la dĂ©claration de novembre 2021 que vous avez Ă©voquĂ©e, l’Union europĂ©enne a condamnĂ© les conditions dans lesquelles se sont tenues les Ă©lections prĂ©sidentielles et lĂ©gislatives. Puis, en janvier dernier, au moment de l’investiture du prĂ©sident Ortega, elle a adoptĂ© des sanctions contre vingt et un responsables de la rĂ©pression ainsi que contre plusieurs entitĂ©s impliquĂ©es dans les atteintes Ă  l’État de droit. Parmi les personnes visĂ©es figure la vice-prĂ©sidente Rosario Murillo, par ailleurs Ă©pouse du prĂ©sident devons poursuivre cette logique de contestation et de dĂ©nonciation. Croyez bien que la France fera son devoir. La parole est Ă  M. Olivier Falorni. À l’heure oĂč notre prĂ©sence militaire au Mali est questionnĂ©e, voire contestĂ©e, rien ne serait pire que de dire ou de laisser dire que nos soldats sont tombĂ©s lĂ -bas pour rien. Notre action au Sahel doit ĂȘtre saluĂ©e, et non salie, comme tente notamment de le faire la junte militaire aussi illĂ©gitime que corrompue qui a pris le pouvoir au Mali et qui fait des mercenaires prĂ©dateurs du groupe Wagner son bras armĂ©. Nous ne devons jamais oublier que cinquante-huit soldats français sont morts lĂ -bas pour nous protĂ©ger ici. Pour cela, nous devons rendre hommage Ă  leur mĂ©moire, Ă  leurs familles et Ă  leurs camarades de combat. Applaudissements tous les bancs. La crise sanitaire n’a pas fait disparaĂźtre la menace terroriste le djihadisme reste une pandĂ©mie mondiale, dont un des variants islamistes les plus dangereux se trouve au Sahel. Faut-il rappeler que les opĂ©rations Serval puis Barkhane ont sauvĂ© Bamako des groupes armĂ©s djihadistes sous les acclamations du peuple malien, qu’elles ont Ă©liminĂ© des leaders majeurs d’Al-QaĂŻda au Maghreb islamique AQMI et de l’État islamique au Grand Sahara EIGS ?Toutefois, si ces opĂ©rations visaient Ă  contenir la menace terroriste, elles ne pouvaient Ă  elles seules ramener la sĂ©curitĂ© au Sahel. Si la France devait se retirer du Mali, son dĂ©part ne saurait ĂȘtre une fuite, car nous avons un droit – je dirai mĂȘme un devoir – de suite Bamako ne doit pas ĂȘtre notre Kaboul. Partir du Mali ne doit pas nous conduire Ă  nous dĂ©partir de nos responsabilitĂ©s au Sahel mais ĂȘtre l’occasion de mieux rĂ©partir les responsabilitĂ©s entre les autres États de cette question est simple envisagez-vous de quitter le Mali ? Applaudissements sur les bancs du groupe LT et sur plusieurs bancs du groupe SOC. La parole est Ă  M. le ministre de l’Europe et des affaires Ă©trangĂšres. J’ai eu l’occasion, il y a quelques jours, d’invoquer dans cet hĂ©micycle le souvenir des cinquante-trois soldats morts pour la France et pour la libertĂ© du Mali. Merci d’avoir rappelĂ© leur sacrifice. Applaudissements les bancs des groupes LaREM, LR, Dem, SOC, Agir ens, UDI-I et LT. – M. Hubert Wulfranc applaudit aussi. Par ailleurs, la junte, qui s’est accaparĂ© le pouvoir au Mali continue d’ĂȘtre isolĂ©e en Afrique. En effet, la CommunautĂ© Ă©conomique des États d’Afrique occidentale, la CEDEAO, l’a condamnĂ©e en appliquant des mesures de rĂ©torsion Ă©conomique et financiĂšre Ă  son encontre tant que le processus de transition ne permettra pas le retour de la est Ă©galement isolĂ©e vis-Ă -vis de la communautĂ© internationale et des partenaires internationaux, en particulier l’Union europĂ©enne, qui a soutenu les actions menĂ©es par la CEDEAO. Nous devons tirer les consĂ©quences de la rupture politique et opĂ©rationnelle qui est en cours. Cette question est traitĂ©e dans un cadre collectif, qui rĂ©unit EuropĂ©ens et Africains afin de poursuivre autrement la lutte contre le situation ne peut demeurer en l’état, c’est pourquoi nous devons rĂ©articuler trĂšs clairement notre dispositif global afin de poursuivre notre combat au Sahel contre le terrorisme. C’est ce que nous allons faire. Dans cette perspective, le PrĂ©sident de la RĂ©publique recevra demain des leaders europĂ©ens et africains pour amorcer cette rĂ©articulation afin de nous remobiliser contre le terrorisme, contre Daech et contre Al-QaĂŻda, malgrĂ© la junte. Applaudissements sur quelques bancs du groupe LaREM. Il n’a pas rĂ©pondu ! La parole est Ă  M. Fabrice Brun. Ma question s’adresse Ă  M. le Premier ministre. AprĂšs l’explosion de la dette et la chute du pouvoir d’achat, vous venez de battre un nouveau record, celui du dĂ©ficit commercial 84 milliards d’euros, soit le pire dĂ©ficit commercial d’Europe, du jamais vu dans l’histoire de notre pays. C’est vrai ! Ce dĂ©ficit abyssal, qui ne cesse de se creuser depuis 2017, fait voler en Ă©clat votre bilan la France ne va pas mieux aprĂšs cinq ans de Macronie. Manque de compĂ©titivitĂ©, dĂ©localisations, dĂ©sindustrialisations vous n’avez apportĂ© aucune rĂ©ponse structurelle aux maux français. Exclamations sur les bancs du groupe LaREM. Il a raison ! La France continue d’ĂȘtre pillĂ©e par les Chinois – nous leur vendons des arbres, ils nous renvoient des meubles et du parquet –, quand vous ne bradez pas nos pĂ©pites industrielles, comme Alstom vendu aux AmĂ©ricains. Pendant ce temps, les Allemands et les Italiens affichent des excĂ©dents commerciaux insolents alors que l’Espagne est quasiment Ă  l’équilibre. Pourtant, eux aussi importent du gaz et du le Premier ministre, comment avez-vous pu laisser notre dĂ©ficit commercial atteindre ce triste record ? Applaudissements sur les bancs du groupe LR. – M. Boris Vallaud applaudit Ă©galement. Excellent ! La parole est Ă  Mme la ministre dĂ©lĂ©guĂ©e chargĂ©e de l’industrie. Je vous remercie pour vos propos nuancĂ©s qui Ă©clairent le dĂ©bat ! Exclamations vives et prolongĂ©es sur les bancs du groupe LR. Puisque vous avez employĂ© le mot record », parlons des records de la France le million d’emplois créés en cinq ans, le taux de chĂŽmage qui, aprĂšs la crise la plus grave de ce siĂšcle, est au plus bas depuis quinze ans Applaudissements sur les bancs du groupe LaREM ou encore le taux d’emploi des jeunes qui est au plus haut depuis cinquante ans. RĂ©pondez Ă  la question ! Parlons Ă©galement de la rĂ©industrialisation qui succĂšde Ă  la pire pĂ©riode de destruction d’emplois industriels, lors d’une prĂ©cĂ©dente lĂ©gislature, Ă  un moment oĂč votre mouvement politique Ă©tait aux responsabilitĂ©s. C’est vous qui ĂȘtes au pouvoir ! En effet, quand les entreprises ont-elles le plus dĂ©localisĂ© ? Entre 2008 et 2012 – les faits sont tĂȘtus. Exclamations sur les bancs du groupe LR. – Applaudissements sur quelques bancs du groupe LaREM. Quand le dĂ©ficit s’est-il creusĂ© ? Depuis 2000, notamment sous l’effet de vos donc un peu plus nuancĂ© et cĂ©lĂ©brons le fait que notre Ă©conomie repart, que son taux de croissance est le plus Ă©levĂ© en Europe, que le taux de chĂŽmage est le plus bas depuis quinze ans et que nous allons continuer dans ce sens. Applaudissements sur les bancs des groupes LaREM et Dem. – Exclamations sur les bancs du groupe LR et sur plusieurs bancs du groupe SOC. La parole est Ă  M. Fabrice Brun. Nous aurions pu entendre un mea culpa , nous avons entendu de la propagande Ă©lectorale. Ne vous dĂ©plaise, le dĂ©ficit commercial s’élĂšve Ă  84 milliards – les chiffres sont tĂȘtus. VoilĂ  votre bilan ! Assumez ! Nous aimerions vous entendre sur des questions prĂ©cises, par exemple le transport maritime, secteur qui a connu une envolĂ©e inĂ©dite des tarifs et des dĂ©lais. Quel soutien concret apportez-vous Ă  nos petites entreprises qui dĂ©pendent de l’import-export, coincĂ©es entre retards, pĂ©nuries et augmentation des prix des matiĂšres premiĂšres, souvent multipliĂ©s par deux ? Quelle suite donnez-vous Ă  nos propositions concrĂštes, vitales pour les entreprises françaises et pour notre balance commerciale, consistant, d’une part, Ă  sacraliser les 247 millions d’euros du plan de relance pour l’export, d’autre part, Ă  redĂ©ployer les crĂ©dits non consommĂ©s de l’assurance prospection vers les chĂšques relance export ? Applaudissements sur les bancs du groupe LR. Cela fait des annĂ©es que nous le disons ! Assumez votre responsabilitĂ© ! La parole est Ă  Mme la ministre dĂ©lĂ©guĂ©e. Rassurez-vous, notre politique en faveur de l’export, menĂ©e avec Franck Riester, va se poursuivre. Exclamations sur les bancs du groupe LR. Au-delĂ  des prĂšs de 250 millions d’euros que vous avez citĂ©s, j’aimerais mentionner les 35 milliards d’euros que nous allons encore mobiliser pour soutenir notre industrie. Ne nous trompons pas de combat. Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe LaREM. La parole est Ă  Mme Natalia Pouzyreff. Monsieur le ministre de l’Europe et des affaires Ă©trangĂšres, alors qu’une crise aiguĂ« se joue entre l’Ukraine et la Russie, cette derniĂšre ayant dĂ©ployĂ© plus de 100 000 hommes Ă  la frontiĂšre, l’éventualitĂ© d’un conflit armĂ© sur le sol europĂ©en est l’heure oĂč nous dĂ©battons, le cours des Ă©vĂ©nements demeure incertain. Les États-Unis ont annoncĂ© que l’invasion russe de l’Ukraine Ă©tait imminente mais aussi indiquĂ© qu’ils ne mobiliseraient pas de troupes pour la dĂ©fendre. Quant au prĂ©sident Poutine, il continue de souffler le chaud et le froid. Le piĂšge se referme donc sur l’Ukraine et affecte plus gĂ©nĂ©ralement la stabilitĂ© de l’Europe europĂ©enne ne pouvait se tenir Ă  l’écart des discussions entre nations. Nous nous fĂ©licitons que le prĂ©sident Emmanuel Macron, en sa qualitĂ© de prĂ©sident du Conseil de l’Union europĂ©enne, ait pris l’initiative de rencontrer les prĂ©sidents Poutine et Zelensky, aprĂšs concertation avec l’ensemble de ses partenaires europĂ©ens, notamment le chancelier allemand Scholz qui se trouve en ce moment mĂȘme Ă  Moscou, et en liaison Ă©troite avec le prĂ©sident pour l’Union, Ă  travers cette crise, est bien de faire preuve de solidaritĂ© et d’unitĂ©, de parler d’une mĂȘme voix et de rĂ©affirmer la primautĂ© du droit international. L’Union, aux cĂŽtĂ©s de l’OTAN, doit Ă©galement montrer aux pays de sa frontiĂšre orientale que leur sĂ©curitĂ© est encore le ministre, alors que la Russie cherche Ă  obtenir des garanties de sĂ©curitĂ© et entame une forme de retrait de ses troupes, quels sont les voies et moyens diplomatiques dĂ©ployĂ©s aux niveaux français et europĂ©en pour poursuivre le dialogue amorcĂ© par le prĂ©sident français et encourager la dĂ©sescalade ? À court terme, quel rĂŽle peut jouer le format Normandie ? Et que peut-on attendre du sommet europĂ©en qui devrait se tenir en urgence dans les jours Ă  venir ? Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe LaREM. La parole est Ă  M. le ministre de l’Europe et des affaires Ă©trangĂšres. Vous avez raison de souligner la gravitĂ© de la situation. Dans cette pĂ©riode, notre action se fonde sur trois principes. Le premier est la fermetĂ©. Nous demandons le respect des principes fondamentaux qui structurent la sĂ©curitĂ© et la stabilitĂ© en Europe, en particulier le plein respect de l’intĂ©gritĂ© territoriale de l’Ukraine. Si la Russie devait choisir l’escalade plutĂŽt que le dialogue, nous serions prĂȘts Ă  y rĂ©pondre de maniĂšre ferme avec nos partenaires europĂ©ens. Des sanctions fortes seraient imposĂ©es rapidement et nous ferions les gestes nĂ©cessaires pour rassurer nos alliĂ©s au sein de l’ et la solidaritĂ© constituent le deuxiĂšme principe. Nous devons faire preuve d’unitĂ© avec nos partenaires proches, Ă  commencer par les partenaires europĂ©ens. Nous sommes en relation avec eux, y compris dans le cadre de la prĂ©sidence du Conseil de l’Union europĂ©enne puisque nous faisons de cette question une prioritĂ©. Depuis une dizaine de jours, j’ai ainsi eu l’occasion de rencontrer tous mes collĂšgues Ă  plusieurs nous devons Ă©galement faire preuve d’unitĂ© avec nos partenaires transatlantiques. Notre relation avec eux doit ĂȘtre marquĂ©e par la transparence. Nos Ă©changes sont rĂ©guliers – cet aprĂšs-midi encore, je dialoguais avec mon collĂšgue Antony devons aussi tĂ©moigner de notre solidaritĂ© avec l’Ukraine. C’est la raison pour laquelle le PrĂ©sident de la RĂ©publique a souhaitĂ© que nous accompagnions ce pays dans les difficultĂ©s qu’il troisiĂšme principe est le dialogue, lequel doit ĂȘtre conduit de maniĂšre obstinĂ©e et avec exigence mĂȘme s’il est parfois trĂšs Ă©prouvant. Le dĂ©placement qu’a souhaitĂ© faire le PrĂ©sident de la RĂ©publique Ă  Moscou et Ă  Kiev s’inscrit dans cette dynamique, dans cette logique. Seul le dialogue permettra la dĂ©sescalade. C’est l’objet de la mission du chancelier allemand aujourd’hui Ă  Moscou, en espĂ©rant qu’elle puisse aboutir Ă  une discussion gĂ©nĂ©rale sur les garanties que nous souhaitons pour l’Europe. La parole est Ă  M. Jean-Marie Sermier. Monsieur le Premier ministre, nous avons assistĂ© Ă  un revirement Ă  180 degrĂ©s du PrĂ©sident de la RĂ©publique au sujet du nuclĂ©aire. Eh oui ! N’oublions pas que la ministre de la transition Ă©nergĂ©tique actuelle jugeait en 2018 complĂštement aberrant » et totalement absurde » d’envisager la construction de nouveaux rĂ©acteurs nuclĂ©aires. C’est vrai ! Elle l’a dit ! N’oublions pas que le PrĂ©sident de la RĂ©publique, qui s’improvise aujourd’hui, d’un seul coup, pronuclĂ©aire, fermait Fessenheim en 2018 et annonçait la suppression de quatorze rĂ©acteurs d’ici Ă  2035. Eh oui ! N’oublions pas que, pendant cinq ans, les dĂ©putĂ©s Les RĂ©publicains ont Ă©tĂ© les seuls Ă  dĂ©fendre le nuclĂ©aire. Eh oui ! Nous avons rĂ©clamĂ© des investissements massifs dans de nouveaux rĂ©acteurs quand votre majoritĂ© s’obstinait Ă  rĂ©duire la part de l’électricitĂ© produite par le nuclĂ©aire. Voulez-vous nous rendre dĂ©pendants du gaz russe et du charbon ?À quelques semaines de l’élection prĂ©sidentielle, le candidat Macron nous a enfin donnĂ© raison. Cette soudaine conversion au nuclĂ©aire – peut-ĂȘtre sur son chemin de Damas – constitue l’un des plus spectaculaires retournements de veste de toute la Ve RĂ©publique. Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe LR. RĂ©sultat votre en mĂȘme temps » nous a fait perdre cinq ans. C’est un quinquennat perdu
 Un de perdu, un de retrouvĂ© ! 
pour notre souverainetĂ© Ă©nergĂ©tique et industrielle. C’est aussi un quinquennat perdu pour le climat puisque vous avez Ă©tĂ© obligĂ©s de rĂ©activer les centrales Ă  charbon alors que le nuclĂ©aire est une Ă©nergie entiĂšrement dĂ©carbonĂ©e. C’est la ministre du charbon ! C’est enfin un quinquennat perdu pour le pouvoir d’achat des Français alors que l’investissement dans le nuclĂ©aire aurait permis de faire baisser la facture Ă©nergĂ©tique de nos concitoyens. Vive la CommunautĂ© europĂ©eenne du charbon et de l’acier, la CECA ! Alors, monsieur le Premier ministre, pourquoi tout ce temps perdu faute d’une vision et de constance ? Applaudissements sur les bancs du groupe LR. C’est honteux ! La parole est Ă  Mme la ministre de la transition Ă©cologique. Et du charbon ! Elle a mangĂ© son chapeau ! Tout le monde peut avoir l’opinion qu’il souhaite sur un sujet. Ce qu’on attend des responsables politiques, a fortiori quand ils gouvernent, c’est qu’ils aient une vision Ă©tayĂ©e par des nous avons perdu du temps pendant des annĂ©es, c’est justement Ă  cause des bagarres entre ceux qui disaient qu’il faudrait du nuclĂ©aire partout et ceux qui disaient qu’il faudrait de l’énergie renouvelable partout. Exclamations prolongĂ©es sur les bancs du groupe LR. Vous avez oubliĂ© que vous aviez fait partie des Verts ! Personne n’avait alors eu le courage de demander clairement quels Ă©taient les besoins et les enjeux et comment nous pourrions y faire face. Ça ne change rien, vous vous ĂȘtes trompĂ©e ! Nous avons eu ce courage en demandant notamment Ă  RTE, le rĂ©seau de transport d’électricitĂ©, et Ă  l’Agence internationale de l’énergie, une fois l’accord de Paris ratifiĂ©, donc une fois que des objectifs de neutralitĂ© carbone avaient Ă©tĂ© fixĂ©s pour 2050, de nous dire quels Ă©taient les besoins et comment nous pourrions y faire face. Girouette ! Ensuite, aprĂšs avoir examinĂ© la situation et fort de deux ans de travail scientifique et technique, le PrĂ©sident de la RĂ©publique a pu choisir entre les diffĂ©rentes options proposĂ©es. Être un responsable politique, c’est cela, ce n’est pas parler dans le vide. C’est ce qu’attendent nos stratĂ©gie nous permettra, premiĂšrement, d’atteindre la neutralitĂ© carbone en 2050, deuxiĂšmement, de faire face aux besoins de la population. Si nous vous avions Ă©coutĂ©s, monsieur Sermier et mesdames et messieurs de l’opposition, nous n’aurions rien fait en matiĂšre d’énergie renouvelable. Car, en effet, sur cette question, nous avons perdu plusieurs dĂ©cennies et c’est d’ailleurs pour cette raison que, si nous continuons d’adopter des postures comme vous le faites, la France connaĂźtra des black-out dans dix ans. Or la stratĂ©gie du black-out n’est pas celle du PrĂ©sident de la RĂ©publique ni du Gouvernement. Notre stratĂ©gie consiste Ă  avoir une vision claire. Madame la ministre, je vous remercie
 Celle-ci a Ă©tĂ© exposĂ©e la semaine derniĂšre Ă  Belfort. Au moins nos concitoyens peuvent-ils compter sur une politique solide. Applaudissements sur les bancs des groupes LaREM et Dem. – Exclamations sur les bancs du groupe LR. – M. David Habib s’exclame Ă©galement. Chers collĂšgues, par respect pour les membres de cet hĂ©micycle, pour les nombreuses personnes prĂ©sentes aujourd’hui dans les tribunes et pour toutes celles et tous ceux qui suivent nos dĂ©bats, je vous demande de poser vos questions et d’écouter les rĂ©ponses dans le calme. La parole est Ă  Mme Isabelle Santiago. L’ensemble du secteur social et mĂ©dico-social, c’est-Ă -dire les professionnels qui assurent l’accueil et l’accompagnement des personnes ĂągĂ©es, des personnes en situation de handicap ou de prĂ©caritĂ© et des jeunes de la protection de l’enfance, est Ă  bout de souffle – j’ai souvent eu l’occasion de le dire la veille de la confĂ©rence sur les mĂ©tiers du social et du mĂ©dico-social de ce vendredi 18 fĂ©vrier, les rĂ©ponses annoncĂ©es en janvier ne suffisent fĂ©dĂ©rations comme les associations l’ont dit et ont manifestĂ© Ă  ce sujet ce mois-ci. Les dĂ©gĂąts sont bel et bien lĂ  il manque 10 % Ă  15 % de personnel, plus de 60 000 postes Ă©tant vacants ; de plus en plus nombreux sont ceux qui quittent le secteur du mĂ©dico-social et ce sont les plus fragiles qui en paient le prix, Ă  savoir les personnes dĂ©pendantes, les enfants au titre de la protection de l’enfance et les personnes porteuses de handicap. Monsieur le Premier ministre, vous pouvez Ă©changer avec tous ceux qui travaillent dans le secteur, qu’ils soient dirigeants d’association ou des professionnels, le constat est le mĂȘme il faut un vĂ©ritable big bang en cette fin de quinquennat au terme de la confĂ©rence du 18 fĂ©vrier. Car l’attente est majeure concernant l’une des problĂ©matiques souvent Ă©voquĂ©e lors du SĂ©gur. Beaucoup a Ă©tĂ© fait Ă  cette occasion, mais il y a eu des iniquitĂ©s dans le champ du social les primes n’y sont pas toutes les mĂȘmes, non plus que les revalorisations et les formations ; beaucoup est attendu et demandĂ©. Il est tout Ă  fait injuste, j’ai dĂ©jĂ  eu l’occasion de le souligner, que seule une partie des professionnels ait perçu la prime SĂ©gur et, vous le savez aussi trĂšs bien, que les dotations aux associations ne soient pas suffisantes pour qu’elles puissent financer cette prime, via les collectivitĂ©s le Premier ministre, cette confĂ©rence tant attendue en cette pĂ©riode de campagne prĂ©sidentielle devra aboutir Ă  des mesures d’urgence et Ă  des investissements supplĂ©mentaires. Applaudissements sur les bancs du groupe SOC. La parole est Ă  M. le ministre des solidaritĂ©s et de la santĂ©. Je vous sais grĂ© de reconnaĂźtre que le SĂ©gur de la santĂ© a Ă©tĂ© une avancĂ©e importante. On peut ainsi penser que, si on le mettait Ă  nouveau au vote deux ans aprĂšs, il emporterait cette fois l’assentiment gĂ©nĂ©ral de cette assemblĂ©e ! Mais j’entends bien qu’il n’est jamais trop tard pour reconnaĂźtre le chemin parcouru, et je vous en remercie Ă  puis je rappelle que le pĂ©rimĂštre du SĂ©gur a Ă©tĂ© Ă©largi plusieurs fois on parlait au dĂ©but, souvenez-vous, uniquement des blouses blanches Ă  l’hĂŽpital, on a dĂ©cidĂ© ensuite qu’il devait concerner tous les mĂ©tiers de l’hĂŽpital, mais comme on ne peut pas envisager l’hĂŽpital sans le mĂ©dico-social, et sachant que celui-ci comporte plusieurs branches, il a donc fallu revenir encore sur le dispositif. C’est ce qu’on appelait les oubliĂ©s du SĂ©gur ». Ils sont nombreux ! Le Premier ministre a confiĂ© Ă  ce sujet une mission Ă  Michel Laforcade, qui a rĂ©uni l’ensemble des acteurs et nous a remis une feuille de route qui a fait l’objet d’une approbation majoritaire des syndicats, notamment la CFDT, Force ouvriĂšre et l’UNSA. Je souligne Ă  cet Ă©gard que nous avons eu Ă  chaque Ă©tape le soutien majoritaire des syndicats dans la fonction publique et dans le secteur privĂ© non lucratif. Un gros travail a Ă©tĂ© fait avec Sophie Cluzel, Brigitte Bourguignon et Adrien Taquet pour inclure dans le dispositif encore davantage de restait, vous l’avez dit, beaucoup de professionnels dans le secteur social ou mĂ©dico-social encore en marge des revalorisations au titre du SĂ©gur. Je vous rappelle au passage qu’il ne s’agit pas de primes mais de hausses de salaires, la diffĂ©rence Ă©tant que ces derniĂšres comptent pour la retraite car elles sont intĂ©grĂ©es directement et totalement au revenu. Exactement ! La formule du SĂ©gur, c’est bien des hausses de salaire. Le Premier ministre a souhaitĂ© rĂ©unir l’ensemble des parties prenantes, ce vendredi, pour leur apporter des rĂ©ponses Ă  cet Ă©gard. Je ne vais Ă©videmment pas Ă©grener ici ce qu’il va annoncer, mais vous verrez que, lĂ  aussi, le message aura Ă©tĂ© entendu et que des avancĂ©es consĂ©quentes vont ĂȘtre rĂ©alisĂ©es. Vous dites que les rĂ©ponses que nous avons apportĂ©es ne sont pas satisfaisantes, mais vous ne les connaissez pas encore
 Patience plus que trois jours. La parole est Ă  Mme Liliana Tanguy. Ma question s’adresse au ministre de l’Europe et des affaires Ă©trangĂšres, et j’y associe mes collĂšgues Sophie Panonacle, Lionel Causse et Didier Le semaine derniĂšre s’est tenu le premier One Ocean Summit ; c’était Ă  Brest, pointe avancĂ©e de l’Europe sur l’Atlantique, devenue capitale mondiale de l’ocĂ©an. Cet Ă©vĂ©nement, organisĂ© Ă  l’initiative du chef de l’État dans le cadre de la prĂ©sidence française de l’Union EuropĂ©enne, a permis d’aboutir aux treize engagements de Brest pour l’OcĂ©an. DĂ©putĂ©e du FinistĂšre et impliquĂ©e dans les enjeux de stratĂ©gie maritime, j’ai participĂ© avec grand intĂ©rĂȘt Ă  ce sommet rassemblant quarante et un États, des reprĂ©sentants de la sociĂ©tĂ© civile et des entreprises engagĂ©es en faveur de l’ocĂ©an et de la protection de la biodiversitĂ© marine. Comme vous l’avez alors soulignĂ©, monsieur le ministre, les mers et les ocĂ©ans sont tout Ă  la fois des biens communs en danger et des espaces contestĂ©s. Les mers et les ocĂ©ans couvrent plus de 70 % de la surface de notre planĂšte, constituent un puits Ă  carbone inestimable et, vĂ©ritable poumon de l’humanitĂ©, produisent plus de 50 % de l’oxygĂšne, rĂ©gulent le climat et les grands Ă©quilibres environnementaux. Les mers et les ocĂ©ans sont aussi des espaces de fortes tensions gĂ©opolitiques et de rivalitĂ© stratĂ©gique trait d’union entre les peuples, ils constituent un espace d’intense compĂ©tition Ă©conomique, 80 % du commerce mondial s’effectuant par voie maritime. La France, deuxiĂšme zone Ă©conomique exclusive au monde, puissance maritime et ocĂ©anique de premier plan, a la capacitĂ© de promouvoir une meilleure gouvernance des mers et des ocĂ©ans. C’est le sens de la dĂ©claration commune interparlementaire Ă©tablie Ă  l’initiative du prĂ©sident Richard le ministre, la communautĂ© scientifique nous alerte. Cette mini-COP des ocĂ©ans marque-t-elle le dĂ©but d’une prise de conscience de notre responsabilitĂ© partagĂ©e ? On ne peut plus attendre car, malgrĂ© son immensitĂ©, la patience de l’ocĂ©an n’est pas infinie. Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe LaREM. La parole est Ă  M. le ministre de l’Europe et des affaires Ă©trangĂšres. Vous avez raison de souligner l’importance du sommet de Brest sur l’ocĂ©an. Il s’agissait de relever le niveau d’ambition de la communautĂ© internationale Ă  l’égard des enjeux de pollution et de surexploitation des ocĂ©ans dans le cadre du changement climatique. Il y a eu une vraie mobilisation, que traduisait la prĂ©sence d’une vingtaine de chefs d’État et de gouvernement, de beaucoup d’organisations internationales, d’organismes de recherche et d’ONG. Et je crois que l’objectif fixĂ© Ă  Marseille par le PrĂ©sident de la RĂ©publique a Ă©tĂ© atteint puisque ce rendez-vous a permis des avancĂ©es que vous avez soulignĂ©es, par les treize engagements pris sur les quatre grands thĂšmes du voudrais surtout souligner trois engagements qui me semblent majeurs. Le premier, c’est celui en faveur de la protection de la haute mer par le biais du futur traitĂ© sur la biodiversitĂ© au-delĂ  de la juridiction nationale, dit BBNJ, actuellement nĂ©gociĂ© Ă  l’ONU et dont j’espĂšre la concrĂ©tisation d’ici la fin de l’annĂ©e, ce qui devrait aboutir Ă  une gouvernance de la haute mer. C’est un acte extrĂȘmement important et les chefs d’État et de gouvernement de nombreux autres pays se sont montrĂ©s solidaires de la France Ă  cet avancĂ©e significative la dĂ©cision de renforcer la protection de la biodiversitĂ© dans la prĂ©paration de la COP15 de Kunming, en particulier en rĂ©fĂ©rence aux cibles de protection de 30 % des mers et des terres – en l’occurrence des zones maritimes. L’objectif a Ă©tĂ© soutenu explicitement par quatre-vingt-cinq troisiĂšme avancĂ©e est encore bien plus d’actualitĂ© puisqu’il s’agit de la lutte contre la pollution plastique. J’ai retenu la forte mobilisation des banques, qui vont engager 4 milliards d’euros Ă  cet effet, mais aussi le lancement d’un processus de nĂ©gociations en vue d’aboutir Ă  un texte contraignant pour lutter contre la pollution plastique dans les mers et dans les ocĂ©ans. Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe LaREM. La parole est Ă  M. Nicolas Dupont-Aignan. Ma question s’adresse Ă  M. le Premier prix des carburants a de nouveau battu un record
 Loin des mĂ©tropoles, des millions de Français qui ont besoin de leur voiture pour aller travailler, sans mĂȘme parler des artisans, subissent de plein fouet cette augmentation ! Bien sĂ»r, celle-ci s’explique en partie par l’élĂ©vation du prix du baril, mais les taxes, qu’il s’agisse de la taxe intĂ©rieure de consommation sur les produits Ă©nergĂ©tiques – la TICPE – ou de la TVA sur son produit, reprĂ©sentent aujourd’hui presque 60 % du prix total, soit prĂšs de 1 euro Ă  la pompe ! Au moment oĂč les Français souffrent tant de la baisse de leur pouvoir d’achat due Ă  l’inflation, comment accepter que votre gouvernement profite sciemment de la hausse du prix des carburants pour engranger des recettes budgĂ©taires supplĂ©mentaires ?Depuis des annĂ©es, je propose la suppression de la TVA sur la TICPE, c’est-Ă -dire de la taxe sur la taxe, car c’est une aberration qui reprĂ©sente 15 centimes par litre. Cela permettrait Ă  nos concitoyens automobilistes d’économiser 7 euros sur un question est trĂšs simple pourquoi refusez-vous cette mesure de bon sens et d’allĂ©ger ainsi la peine de ceux qui travaillent ? La parole est Ă  M. le ministre dĂ©lĂ©guĂ© chargĂ© des comptes publics. Par votre question, Ă  laquelle j’ai dĂ©jĂ  rĂ©pondu, vous me permettez de rappeler l’intĂ©gralitĂ© des mesures que le Gouvernement a adoptĂ©es pour rĂ©pondre Ă  l’augmentation du prix de l’énergie. Nous n’avons en effet pas attendu votre question pour agir rapidement et avec la fin du mois de septembre, le Premier ministre a annoncĂ© que les mĂ©nages bĂ©nĂ©ficiaires du chĂšque Ă©nergie recevraient un chĂšque Ă©nergie supplĂ©mentaire de 100 euros, qui a Ă©tĂ© versĂ© au mois de la discussion du budget, nous avons aussi proposĂ© de plafonner l’augmentation du prix de l’électricitĂ© Ă  4 %, ainsi que celle du prix du gaz, et le Parlement a adoptĂ© les dispositions fiscales en consĂ©quence, en baissant par exemple la TICFE – la taxe intĂ©rieure sur la consommation finale d’électricitĂ©. De mĂȘme, le Parlement a votĂ© Ă  notre initiative le versement d’une indemnitĂ© inflation Ă  chaque Français gagnant moins de 2 000 euros nets par mois, soit 38 millions de nos compatriotes, y compris des indĂ©pendants et artisans. Cette indemnitĂ© est en cours de versement, plus de 20 millions de Français l’ont dĂ©jĂ  plus tard qu’il y a quinze jours, le barĂšme kilomĂ©trique, qui concerne tout particuliĂšrement les indĂ©pendants que vous avez Ă©voquĂ©s, a Ă©tĂ©, lui aussi, revu Ă  la hausse, Ă  hauteur de 10 %.Tout cela reprĂ©sente 15 milliards d’euros de dĂ©penses supplĂ©mentaires. On est bien loin de votre affirmation selon laquelle l’État se fait de l’argent sur la crise Ă©nergĂ©tique. Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe LaREM. La parole est Ă  M. Nicolas Dupont-Aignan. Je vous ferai remarquer que je vous ai parlĂ© de l’essence et du gazole, pas de l’électricitĂ©. Je vous ferai remarquer aussi que les 100 euros ne couvrent pas le surcroĂźt de dĂ©penses, qui reprĂ©sente une somme considĂ©rable pour des gens au SMIC obligĂ©s de faire le plein toutes les semaines. Je note enfin que le ministre de l’économie et des finances, qui refuse de baisser ces taxes, n’a pas refusĂ© d’en supprimer une autre quand il s’agissait de l’impĂŽt sur la fortune, et ce pour un montant de plusieurs milliards d’euros. Mais les automobilistes, eux, sont toujours les vaches Ă  lait du Gouvernement ! Tout Ă  fait ! La parole est Ă  M. le ministre dĂ©lĂ©guĂ©. Je vous ferai pour ma part remarquer que vous mĂ©langez les choux et les carottes Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe LaREM et que vous ne manquez pas une occasion – trop rare Ă  votre goĂ»t, je le sais – de faire de la politique. Je remarque aussi que, pour vous, 15 milliards d’euros, cela ne compte pas. Et je note surtout que, pendant tout le dĂ©bat budgĂ©taire, vos propositions se rĂ©sumaient Ă  rien. MĂȘmes mouvements. La parole est Ă  Mme Mathilde Panot. Monsieur le Premier ministre, le cauchemar d’Emmanuel Macron porte un nom la dĂ©mocratie. Exclamations sur quelques bancs du groupe LaREM. Car en dĂ©mocratie, le jour d’une Ă©lection, la voix d’un Gaulois rĂ©fractaire pĂšse autant dans l’urne que celle d’un des amis milliardaires du prĂ©sident ; ne lui en dĂ©plaise, dans l’isoloir, la voix de l’homme le plus riche de France, Bernard Arnault, Ă©quivaut Ă  celle de Jojo le gilet jaune, Ă  celle d’un non-vaccinĂ©, d’une chĂŽmeuse ou d’un rien !DĂšs lors la stratĂ©gie d’Emmanuel Macron est claire il faudrait que seuls les riches aillent voter. Eh oui ! La preuve les Français ont jusqu’au 4 mars pour s’inscrire sur les listes Ă©lectorales, mais avez-vous fait une campagne nationale d’inscription sur les listes ? Non, surtout pas ! AprĂšs tout, il serait dommage que ces personnes non ou mal inscrites chassent le prĂ©sident des riches. Alors chut, silence ! Il ne faudrait pas Ă©bruiter le fait qu’il ne leur reste que dix-sept jours pour s’inscrire. Car qui sont-ils ? Les jeunes et les plus pauvres du pays, les mĂȘmes qui ont souffert de votre politique. Mais catastrophe pour vous ils sont au total 13 millions ! Oui, vous avez peur du peuple qui vote. Car 109 milliardaires ne pĂšsent rien face aux 7 millions de chĂŽmeurs, face aux 8 millions de Français qui ont faim et aux 12 millions qui ont froid. Oui, que le peuple aille voter n’arrangerait pas vos affaires ! Au premier tour de l’élection prĂ©sidentielle de 2017, Emmanuel Macron rĂ©coltait 8 millions et demi de voix, 12 millions de nos concitoyens Ă©tant alors non ou mal inscrits, sans parler des 10 millions d’abstentionnistes. Faites le compte il y a de quoi faire couler votre start-up nation !Je le dis aux concitoyens qui nous Ă©coutent ou qui nous liront quand les dĂ©goĂ»tĂ©s partent de la politique, il ne reste que les dĂ©goĂ»tants ! Mais voici la bonne nouvelle si vous dĂ©cidez de vous inscrire sur les listes Ă©lectorales et de vous rendre aux urnes, vous pourrez alors virer Emmanuel Macron et les dĂ©putĂ©s macronistes !Une dĂ©mocratie sans le peuple, voilĂ  ce qui vous fait rĂȘver, monsieur le Premier ministre ; que le peuple aille voter, voilĂ  ce qui vous effraie ! Le peuple a choisi ! La parole est Ă  M. le Premier ministre. Madame la prĂ©sidente Panot, je ne suis pas sĂ»r que je vous confierai cet aprĂšs-midi ce qui me fait rĂȘver
 Je vais en revanche essayer de rĂ©pondre factuellement Ă  certains Ă©lĂ©ments de votre est vrai que 6 % de nos concitoyens en Ăąge de voter ne sont pas inscrits sur les listes Ă©lectorales, et c’est une rĂ©elle prĂ©occupation. Je ne partage pas votre diagnostic, mais votre constat. C’est une difficultĂ© Ă  laquelle le Gouvernement, en particulier le ministre de l’intĂ©rieur et la ministre dĂ©lĂ©guĂ©e MarlĂšne Schiappa, s’attaque de façon d’abord, je veux rappeler devant la reprĂ©sentation nationale que nous avons Ă©largi la pĂ©riode d’inscription sur les listes Ă©lectorales
 Eh oui ! 
jusqu’au 2 mars par internet et jusqu’au 4 mars en ailleurs, nous avons lancĂ© un site internet dĂ©diĂ©, car les dĂ©fauts d’inscription concernent surtout les plus jeunes de nos concitoyens, mĂȘme s’ils ne sont pas les seuls. Je pense au site qui centralise l’ensemble des dĂ©marches relatives aux Ă©lections. Depuis son lancement, il y a trois semaines, prĂšs de 600 000 personnes s’y sont dĂ©jĂ  connectĂ©es, ce qui a eu pour consĂ©quence des inscriptions sur les listes avons Ă©galement rendu le vote plus facile en numĂ©risant les procĂ©dures de procuration. Une autre plateforme en ligne, permet Ă  tous nos concitoyens de donner une procuration Ă  un proche, partout sur le territoire, grĂące Ă  la nous avons proposĂ© une nouvelle carte Ă©lectorale. Un QR code permet d’accĂ©der en direct Ă  toutes les informations relatives Ă  l’ profite de cette occasion pour annoncer Ă  la reprĂ©sentation nationale que, le 25 fĂ©vrier, nous lancerons une grande campagne institutionnelle d’incitation au vote et Ă  l’inscription sur les listes Ă©lectorales. Le 25 fĂ©vrier ! Il serait temps ! Nous mobiliserons des artistes, des effecteurs, et nous souhaitons Ă©videmment que cette campagne soit relayĂ©e par les rĂ©seaux sociaux de proximitĂ© dont vous connaissez tous l’influence aujourd’ gĂ©nĂ©ralement, deux missions ont Ă©tĂ© créées sur ce sujet pour apporter des rĂ©ponses structurelles. La mission d’information que vous avez dĂ©cidĂ©e, monsieur le prĂ©sident, Ă  la suite des Ă©lections rĂ©gionales et dĂ©partementales, confiĂ©e Ă  M. Xavier Breton et M. StĂ©phane Travert, respectivement prĂ©sident et rapporteur, dont les conclusions ont Ă©tĂ© remises mi-dĂ©cembre. C’était pas terrible ! Il n’en est pas sorti grand-chose ! J’ai moi-mĂȘme saisi le CESE – Conseil Ă©conomique, social et environnemental – sur la question de l’abstention des jeunes aux Ă©lections afin qu’il fasse des prĂ©conisations. Son avis est attendu pour le mois de mars prochain. Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe LaREM. La parole est Ă  M. Jean-Claude Bouchet. AprĂšs quinze ans de mandat, je pose ma derniĂšre question au Gouvernement. Applaudissements sur les bancs du groupe LR. – M. Thierry Benoit applaudit Ă©galement. Je souhaite que cette assemblĂ©e retrouve les valeurs de respect rĂ©publicain M. Marc Le Fur applaudit que nous avons connues dans l’ancien monde entre la majoritĂ© et l’opposition, mais aussi Ă  l’égard des agents de l’AssemblĂ©e. Applaudissements sur les bancs du groupe LR. Monsieur le ministre de l’Europe et des affaires Ă©trangĂšres, depuis 1945, la France s’est imposĂ©e au premier rang des puissances, grĂące au gĂ©nĂ©ral de Gaulle. Cofondatrice de l’Organisation des Nations unies ONU, elle a pu jouer un rĂŽle moteur sur la scĂšne internationale. Cependant, force est de constater aujourd’hui qu’elle a perdu les qualitĂ©s qui faisaient sa puissance et sa aprĂšs-midi, permettez-moi, monsieur le ministre, de vous parler encore de la Russie. Dans la crise russo-ukrainienne, comment se faire entendre par la Russie aprĂšs la politique inefficace de sanctions et d’isolement que nous avons collectivement mise en Ɠuvre aprĂšs 2014 ? Depuis l’an passĂ©, les tensions vont croissant entre l’Ukraine et la Russie, tandis que Moscou et Washington dialoguent sur l’avenir de la sĂ©curitĂ© du continent europĂ©en. Vous connaissez les chiffres plus de 120 000 soldats russes massĂ©s Ă  la frontiĂšre orientale de l’Ukraine font craindre un possible affrontement. Dans cette situation, l’Europe peine Ă  trouver sa place et la France se voit marginalisĂ©e dans des discussions stratĂ©giques qui nous concernent pourtant directement. On constate l’échec du multilatĂ©ralisme qui, de l’ONU Ă  l’OSCE – Organisation pour la sĂ©curitĂ© et la coopĂ©ration en Europe –, ne parvient plus Ă  prĂ©venir les conflits et Ă  limiter les politiques unilatĂ©rales de certains manque de dialogue et de coordination nous fragilise. Les choix de la France apparaissent trop souvent comme la volontĂ© non concertĂ©e du PrĂ©sident de la RĂ©publique, ignorant les inquiĂ©tudes de la reprĂ©sentation nationale et des services ces raisons, je vous demande de bien vouloir prĂ©ciser la politique française Ă  l’égard de la Russie. Quel est votre sentiment au sujet de la volontĂ© ukrainienne d’adhĂ©rer Ă  l’OTAN, eu Ă©gard Ă  notre refus, en 2008, d’accorder Ă  Kiev le statut de candidat ? Applaudissements sur les bancs du groupe LR. La parole est Ă  M. le ministre de l’Europe et des affaires Ă©trangĂšres. Monsieur Jean-Claude Bouchet, je salue votre engagement politique au sein de cette ĂȘtes prĂ©occupĂ© par les tensions graves qui existent aujourd’hui aux frontiĂšres de l’Ukraine. Dans ce contexte, nous avons trois prioritĂ©s. La premiĂšre consiste Ă  enrayer la dynamique de l’escalade. Le PrĂ©sident de la RĂ©publique s’est beaucoup mobilisĂ© en la matiĂšre. Avec beaucoup de rĂ©sultats ! J’ai observĂ©, depuis quelques heures, quelques inflexions,
 GrĂące Ă  Olaf Scholz ! 
à la fois chez mon homologue russe, SergueĂŻ Lavrov, et chez le ministre de la dĂ©fense, SergueĂŻ ChoĂŻgou, concernant tant le dialogue Ă  reprendre que le retrait potentiel de certaines unitĂ©s militaires. Les paroles, c’est bien. Nous attendons les actes. S’ils sont lĂ , ce sera encore deuxiĂšme prioritĂ© consiste Ă  reprendre les discussions sur le contentieux relatif Ă  l’Ukraine. On en connaĂźt la mĂ©thode c’est la dynamique du format Normandie. On en connaĂźt Ă©galement les fondamentaux les accords de Minsk. On en connaĂźt les sujets Ă  la fois sĂ©curitaires, concernant le cessez-le-feu, humanitaires et politiques. Il faut progresser dans ces trois dimensions. Le mouvement a commencĂ©, et il faut qu’il se poursuive – jusqu’à prĂ©sent les choses sont extrĂȘmement difficiles et troisiĂšme prioritĂ©, vous l’avez Ă©voquĂ©e, est la plus importante il faut pouvoir discuter sĂ©rieusement de maniĂšre exigeante de l’enjeu des garanties de sĂ©curitĂ© demandĂ©e par la Russie mais Ă©galement de celles que nous attendons nous-mĂȘmes pour faire de l’espace europĂ©en un espace de sĂ©curitĂ©, dans le respect des principes que la Russie s’est aussi engagĂ©e Ă  respecter en signant l’acte final d’Helsinki, en 1975, et la Charte de Paris de 1990. Nous sommes dĂšs Ă  prĂ©sent prĂȘts Ă  ce dialogue-lĂ . Applaudissements sur les bancs du groupe LaREM. La parole est Ă  M. Christophe Jerretie. Ma question s’adresse Ă  Mme Jacqueline Gourault, ministre de la cohĂ©sion des territoires et des relations avec les collectivitĂ©s territoriales, que je ne puis m’empĂȘcher de fĂ©liciter chaleureusement, au nom du groupe Mouvement dĂ©mocrate MODEM et dĂ©mocrates apparentĂ©s, pour les fonctions nouvelles qui l’attendent. Applaudissements sur les bancs des groupes Dem et LaREM. Quel parcours ! Les territoires font battre le cƓur de notre pays, grĂące Ă  l’action combinĂ©e de tous les acteurs, collectivitĂ©s et associations, entre autres, qui, par leur vivacitĂ©, rendent notre pays dynamique. C’est souvent grĂące Ă  l’aide des fonds europĂ©ens qu’elles font aboutir leurs projets, vitaux pour les territoires. La France a ainsi bĂ©nĂ©ficiĂ© d’environ 30 milliards d’euros sur la derniĂšre pĂ©riode de l’utilisation des fonds europĂ©ens rencontre des nombreuses difficultĂ©s. Des millions d’euros ne sont finalement pas utilisĂ©s et sont restituĂ©s Ă  l’Union europĂ©enne. C’est le cas par exemple, pour les fonds visant Ă  garantir la gestion durable des ressources naturelles et la mise en Ɠuvre de mesures en faveur du climat, domaine d’action relevant d’une urgence absolue, comme nous le savons tous. Les porteurs de projets, qui sont souvent de petites structures, associations ou collectivitĂ©s rurales, ne disposent pas toujours des moyens humains ou financiers pour faire face Ă  cette lourdeur administrative tant française qu’ exemple, l’Association des maires de France AMF a rĂ©vĂ©lĂ© que, sur la derniĂšre pĂ©riode de programmation, prĂšs de 1 000 projets auraient Ă©tĂ© abandonnĂ©s en raison de la complexitĂ© administrative et du dĂ©lai de paiement europĂ©en ingĂ©rable. Pour les structures associatives, la longueur des dĂ©lais entre le dĂ©pĂŽt d’un dossier et le paiement de l’aide fait redouter aux structures de ne plus pouvoir payer les salaires, voire de devoir mettre la clef sous la porte faute de trĂ©sorerie, comme le dĂ©noncent les conservatoires d’espace question, Ă  laquelle je veux associer ma collĂšgue FrĂ©dĂ©rique Tuffnell, est simple et vitale pour les territoires comme pour les collectivitĂ©s et les associations que peut-on faire pour apporter une assistance appropriĂ©e Ă  ces derniĂšres dans l’élaboration des projets, le montage des dossiers, et surtout une indispensable avance de trĂ©sorerie pour faire face aux dĂ©lais de paiement ? Applaudissements sur les bancs du groupe Dem et sur plusieurs bancs du groupe LaREM. La parole est Ă  Mme la ministre de la cohĂ©sion des territoires et des relations avec les collectivitĂ©s territoriales. Comme vous l’avez soulignĂ©, la mobilisation des fonds europĂ©ens au soutien des projets de dĂ©veloppement est absolument essentielle. DĂšs 2020, lors du comitĂ© État-rĂ©gions, j’ai annoncĂ© avec Renaud Muselier, alors prĂ©sident de RĂ©gions de France, le lancement d’un chantier de simplification de gestion de ces fonds, qui commence dĂ©jĂ  Ă  porter ses fruits aussi bien au niveau europĂ©en qu’au niveau local. Par exemple, au titre de la programmation 2021-2027, qui vient de commencer, le nombre de programmes a Ă©tĂ© divisĂ© quasiment par deux. Un travail important a donc Ă©tĂ© conduit pour allĂ©ger le processus de de l’accompagnement des porteurs de projets, plusieurs outils sont bien Ă©videmment proposĂ©s, en premier lieu par les autoritĂ©s de gestion, c’est-Ă -dire les rĂ©gions pour l’essentiel des fonds. J’ai dĂ©cidĂ© avec l’Agence nationale de la cohĂ©sion des territoires ANCT un programme dĂ©diĂ© en soutien aux collectivitĂ©s territoriales, aux porteurs de projets, notamment pour les plus petites communes qui jouent un rĂŽle trĂšs relance de trĂ©sorerie peut ĂȘtre accordĂ©e par les rĂ©gions en fonction des diffĂ©rents fonds. L’État est Ă©galement concernĂ© puisqu’il gĂšre une partie du FSE – Fonds social europĂ©en. Nous avons dĂ©cidĂ©, Ă  partir de cette annĂ©e, de faire des avances pour toutes les structures d’ suis bien sĂ»r convaincue qu’une plus grande simplification favorisera la consommation des fonds europĂ©ens. Dans le cadre de la prĂ©sidence française du Conseil de l’Union europĂ©enne, une rĂ©union trĂšs importante se tiendra, le 1er mars prochain, Ă  Rouen, entre les ministres de la cohĂ©sion des territoires des États membres ce sujet sera aussi sur la table. Applaudissements sur plusieurs bancs des groupes LaREM et Dem. La parole est Ă  Mme ManuĂ©la KĂ©clard-MondĂ©sir. Monsieur le ministre de l’éducation nationale, de la jeunesse et des sports, cela fait des annĂ©es que le systĂšme scolaire martiniquais se trouve confrontĂ© Ă  plusieurs difficultĂ©s touchant directement l’apprentissage. Les journĂ©es sont longues, s’étirant parfois de quatre heures et demie du matin Ă  vingt heures, et de nombreuses heures, perdues lors de mouvements sociaux ou d’intempĂ©ries, ne sont pas rattrapĂ©es. Le passage au numĂ©rique, dĂ©sormais dĂ©finitivement ancrĂ© dans les pratiques scolaires, est trĂšs vous ai fait parvenir un rapport qui comporte un certain nombre de propositions, fruit d’un travail appliquĂ© avec les acteurs de terrain. Ce qui m’est rapportĂ©, ce sont non seulement des Ă©lĂšves Ă©puisĂ©s, perdus Ă  l’heure d’aborder la fin du lycĂ©e, mais aussi un systĂšme scolaire insuffisamment adaptĂ© Ă  son territoire et qui a besoin d’ y trouverez des propositions sur la refonte des rythmes scolaires, afin de mieux les accorder aux cycles d’apprentissage des Ă©lĂšves et aux spĂ©cificitĂ©s locales, ainsi que sur la nĂ©cessitĂ© de repenser le temps passĂ© dans l’établissement et l’autonomie des Ă©lĂšves, ou encore sur le chemin restant Ă  parcourir concernant le sur ce sujet du numĂ©rique que je veux vous interroger aujourd’hui. Alors que les deux derniĂšres annĂ©es ont rĂ©vĂ©lĂ© combien les inĂ©galitĂ©s numĂ©riques peuvent peser sur la continuitĂ© pĂ©dagogique et l’accĂšs Ă  l’éducation, ne pensez-vous pas qu’il serait temps d’agir sur ce qui est devenu une ressource scolaire Ă  part entiĂšre la connexion numĂ©rique ?Je propose l’instauration d’un chĂšque numĂ©rique, adossĂ© Ă  l’allocation de rentrĂ©e scolaire, visant Ă  accompagner les familles pour lesquelles la connexion est trop coĂ»teuse – sans mĂȘme parler des Ă©quipements –, surtout dans certaines zones. Seriez-vous favorable Ă  une telle mesure et que prĂ©voyez-vous pour rĂ©pondre
 Merci, madame la parole est Ă  M. le ministre de l’éducation nationale, de la jeunesse et des sports. Je vous remercie pour votre question et pour votre rapport. Je l’ai lu en faisant des propositions constructives, il rĂ©pond exactement Ă  mes yeux au genre de dĂ©marche que l’on doit adopter face Ă  une situation il faut prendre en considĂ©ration les propositions de votre rapport car il y a un problĂšme bien rĂ©el, qui existe depuis longtemps, en particulier celui de l’amplitude horaire de l’activitĂ© scolaire des enfants. Certains se lĂšvent Ă  quatre heures et demie du matin et certains ne rentrent chez eux qu’à vingt heures. Vos propositions vont dans le bon sens, qu’elles concernent les internats, les transports ou les expĂ©rimentations qui ont eu lieu dans tel ou tel collĂšge de Fort-de-France. Bref, il y a de quoi nous nourrir dans votre rapport. Il coĂŻncide avec le fait que l’acadĂ©mie de Martinique Ă©labore actuellement son projet acadĂ©mique 2022-2026, et plusieurs de ses propositions devront sans doute ĂȘtre retenues – j’évoquerai bien entendu ce sujet avec le recteur. Je veux vous assurer de toute mon ouverture sur cette faut reconnaĂźtre les difficultĂ©s que l’acadĂ©mie a rencontrĂ©es depuis deux ans, s’agissant non tant des moyens qui sont les siens – vous le savez, ils sont importants –, que des difficultĂ©s traversĂ©es du fait de la crise sanitaire et de conflits sociaux. Dans ce contexte, votre dĂ©marche constructive participe de ce dont on a besoin Ă  l’avenir se mettre autour de la table pour trouver des du droit Ă  la connexion pour les Ă©lĂšves, je reçois avec intĂ©rĂȘt l’idĂ©e que vous formulez. Elle suppose Ă©videmment un dialogue avec les collectivitĂ©s locales – chacun doit exercer ses compĂ©tences, concernant notamment les dotations numĂ©riques. Quoi qu’il en soit, je veux vous dire aussi tout mon intĂ©rĂȘt pour cette proposition. Le dialogue doit se faire sur le terrain pour dĂ©terminer les mesures qui pourront ĂȘtre retenues. Applaudissements sur quelques bancs du groupe LaREM. La parole est Ă  Mme ValĂ©rie Petit. Monsieur le ministre des solidaritĂ©s et de la santĂ©, chaque mois, en France, des centaines femmes sortent du silence et tĂ©moignent auprĂšs des associations d’expĂ©riences traumatisantes concernant des accouchements ou des suivis gynĂ©cologiques. Pourtant, les violences obstĂ©tricales et gynĂ©cologiques restent encore un tabou dans notre pays. Les violences gynĂ©cologiques, ce sont des touchers vaginaux brutaux ou non consentis, des remarques sexistes, ou encore une absence de prise en compte de la gĂȘne de la patiente durant les consultations violences obstĂ©tricales, ce sont aussi des Ă©pisiotomies et des cĂ©sariennes rĂ©alisĂ©es sans l’information et le recueil du consentement de la patiente, une non-prise en compte de la douleur et de la parole de la femme ou de son compagnon pendant l’accouchement, ou encore ce qu’on appelle les expressions abdominales – un geste pourtant interdit, qui consiste Ă  appuyer violemment sur le ventre de la femme pour expulser le bĂ©bĂ©. RĂ©cemment, des faits encore plus graves ont Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ©s des accusations de viol dans un hĂŽpital Ă  Paris, ou encore de touchers vaginaux sur des patientes endormies Ă  le ministre, le cabinet de gynĂ©cologie ou la salle d’accouchement ne peut ĂȘtre une chambre de la douleur ou, pire, une zone de non-droit. En 2018, Ă  la demande du Gouvernement, le Haut Conseil Ă  l’égalitĂ© entre les femmes et les hommes HCEF a remis un rapport formulant des propositions d’actions concrĂštes. J’ai moi-mĂȘme dĂ©posĂ© une proposition de rĂ©solution en 2020, cosignĂ©e par des collĂšgues issus de tous les bancs de notre assemblĂ©e. Pourtant, depuis, nous n’avançons pas. C’est pourquoi j’en appelle aujourd’hui Ă  votre soutien pour nous aider Ă  changer gouvernement s’est engagĂ© comme nul autre auparavant pour lutter contre les violences faites aux femmes, mais nous ne devons en oublier aucune. Pouvez-vous dĂšs lors nous assurer que le Gouvernement entend la parole des femmes et des familles, et agit pour que patientes et professionnels de santĂ© travaillent plus que jamais ensemble, sans stigmatiser personne, mais dans le respect du corps, de la parole et des droits des femmes ? Applaudissements sur les bancs du groupe Agir ens et sur quelques bancs du groupe Dem. La parole est Ă  M. le ministre des solidaritĂ©s et de la santĂ©. Madame la dĂ©putĂ©e, merci pour votre question et pour votre engagement. C’est un sujet qui a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© dĂ©battu Ă  l’AssemblĂ©e nationale et sur lequel je reviens bien volontiers pour vous faire part des avancĂ©es que nous avons connues. Tout d’abord – et malgrĂ© tout –, je voudrais saluer l’engagement des sages-femmes, des obstĂ©triciens, des gynĂ©cologues, des infirmiers et des aides-soignantes Applaudissements sur les bancs des groupes LaREM, Dem, Agir ens et sur quelques bancs du groupe LR , qui accomplissent un travail formidable. Ils savent que parler de bien-traitance en salle d’accouchement et de bien-traitance des parturientes en gĂ©nĂ©ral doit aussi nous permettre d’amĂ©liorer les conditions de travail des uns et des y a plusieurs choses dans ce que vous dites. D’abord, il y a ce qui relĂšve du pĂ©nal viols, agressions sexuelles, soins sans consentement. Dans ce cas, il n’y a pas de discussion il faut porter plainte. Ensuite, il y a le vĂ©cu, objectivement traumatique pour un grand nombre de parturientes, de ce qui est pourtant, et par dĂ©finition, un Ă©vĂ©nement fondateur de la vie l’accouchement. Nous vivons une Ă©poque oĂč la douleur a vocation Ă  disparaĂźtre des salles d’accouchement, avec la pĂ©ridurale et tous les soins qui sont pratiquĂ©s autour. En parallĂšle, une certaine mĂ©canisation des techniques d’accouchement s’est peut-ĂȘtre accompagnĂ©e d’une perte d’explication, de pĂ©dagogie et d’écoute dans certaines situations. Ainsi, lorsqu’un gynĂ©cologue ou une sage-femme est contraint Ă  pratiquer des gestes plus invasifs pendant l’accouchement – en ayant recours Ă  des ventouses, ou en pratiquant une cĂ©sarienne ou une Ă©pisiotomie des mots qui peuvent faire peur quand on ne les connaĂźt pas et quand on ne sait pas pourquoi les actes sont rĂ©alisĂ©s –, ces derniers peuvent ĂȘtre non seulement perçus comme intrusifs, mais Ă©galement comme faut rappeler que le principe numĂ©ro un quand une femme accouche, c’est la sĂ©curitĂ© pour la mĂšre et pour l’enfant. Adrien Taquet et moi-mĂȘme avons identifiĂ© l’entretien prĂ©natal comme un temps permettant d’expliquer, de prĂ©venir, de prendre le temps d’écouter et de lever les malentendus. Il est dĂ©sormais obligatoire, et je remercie l’AssemblĂ©e d’avoir votĂ© cette toutes les prĂ©conisations du Haut Conseil, beaucoup ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© mises en Ɠuvre et d’autres sont toujours en cours d’expertise. Nous avons pris un peu de retard Ă  cause de la crise sanitaire, mais nous allons continuer d’avancer sur le sujet. C’est un beau combat qui est menĂ© non seulement pour toutes les femmes mais aussi, je le redis, pour les professionnels. Applaudissements sur quelques bancs du groupe LaREM. La parole est Ă  Mme Sophie MĂ©tadier. Madame la secrĂ©taire d’État chargĂ©e de la jeunesse et de l’engagement, savez-vous ce que sont les puffs ? Ce sont ces espĂšces de cigarettes Ă©lectroniques qu’affectionnent les jeunes dĂšs les classes de collĂšge. Une puff, c’est mignon, c’est petit, c’est colorĂ©, ce n’est pas trop cher, ça a un goĂ»t de bonbon. Ça, c’est le bon cĂŽtĂ© des les puffs ont aussi des cĂŽtĂ©s moins roses la publicitĂ© pour les produits liĂ©s au vapotage est interdite, et pourtant la mise en avant, voire la promotion des puffs fleurit sur les rĂ©seaux sociaux apprĂ©ciĂ©s des jeunes. Les jeunes consommateurs ont simplement l’impression d’inhaler une vapeur fruitĂ©e c’est agrĂ©able, on ne sent pas le tabac, il n’y a pas de problĂšme avec les parents. Seulement, les puffs peuvent contenir jusqu’à 2 % de nicotine. Les puffs ont ainsi un cĂŽtĂ© carrĂ©ment noir avec 1 ou 2 % de nicotine, la dĂ©pendance risque d’arriver trĂšs vite – dĂšs quelques mois, d’aprĂšs les mĂ©decins spĂ©cialisĂ©s dans la prĂ©vention du tabagisme. Je n’oublie pas non plus le cĂŽtĂ© marron des puffs leurs dĂ©chets – les plastiques et les batteries au lithium – constituent une menace environnementale puffs, officiellement interdites aux moins de 18 ans, sont vendues chez les buralistes ou sur internet. Mais quoi de plus facile que de contourner la barriĂšre de l’ñge minimum ? Souvenez-vous, chers collĂšgues ! Aussi, madame la secrĂ©taire d’État, pouvez-vous nous prĂ©ciser ce que le Gouvernement compte faire en matiĂšre de prĂ©vention face Ă  cette initiation Ă  la nicotine ? Comment limiter la prolifĂ©ration des puffs, ce piĂšge que l’on tend Ă  la jeunesse ? Applaudissements sur les bancs du groupe UDI-I. – Mme Josy Poueyto applaudit Ă©galement. La parole est Ă  Mme la secrĂ©taire d’État chargĂ©e de la jeunesse et de l’engagement. Madame la dĂ©putĂ©e, vous avez raison c’est une prolifĂ©ration. Les puffs – la prononciation peut varier en fonction de l’ñge et du lieu Sourires – constituent un vrai drame. Elles ont un goĂ»t de chamallow, de fraise, de pastĂšque. C’est joli, c’est colorĂ©, mais en rĂ©alitĂ©, elles dĂ©veloppent une addiction dĂšs le plus jeune Ăąge. Comme vous l’avez rappelĂ©, normalement, leur vente n’est pas autorisĂ©e aux mineurs. Reste qu’autour des collĂšges – le public concernĂ© est donc trĂšs jeune –, on constate malheureusement l’arrivĂ©e de ces cigarettes Ă©lectroniques jetables trĂšs colorĂ©es. Ce n’est pas un jouet les jeunes ne sont pas un fonds de commerce et notre responsabilitĂ© est de les cela, nous avons saisi l’AutoritĂ© de rĂ©gulation professionnelle de la publicitĂ© ARPP pour deux raisons. PremiĂšrement, il faut absolument arrĂȘter le drame qu’on voit se dĂ©velopper sur TikTok et sur Instagram, oĂč il y a Ă©normĂ©ment de publicitĂ©. Les industriels concernĂ©s savent bien ce qu’ils font, puisqu’ils envoient ces cigarettes Ă©lectroniques Ă  des influenceurs sans packaging, dans des enveloppes blanches. Les sanctions encourues ont Ă©tĂ© rappelĂ©es par l’ARPP. Le ministre des solidaritĂ©s et de la santĂ© et moi-mĂȘme avons Ă©galement saisi les autoritĂ©s de santĂ© pour rappeler les dangers de l’addiction liĂ©s Ă  ces produits – avec ou sans nicotine, on sait trĂšs bien qu’ils dĂ©veloppent l’ j’ai saisi le Conseil d’orientation des politiques de jeunesse COJ pour saisir l’ensemble des organisations de jeunesse afin non seulement d’alerter et de faire de la pĂ©dagogie, mais Ă©galement de rappeler la responsabilitĂ© des influenceurs sur les rĂ©seaux sociaux lorsqu’ils font de la publicitĂ© et la promotion de produits dangereux et addictifs. Applaudissements sur les bancs des groupes Dem et UDI-I. TrĂšs bien ! La parole est Ă  M. Dino Cinieri. Monsieur le Premier ministre, nos concitoyens sont inquiets, non seulement pour l’avenir, mais aussi pour leur quotidien. Ma supplĂ©ante Sylvie Bonnet et moi-mĂȘme rencontrons dans nos permanences des citoyens qui ont renoncĂ© Ă  se chauffer cet hiver, car cela coĂ»te trop cher. C’est indigne d’un pays comme la France ! Et ce n’est pas la prime inflation de 100 euros qui permettra de payer les factures de fioul ou d’électricitĂ©, car ce n’est qu’une goutte d’eau par rapport aux 1 700 euros que nos concitoyens dĂ©pensent en moyenne par an pour se chauffer. Le litre de gazole coĂ»te dĂ©sormais en moyenne 1,70 euro, en hausse de 2 centimes par rapport Ă  la semaine derniĂšre, tout comme le sans-plomb 95, dĂ©sormais facturĂ© 1,75 euro le de vous dĂ©fausser derriĂšre les cours du pĂ©trole vous ĂȘtes directement responsable des hausses des taxes sur les carburants de 3,8 milliards d’euros en 2018. Comme vous ne les avez pas supprimĂ©es, nos concitoyens continuent de payer plein pot ! Aujourd’hui, un Français sur dix a recours Ă  l’aide alimentaire, et nombreux sont ceux qui renoncent aux soins mĂ©dicaux, parce que les rendez-vous sont trop loin et trop chers, et que vous ne faites rien, notamment pour tous les Français qui habitent nos territoires ruraux et que votre politique oublie si souvent. Tout Ă  fait ! N’avez-vous vraiment rien retenu de la crise des gilets jaunes ? Le pouvoir d’achat, c’est le petit plus, c’est ce qui reste quand on a tout payĂ©. Que rĂ©pondez-vous Ă  ceux qui se lĂšvent tĂŽt Applaudissements sur les bancs du groupe LR et qui travaillent dur dans nos usines, dans nos commerces, dans nos hĂŽpitaux, dans nos Ă©coles, et qui voient tout leur salaire partir dans le loyer, le remboursement des crĂ©dits, le chauffage et l’essence ? Allez-vous dĂšs aujourd’hui baisser la TVA sur l’électricitĂ© et sur tous les produits du quotidien, comme le propose ValĂ©rie PĂ©cresse ? Ah ! » sur de nombreux bancs du groupe LaREM. – Quelques applaudissements sur les bancs du groupe LR. Et allez-vous dĂšs aujourd’hui rĂ©tablir les allocations familiales universelles sans modulation pour toutes les familles françaises ? La parole est Ă  M. le ministre dĂ©lĂ©guĂ© chargĂ© des comptes publics. Je voudrais rappeler deux points. Tout d’abord, depuis le dĂ©but du quinquennat, par la baisse des impĂŽts, par la suppression de la taxe d’habitation, par la diminution des cotisations salariales, le pouvoir d’achat des Français a augmentĂ© de presque 2 % par an. C’est deux fois plus vite qu’au cours des dix derniĂšres annĂ©es. Ensuite, sans les mesures que nous avons prises concernant le prix de l’énergie, la facture des Français serait beaucoup plus importante. Chez nos voisins, nous assistons Ă  des augmentations de 40, 50 ou 60 %. Eh oui ! Les mesures que nous avons prises Ă©vitent aux Français une augmentation de 1 200 euros sur leur facture d’énergie. VoilĂ  ce que nous avons fait. C’est ça, la vĂ©ritĂ© ! En rĂ©ponse Ă  une question prĂ©cĂ©dente, j’ai indiquĂ© que nous avons augmentĂ© le montant du chĂšque Ă©nergie pour 5,8 millions de mĂ©nages, Ă  hauteur de 100 euros par mĂ©nage, en plus de ce qu’ils avaient dĂ©jĂ  touchĂ©. Nous avons pris des dispositions pour plafonner le prix du gaz, pour limiter Ă  4 % l’augmentation du prix de l’électricitĂ©, pour revaloriser le barĂšme kilomĂ©trique, et nous avons mis en place une indemnitĂ© inflation. La totalitĂ© de ces mesures reprĂ©sente 15 milliards d’euros d’argent public pour protĂ©ger le pouvoir d’achat des Français et Ă©viter que ces derniers ne connaissent des augmentations comme chez nos voisins. Ces 15 milliards viennent en plus de toutes les mesures relatives au pouvoir d’achat que nous mettons en Ɠuvre depuis le dĂ©but du quinquennat j’aurais pu aussi Ă©voquer la prime d’ le dĂ©putĂ©, vous avez cru bon de souligner une proposition de la candidate que vous soutenez. Vous avez bien fait cela donnera peut-ĂȘtre un peu de visibilitĂ© Ă  une campagne qui n’en a pas ! Rires sur les bancs du groupe LaREM. – Applaudissements sur quelques bancs du mĂȘme groupe. – Vives exclamations sur les bancs LR. Vous avez aussi dit que l’indemnitĂ© inflation de 100 euros n’était pas suffisante. J’ai en mĂ©moire que pendant l’examen de la loi de finances, vos amis sĂ©nateurs Les RĂ©publicains avaient voulu exclure les retraitĂ©s et les indĂ©pendants du bĂ©nĂ©fice de l’indemnitĂ© inflation. Ils trouvaient que c’était trop mettez donc votre discours en cohĂ©rence avec celui de vos amis. Applaudissements sur les bancs du groupe LaREM. – Exclamations sur les bancs LR. François Hollande, c’était votre ami ? Vendu ! La parole est Ă  Mme Florence Lasserre. Madame la ministre dĂ©lĂ©guĂ©e chargĂ©e du logement, si nous pouvons ĂȘtre fiers des actions que nous avons menĂ©es en matiĂšre de logement depuis cinq ans,
 Ah bon ? 
avec le financement de nouveaux logements sociaux ou encore le vote des dispositifs MaPrimeRĂ©nov’ et Loc’Avantages, nous devons regarder les difficultĂ©s qu’il reste Ă  rĂ©soudre sur le sujet et trouver des solutions. Elles sont trĂšs difficiles Ă  imaginer dans des territoires en zone tendue et touristique, comme chez moi au Pays basque ou dans les grandes mĂ©tropoles, oĂč vivre sur la terre qui nous a vus naĂźtre – le projet d’une vie – se heurte aux prix Ă©levĂ©s du foncier, Ă  ceux des locations qui ne correspondent plus aux revenus des habitants, ou encore au choix de certains propriĂ©taires de sortir leurs biens du marchĂ© de la location classique pour les transformer en meublĂ©s de dernier phĂ©nomĂšne est encouragĂ© par les avantages qui y sont attachĂ©s, notamment fiscaux et financiers louer son bien en meublĂ© touristique est plus rentable. Mais quand un bien sort du parc de la location longue durĂ©e, c’est un mĂ©nage qui est contraint de chercher un nouveau toit, ou encore un Ă©tudiant qui ne peut se loger dans une mĂ©tropole car le loyer y est trop la ministre dĂ©lĂ©guĂ©e, mon propos n’est pas de condamner les locations de meublĂ©s sur de courtes durĂ©es. Quand elles sont occasionnelles, elles rendent service aux propriĂ©taires et bien souvent aux territoires en dĂ©ficit d’hĂ©bergements touristiques, mais je m’inquiĂšte du nombre croissant de biens transformĂ©s en meublĂ©s de tourisme, qui laissent les territoires sans solution pour loger les familles, les Ă©tudiants et les saisonniers qui y vivent et qui les font Ă©volutions envisagez-vous pour aider les territoires comme le Pays basque, la Corse ou Paris, afin de convaincre ou de contraindre les propriĂ©taires de meublĂ©s Ă  s’engager sur des contrats locatifs de longue durĂ©e ? Applaudissements sur les bancs du groupe Dem et sur quelques bancs du groupe LaREM. La parole est Ă  Mme la ministre dĂ©lĂ©guĂ©e chargĂ©e du logement. Vous avez raison d’appeler l’attention sur la question des locations touristiques de courte durĂ©e. Ces locations, dans certains cas, sont positives parce qu’elles sont simplement un complĂ©ment de revenus pour des personnes qui mettent en location provisoirement leur rĂ©sidence principale. La question se pose et le problĂšme survient lorsque ces locations dĂ©tournent du marchĂ© immobilier des biens qui devraient servir Ă  des familles pour s’ ce sujet, nous avons en rĂ©alitĂ© Ă©tĂ© trĂšs actifs pendant le quinquennat. Tout d’abord, nous avons travaillĂ© avec les grandes collectivitĂ©s concernĂ©es pour dĂ©finir les besoins et mettre en place une feuille de route, qui a Ă©tĂ© adoptĂ©e en fĂ©vrier 2021. Sur cette base, nous avons nĂ©gociĂ© avec les grandes plateformes, Airbnb et les autres, qui ont enfin acceptĂ©, aprĂšs une discussion assez longue, de soumettre la publication des annonces Ă  un numĂ©ro d’enregistrement, lui-mĂȘme demandĂ© par les communes, ce qui signifie que les communes peuvent exiger que les biens soient enregistrĂ©s et que cet enregistrement soit accordĂ© uniquement si le propriĂ©taire s’engage, lorsqu’il met sur le marchĂ© un bien pour de la location saisonniĂšre, Ă  compenser en mettant Ă©galement un bien sur le marchĂ© pour de la location en rĂ©sidence principale. Cette mesure est Ă  prĂ©sent appliquĂ©e Ă  Paris, Ă  Bordeaux, ainsi qu’à Biarritz – vous parliez du Pays d’aprĂšs, c’est une interface plus facile pour permettre aux communes de contrĂŽler. Ensuite, bien sĂ»r, c’est le reste des mesures de la politique du logement, qui doit continuer d’ĂȘtre la plus efficace possible. Je pense au bail rĂ©el solidaire, qui est une bonne maniĂšre de dĂ©velopper de l’accession Ă  la propriĂ©tĂ© Ă  des prix abordables. Je pense Ă  Loc’Avantages, le nouveau dispositif fiscal que nous avons introduit et qui incitera des propriĂ©taires Ă  mettre ou remettre sur le marchĂ© de la location en rĂ©sidence principale. Je pense Ă  l’encadrement des loyers, qui peut Ă©galement ĂȘtre une maniĂšre de lutter contre la vie chĂšre. Et nous rouvrons la possibilitĂ© de candidater dans la loi 3DS – relative Ă  la diffĂ©renciation, la dĂ©centralisation, la dĂ©concentration et portant diverses mesures de simplification de l’action publique locale – que vous venez d’adopter. Applaudissements sur les bancs des groupes LaREM et Dem. La parole est Ă  M. LoĂŻc Prud’homme. Monsieur le ministre des solidaritĂ©s et de la santĂ©, aujourd’hui, plus de 4 millions de Français perdent leur passe sanitaire, faute d’avoir le passe vaccinal que vous avez mis en place le 15 fĂ©vrier non pour une quelconque utilitĂ© contre la pandĂ©mie mais bien pour les emmerder ». Sans aucun argument sanitaire, vous condamnez les Français Ă  un isolement social. Vous utilisez cette crise pour semer le chaos. Il suffit de voir les exploits du week-end du prĂ©fet Ă©borgneur Lallement en rĂ©pression des convois de la libertĂ©. Sans aucun argument sanitaire, vous tenez la carotte des allĂšgements de restrictions pour en faire une utilisation Ă©lectoraliste Ă  quelques jours du scrutin prĂ©sidentiel. Eh oui ! Tout cela est abject, abject et odieux, car tous ces passes pseudo-sanitaires nous auront coĂ»tĂ© 25 millions d’euros en cabinets de conseil, que vous continuez de solliciter pour savoir quoi penser d’omicron, ou plutĂŽt savoir comment servir le candidat millions d’argent public manquent cruellement, car de votre politique sanitaire aberrante nous voyons les effets chaque jour sur le terrain. Chez moi, en Gironde, vous maintenez le projet de fermeture de l’hĂŽpital d’instruction des armĂ©es Robert-PicquĂ©, alors que cet Ă©tablissement, qui soigne des civils, a Ă©tĂ© d’un renfort prĂ©cieux lors de la premiĂšre vague en 2020 pour ouvrir des lits de rĂ©animation, ainsi que pour la campagne vaccinale rĂ©alitĂ© de votre nullitĂ© sanitaire, c’est maintenant le centre hospitalier universitaire CHU de Bordeaux obligĂ© de recevoir les patients aux urgences dans des tentes de fortune car, depuis cinq ans, vous n’avez cessĂ© de retirer Ă  l’hĂŽpital public des moyens financiers, matĂ©riels et humains. Les soignants aujourd’hui ont honte de la façon dont ils soignent ou essaient de soigner leurs patients. Aujourd’hui, les pertes de chance Ă  l’hĂŽpital de Bordeaux, c’est une personne sur cinq une personne sur cinq repartira plus malade qu’à son arrivĂ©e, voire dĂ©cĂ©dera dans les couloirs des urgences. Ce sont les soignants qui le le ministre, quand allez-vous cesser d’utiliser notre argent pour payer McKinsey ? Quand allez-vous enfin cesser de faire de notre santĂ© un marchĂ© et mettre les moyens indispensables dans l’hĂŽpital public ? Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe FI. La parole est Ă  M. le ministre des solidaritĂ©s et de la santĂ©. Nous aurons attendu longtemps mais je pense que vous avez mĂ©ritĂ© l’Oscar de la meilleure question FI de l’annĂ©e. Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe LaREM. C’est un pot-pourri de toutes vos prises de position les plus incorrectes depuis deux ans dans cette crise sanitaire. Il y en a eu pour tout le monde, sauf pour les malades et les dites que le passe vaccinal est inutile, que les mesures sanitaires ont un objectif politique. Pardonnez-moi mais vous devriez avoir honte. MĂȘmes mouvements. Bravo ! C’est vous qui devriez avoir honte ! On peut ĂȘtre pour ou contre, mais je suis Ă  peu prĂšs sĂ»r que vous ĂȘtes vaccinĂ© vous-mĂȘme,
 Bien sĂ»r ! 
vous disposez probablement d’un passe vous-mĂȘme, mais vous ĂȘtes en train de dire Ă  ceux qui n’en veulent pas Vous avez sans doute raison de ne pas le vouloir. » Mettez-vous en conformitĂ© avec les convictions que vous dĂ©fendez dans cette assemblĂ©e et cessez de dire aux Français qui se protĂšgent qu’ils ont tort de le faire, cessez de dire au Gouvernement, qui sauve des vies, protĂšge les hĂŽpitaux et soutient nos soignants, tout en prĂ©servant l’économie, qu’il le fait dans des buts Ă©lectoralistes. Tout le monde ne raisonne pas comme vous. C’est peut-ĂȘtre une chance pour le pays et une malchance pour vous. Applaudissements sur quelques bancs du groupe LaREM. – M. Erwan Balanant applaudit Ă©galement. La parole est Ă  M. Christophe Di Pompeo. Madame la ministre de la transition Ă©cologique, jeudi dernier, le PrĂ©sident de la RĂ©publique a dressĂ© les objectifs de la France pour reprendre en main notre destin Ă©nergĂ©tique et industriel. Pour parvenir Ă  cet objectif ambitieux mais nĂ©cessaire, il faudra adapter notre modĂšle et nous donner les moyens Ă  la hauteur d’une telle transformation, tout en dĂ©veloppant les Ă©nergies renouvelables pour atteindre la neutralitĂ© un des chantiers du siĂšcle. En matiĂšre d’énergies renouvelables, les objectifs Ă  l’horizon 2050 sont titanesques multiplication par dix de l’énergie solaire, rĂ©alisation de cinquante parcs Ă©oliens en mer, dont le premier sera inaugurĂ© cette annĂ©e, doublement de la puissance de l’éolien terrestre. Pour parvenir Ă  une telle production, il nous faudra impĂ©rativement adopter une stratĂ©gie plurielle mĂȘlant dĂ©veloppement des Ă©nergies renouvelables et nuclĂ©aire. Car oui, le nuclĂ©aire reprĂ©sente pour l’instant un des moyens Ă©cologiques et Ă©conomiques en matiĂšre de production Ă©lectrique. Il doit ĂȘtre un complĂ©ment des Ă©nergies ce sens, le PrĂ©sident de la RĂ©publique a annoncĂ© la construction de nouveaux rĂ©acteurs nuclĂ©aires de type EPR – rĂ©acteur pressurisĂ© europĂ©en – nouvelle gĂ©nĂ©ration, dits EPR 2. Parmi les centrales retenues, celle de Gravelines, dans le Nord, bĂ©nĂ©ficiera de deux EPR nouvelle gĂ©nĂ©ration. En soutenant la complĂ©mentaritĂ© du nuclĂ©aire et des Ă©nergies renouvelables, nous nous donnons les moyens de nos objectifs tout en permettant au pays de retrouver sa pleine souverainetĂ© en matiĂšre Ă©nergĂ©tique. Cette politique est globale et s’inscrit dans le long la ministre, pouvez-vous indiquer Ă  la reprĂ©sentation nationale le calendrier et les modalitĂ©s de mise en Ɠuvre du plan visant Ă  atteindre ces objectifs ? Applaudissements sur quelques bancs du groupe LaREM. La parole est Ă  Mme la ministre de la transition Ă©cologique. La semaine derniĂšre Ă  Belfort, le PrĂ©sident a en effet tracĂ© une ligne claire pour notre politique Ă©nergĂ©tique en vue d’atteindre nos objectifs de baisse d’émissions de gaz Ă  effet de serre Ă  l’horizon 2050 et, surtout, de faire que tous nos concitoyens puissent avoir accĂšs Ă  de l’électricitĂ© dĂ©carbonĂ©e dans les trente ans Ă  venir. Cette politique repose sur trois piliers, que vous avez d’abord, il s’agit de faire des Ă©conomies d’énergie car moins on a besoin d’énergie, moins on est obligĂ© d’en produire et aussi d’en importer. Nous avons vu les consĂ©quences assez graves de notre dĂ©pendance et de la dĂ©pendance de l’Europe, au gaz, par exemple, en provenance de l’extĂ©rieur,La deuxiĂšme stratĂ©gie, c’est Ă©videmment le dĂ©ploiement des Ă©nergies renouvelables. Vous avez rappelĂ© les chiffres, cet objectif est extrĂȘmement ambitieux et nous avons besoin de prendre ensemble cette direction, de travailler dans les territoires Ă  une meilleure concertation et de renforcer l’acceptabilitĂ©. C’est pourquoi le PrĂ©sident travaille sur une planification, laquelle permet de donner de la visibilitĂ©, que ce soit aux filiĂšres ou aux citoyens. Exclamations sur quelques bancs du groupe LR. Ensuite, il y a aussi la part nuclĂ©aire,
 Et vive le nuclĂ©aire ! 
dont il faut maintenir la base puisque 70 % de notre Ă©lectricitĂ© est aujourd’hui d’origine nuclĂ©aire. Nos centrales sont en train de vieillir, il faut non seulement les pousser le plus longtemps possible mais aussi ĂȘtre responsables, c’est-Ă -dire, pour nous conserver des marges de manƓuvre, construire de nouveaux rĂ©acteurs qui permettront aussi de revivifier la stratĂ©gie globale doit ĂȘtre comprise comme une chance, car elle crĂ©era de l’emploi et de nouvelles dynamiques dans les territoires. Il y aura un dĂ©bat public, avant la loi que le Parlement votera en 2023. L’ensemble nous permettra d’avoir une plus grande visibilitĂ© sur l’avenir. Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe LaREM. La parole est Ă  M. Paul Molac. Vous le savez, la dĂ©sertification mĂ©dicale est une rĂ©alitĂ© Ă  laquelle les habitants des zones rurales sont durement confrontĂ©s. Avec la crise covid, nous ne pouvons accepter de voir nos hĂŽpitaux se vider de leurs lits et de leurs soignants – soignants Ă  qui j’adresse tout mon soutien dans cette pĂ©riode annonces du SĂ©gur sont positives mais les hĂŽpitaux de campagne sont en difficultĂ©, nous le constatons sur le terrain. Par exemple, les urgences sont fermĂ©es temporairement aux hĂŽpitaux de Redon et de Pontivy. Il faut se battre pour conserver les maternitĂ©s. Les patients doivent effectuer plusieurs dizaines, voire une centaine de kilomĂštres pour effectuer une simple dernier, le collectif de santĂ© du pays de PloĂ«rmel, qui regroupe des citoyens, des soignants et des Ă©lus du territoire, a manifestĂ© et est venu me voir Ă  ma permanence. Les enjeux sont clairs il convient non seulement de reconstruire deux services d’EHPAD obsolĂštes et le service d’hĂŽtellerie, mais Ă©galement d’assurer la permanence des soins en lien avec la maternitĂ©, qui rĂ©alise plus de 600 accouchements par projet de restructuration globale de l’hĂŽpital avait pourtant Ă©tĂ© Ă©laborĂ© par la direction en coordination avec les instances locales. Ce projet reposait notamment sur l’attribution de crĂ©dits issus du SĂ©gur de la santĂ© dĂ©diĂ©s Ă  l’investissement. Mais, fin novembre 2021, lors de la rĂ©partition de ces crĂ©dits SĂ©gur par votre ministĂšre, la dotation annoncĂ©e pour l’hĂŽpital de PloĂ«rmel s’est rĂ©vĂ©lĂ©e manifestement insuffisante par rapport aux besoins, au grand regret de la le ministre, l’État sera-t-il au rendez-vous pour soutenir tous les hĂŽpitaux de campagne dans le besoin, notamment ceux de Redon et PloĂ«rmel ? Applaudissements sur les bancs du groupe LT. La parole est Ă  M. le ministre des solidaritĂ©s et de la santĂ©. Je ne peux pas aborder la situation Ă©tablissement par Ă©tablissement, mĂȘme si vous ĂȘtes nombreux Ă  venir me voir quand nous sortons de l’hĂ©micycle et c’est tout Ă  fait normal. Vous savez que vous pouvez ĂȘtre reçu par mon cabinet pour toutes les analyses techniques, en lien avec les agences rĂ©gionales de santĂ© ARS.Je ferai donc une rĂ©ponse un peu plus large vous avez vous-mĂȘme dit que le SĂ©gur va dans le bon sens. En effet 19 milliards d’euros, cela n’a jamais Ă©tĂ© fait. Nous dĂ©sendettons les hĂŽpitaux, ce qui signifie que nous leur assurons de survivre et de pouvoir investir, et nous investissons massivement 3 000 Ă©tablissements mĂ©dicaux et mĂ©dico-sociaux dans tout le pays. Je sais que vous y ĂȘtes tous les grands plans hospitaliers, HĂŽpital 2007, HĂŽpital 2012, ciblaient les crĂ©dits vers les grosses structures les CHU reprĂ©sentaient 70 % des crĂ©dits. Le SĂ©gur, c’est non seulement quasiment quatre fois l’enveloppe mais aussi et surtout 85 % d’investissement vers les petites structures. Autant d’hĂŽpitaux que nous sommes allĂ©s voir avec le Premier ministre et plusieurs membres du Gouvernement pour leur dire Vous aviez peur depuis huit, quinze ou vingt ans de perdre votre hĂŽpital. Non. Par contre, vous avez un problĂšme une salle de bains pour vingt-deux malades, ce n’est pas possible. Nous allons donc reconstruire un hĂŽpital pour que vous ayez vingt-deux chambres avec vingt-deux salles de bains. » C’est cela, le SĂ©gur de l’investissement. Partout oĂč nous sommes allĂ©s, c’est ce que nous avons annoncĂ©. Pas une fermeture d’ label HĂŽpital de proximitĂ© rencontre un succĂšs qui dĂ©passe nos attentes. Il a Ă©tĂ© lancĂ© sous la lĂ©gislature prĂ©cĂ©dente. Je rends hommage Ă  Marisol Touraine qui en est Ă  l’origine, Ă  AgnĂšs Buzyn qui l’a prolongĂ©, et nous l’avons encore renforcĂ©. C’est une action de continuitĂ© – il faut la saluer – qui offre Ă  ces hĂŽpitaux l’assurance de garder une activitĂ© de mĂ©decine, de chirurgie, d’obstĂ©trique, mĂȘme une petite activitĂ© d’urgences, et nous restaurons de la biologie. En gros, nous disons Ă  la population N’ayez plus peur, votre hĂŽpital est bien lĂ  et sera encore lĂ  dans cinquante ans. » Applaudissements sur les bancs des groupes LaREM et Dem. La parole est Ă  M. Paul Molac. Merci, monsieur le ministre. Je note votre volontĂ©, qui est d’ailleurs la nĂŽtre, de soutenir nos hĂŽpitaux de campagne et je prendrai donc langue avec votre ministĂšre pour rĂ©gler ce problĂšme de PloĂ«rmel. M. François-Michel Lambert applaudit. La parole est Ă  Mme Cathy Racon-Bouzon. Madame la ministre dĂ©lĂ©guĂ©e chargĂ©e du logement, il y a un peu plus d’un an, je vous remettais un rapport intitulĂ© La punaise de lit, un flĂ©au Ă  l’ombre des politiques publiques ». Mal connue, et mal reconnue, la punaise de lit est un vĂ©ritable flĂ©au par la diversitĂ© des secteurs d’activitĂ© concernĂ©s logement, transports, lieux de culture. C’est un flĂ©au Ă©galement par la difficultĂ© Ă  s’en dĂ©barrasser de maniĂšre durable et par l’impact dĂ©vastateur qu’elle a sur la vie sociale des personnes qui en sont victimes, provoquant parfois isolement et troubles punaise de lit suscite un sentiment de honte tenace chez ses victimes, associĂ©e Ă  tort Ă  un manque d’hygiĂšne ou Ă  la pauvretĂ©, alors qu’elle ne choisit pas le milieu social des personnes qu’elle infeste. Et si nous sommes tous Ă©gaux devant la possibilitĂ© d’une infestation, il n’en est pas de mĂȘme quant Ă  notre capacitĂ© financiĂšre Ă  Ă©radiquer ce nuisible. Venir en aide aux personnes infestĂ©es constitue un enjeu de solidaritĂ© et de salubritĂ© pourquoi, avec la loi ELAN – portant Ă©volution du logement, de l’amĂ©nagement et du numĂ©rique –, le lĂ©gislateur a fait le choix de protĂ©ger les locataires en complĂ©tant la notion de dĂ©cence le logement doit ĂȘtre exempt de toute infestation d’espĂšces nuisibles et parasites ». Malheureusement, cette disposition est trop peu connue et souvent mal mission qui m’a Ă©tĂ© confiĂ©e depuis a rĂ©vĂ©lĂ© la nĂ©cessitĂ© d’agir vite, fort et de façon coordonnĂ©e. L’État doit impulser une dynamique collective et accompagner la structuration d’un service public de lutte contre les punaises de lit aux diffĂ©rents Ă©chelons territoriaux, comme c’est le cas Ă  Marseille, oĂč un comitĂ© de pilotage a Ă©tĂ© lutte contre les punaises de lit est dorĂ©navant l’une des mesures du plan national santĂ© environnement 4 PNSE 4, lancĂ© Ă  l’initiative du ministĂšre des solidaritĂ©s et de la santĂ© c’est un excellent signal et je m’en rĂ©jouis. Nous devons cependant intensifier nos efforts, raison pour laquelle j’ai dĂ©posĂ© fin janvier, avec plusieurs de mes collĂšgues du groupe La RĂ©publique en marche, parmi lesquels Bruno Studer, prĂ©sident de la commission des affaires culturelles et de l’éducation, la proposition de loi visant Ă  reconnaĂźtre le flĂ©au des punaises de lit et Ă  structurer un dispositif de lutte et de prĂ©vention. Ce texte tend Ă  clarifier et Ă  renforcer les droits et les obligations des locataires et des bailleurs, Ă  rĂ©glementer la location de tourisme, Ă  donner aux maires le pouvoir d’intervenir et, enfin, Ă  reconnaĂźtre la punaise de lit comme un problĂšme de santĂ© la ministre dĂ©lĂ©guĂ©e, ces mesures lĂ©gislatives n’auront de sens que si elles s’articulent avec une politique de lutte globale, nationale et locale, coordonnĂ©e et rapidement opĂ©rationnelle. Aussi pourriez-vous nous indiquer les mesures que compte prendre le Gouvernement pour mieux prĂ©venir, informer et accompagner les Français dans ce domaine ? Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe LaREM. La parole est Ă  Mme la ministre dĂ©lĂ©guĂ©e chargĂ©e du logement. Vous l’avez fort bien montrĂ© dans votre rapport, madame la dĂ©putĂ©e, les punaises de lit sont un vĂ©ritable flĂ©au. Nous devons mettre fin au sentiment de honte qui rĂšgne encore sur ce sujet et qui nous interdit d’agir face Ă  ce nuisible tenace. C’est la raison pour laquelle le Gouvernement vous a confiĂ©, en 2020, la mission de rĂ©diger un rapport sur la lutte contre les punaises de lit. Je tiens Ă  vous remercier de nouveau, madame Racon-Bouzon, pour le travail que vous avez accompli depuis deux ans, tout d’abord, bien sĂ»r, avec la remise de ce rapport, puis avec la proposition de loi, que vous venez de dĂ©poser, visant Ă  reconnaĂźtre le flĂ©au des punaises de lit et Ă  structurer un dispositif de lutte et de Gouvernement a Ă©galement agi dans l’intervalle, grĂące Ă  la loi ELAN, vous l’avez dit, qui a permis de clarifier la responsabilitĂ© du propriĂ©taire en cas d’infestation et de faire de l’absence de nuisibles un critĂšre de dĂ©cence du logement. En 2020, nous avons aussi lancĂ© une grande campagne de sensibilisation, qui constitue une premiĂšre Ă©tape importante, mais vous avez raison, madame la dĂ©putĂ©e, nous devons aller plus loin. M. le Premier ministre a donc nommĂ© l’an dernier un coordinateur interministĂ©riel, François Lefort, que vous connaissez bien, pour piloter l’élaboration d’un plan d’action. Celui-ci, qui porte sur tous les domaines concernĂ©s, est en voie de finalisation et fera l’objet d’un portage interministĂ©riel. Une approche interministĂ©rielle est indispensable, le sujet concernant de nombreux ministĂšres, non seulement le ministĂšre chargĂ© du logement, celui des solidaritĂ©s et de la santĂ©, mais plusieurs autres peux d’ores et dĂ©jĂ  vous indiquer les actions en cours au sein du ministĂšre chargĂ© du logement, c’est-Ă -dire au sein de mon ministĂšre. Nous avons, dĂšs le mois de mars, lancĂ© une nouvelle campagne de communication afin de poursuivre la sensibilisation au flĂ©au des punaises de lit. Nous avons Ă©galement modifiĂ© l’information rĂ©glementaire relative aux baux de location des logements dans le but de mieux faire connaĂźtre la disposition sur la dĂ©cence. En outre, un observatoire capable de suivre le dĂ©veloppement de la punaise de lit sera créé au mois de septembre et permettra d’informer les professionnels et les particuliers. Enfin, nous avons engagĂ© une rĂ©flexion sur un processus de labellisation et de formation avec les professionnels de la dĂ©sinfection. Quand on est confrontĂ© au flĂ©au des punaises de lit, il est indispensable de savoir vers quels professionnels se tourner. Or ces professionnels doivent avoir suivi des formations adaptĂ©es, agréées et le voyez, madame la dĂ©putĂ©e, le Gouvernement prend des mesures concrĂštes pour nous permettre de lutter tous ensemble contre ce flĂ©au. Applaudissements sur quelques bancs du groupe LaREM. TrĂšs bien ! La parole est Ă  Mme Laurence Dumont. Madame la secrĂ©taire d’État chargĂ©e des personnes handicapĂ©es, vous Ă©crivez et vous clamez partout que l’amĂ©lioration des aides techniques est votre prioritĂ© pour favoriser l’accĂšs Ă  l’autonomie des personnes en situation de handicap. Pouvez-vous expliquer aux 650 000 Français en fauteuil roulant comment vous comptez atteindre cet objectif alors que vous imposez un dĂ©lai de cinq ans avant tout changement de fauteuil et que la prise en charge prĂ©vue par le Gouvernement ne permet pas un vĂ©ritable choix en fonction de la pathologie, des besoins et du mode de vie de la personne ? Ce n’est pas bien ! Vous le savez bien ! Les associations et les revendeurs de fauteuils roulants sont mĂ©contents et inquiets mĂ©contents, car la concertation dont vous vous targuez n’est qu’une façade, leurs propositions n’étant pas prises en compte ; trĂšs inquiets car, Ă  un mois de la publication d’un nouveau dĂ©cret, ils ne connaissent toujours pas les arbitrages fauteuil roulant doit s’adapter Ă  la personne qui l’occupe et non l’inverse ! La pathologie, le poids, l’ñge et le milieu de vie peuvent Ă©voluer le fauteuil doit Ă©voluer en consĂ©quence. Il ne saurait ĂȘtre question, sous couvert d’un reste Ă  charge zĂ©ro, de diminuer le niveau de prise en charge et d’adaptabilitĂ©. Un produit gĂ©nĂ©rique ne rĂ©pondrait que trĂšs partiellement aux besoins rĂ©els des personnes il n’est pas honnĂȘte de prĂ©tendre que les personnes handicapĂ©es pourront toujours changer de fauteuil ou disposer d’un fauteuil manuel et d’un fauteuil Ă©lectrique. En effet, le changement n’est envisagĂ© que si le besoin est identifiĂ© et objectivĂ© par l’équipe mĂ©dicale ». Tant de flou ou d’imprĂ©cision inquiĂšte ! Un fauteuil est le prolongement du corps d’une personne, qui doit pouvoir lui faire une confiance absolue. Le respect de la dignitĂ© des personnes concernĂ©es impose donc qu’on leur permette d’accĂ©der Ă  l’aide technique de leur choix, adaptĂ©e Ă  leurs besoins et sans reste Ă  charge. Elles attendent des engagements clairs et prĂ©cis de votre part, madame la secrĂ©taire d’État ! Applaudissements sur les bancs du groupe SOC. – M. Jean-Paul DufrĂšgne applaudit Ă©galement. La parole est Ă  Mme la secrĂ©taire d’État chargĂ©e des personnes handicapĂ©es. L’objectif de notre rĂ©forme, attendue depuis vingt ans par les personnes handicapĂ©es, est prĂ©cisĂ©ment de leur permettre de bĂ©nĂ©ficier de fauteuils roulants de qualitĂ©, avec un reste Ă  charge zĂ©ro et dans des dĂ©lais rĂ©duits. Le Gouvernement s’est engagĂ© Ă  mettre en Ɠuvre cette rĂ©forme et y travaille avec les associations, notamment APF France handicap – nous rencontrons ses reprĂ©sentants toutes les semaines –, et avec les administrations. Pour la premiĂšre fois depuis longtemps, l’État a rouvert la liste des aides techniques remboursĂ©es, obsolĂšte depuis vingt ans. Nous avons la volontĂ© de simplifier et d’accĂ©lĂ©rer l’accĂšs Ă  des fauteuils roulants de qualitĂ©, ce qui passe par le renforcement des exigences dans le parcours de soins et dans les prescriptions et par le dĂ©veloppement d’essais systĂ©matiques en conditions de vie rĂ©elles. Les Ă©quipes locales d’accompagnement sur les aides techniques que nous avons dĂ©ployĂ©es Ă  cette fin ont Ă©tĂ© saluĂ©es par les associations, avec lesquelles nous travaillons Ă©troitement, ainsi qu’avec les fabricants et les renouvellement anticipĂ© du fauteuil sera Ă©videmment possible en fonction de son Ă©tat d’usure et de l’évolution de la pathologie. Le remboursement de plusieurs fauteuils restera Ă©galement possible si le besoin est identifiĂ©. Les personnes qui continuent Ă  avoir un usage de leur fauteuil n’auront pas Ă  le restituer en cas de nouvelle acquisition. Parce que ces personnes sont aussi des citoyens, nous souhaitons favoriser le modĂšle de l’économie circulaire et dĂ©velopper le reconditionnement pour le rĂ©emploi des aides techniques non utilisĂ©es. S’il n’est pas question de rechercher des Ă©conomies pour l’assurance maladie, nous visons toutefois un niveau de prix raisonnable, permettant Ă  la fois de prĂ©server les marges des fabricants, car il y a des emplois Ă  la clĂ©, et de garantir l’innovation, en mettant fin aux rentes de situation dont bĂ©nĂ©ficient depuis trop longtemps certains professionnels, qui vendent leurs fauteuils roulants Ă  des prix exorbitants. Tel est le sens de la rĂ©forme que nous menons, une rĂ©forme que nous sommes le premier gouvernement Ă  avoir entamĂ©e depuis trente ans ! Applaudissements sur quelques bancs du groupe LaREM. La parole est Ă  M. Didier Quentin. Ma question, qui concerne la pĂȘche, s’adressait Ă  Mme la ministre de la mer, Annick Girardin, mais elle n’est apparemment pas la suite de l’avis scientifique entĂ©rinĂ© lors du dernier Conseil europĂ©en de dĂ©cembre 2021 – peu anticipĂ©, il faut le dire, du cĂŽtĂ© français – et conformĂ©ment Ă  une application stricte du plan pluriannuel de gestion des pĂȘcheries pour les eaux occidentales, le quota de pĂȘche de la sole a dĂ» ĂȘtre rĂ©duit de 37 % dans le golfe de Gascogne. Pour soutenir les nombreux pĂȘcheurs touchĂ©s par cette rĂ©duction importante, Mme la ministre de la mer a annoncĂ© la mise en ?uvre d’un arrĂȘt temporaire aidĂ© » des activitĂ©s de pĂȘche du 1er janvier au 31 dĂ©cembre 2022. Il en rĂ©sulte que la durĂ©e minimale d’arrĂȘt d’un navire est de quarante-cinq jours, avec une marge de tolĂ©rance de trois jours, et que la durĂ©e maximale d’arrĂȘt est de quatre-vingt-dix jours. Or chaque navire doit obligatoirement dĂ©poser au moins quinze jours d’arrĂȘt pour la pĂ©riode du 1er janvier au 31 mars 2022 interrogations sont ressorties des Ă©changes que Mme Girardin a eus avec des pĂȘcheurs de la criĂ©e du port de Royan et j’insiste sur l’urgence des rĂ©ponses qu’elles appellent. PremiĂšrement, dans quel dĂ©lai les marins pĂȘcheurs peuvent-ils espĂ©rer le versement de l’aide qui permettra de compenser la rĂ©duction draconienne de la pĂȘche Ă  la sole ? Et ce dispositif sera-t-il prolongĂ© au-delĂ  du 31 dĂ©cembre 2022 ? DeuxiĂšmement, s’agissant du chĂŽmage partiel des marins salariĂ©s, quand ce droit sera-t-il ouvert et quel sera le dĂ©lai d’indemnisation ? Applaudissements sur les bancs du groupe LR. La parole est Ă  M. le ministre de l’agriculture et de l’alimentation. Et de la pĂȘche ! Un grand pĂ©cheur ! Je vous prie de bien vouloir excuser l’absence de Mme ministre de la mer, qui ne pouvait ĂȘtre parmi nous aujourd’hui et qui m’a chargĂ© de vous d’abord, comme vous le savez, le golfe de Gascogne Ă©tait concernĂ© par trois espĂšces de poisson lors des nĂ©gociations qui se sont tenues Ă  Bruxelles en fin d’annĂ©e. Je ne crois d’ailleurs pas que l’on puisse dire que le gouvernement français n’avait pas anticipĂ© l’avis scientifique qui a conduit Ă  la rĂ©duction du quota de pĂȘche de la sole. Pour preuve, la France a obtenu l’augmentation du quota de pĂȘche du bar et la reconduction du quota de pĂȘche du lieu jaune. Quant Ă  la sole, l’issue de la nĂ©gociation Ă©tait prĂ©visible, puisque le plan pluriannuel de gestion, signĂ© en 2019 au niveau europĂ©en, prĂ©voyait dĂ©jĂ  la baisse automatique de 37 % du quota de pĂȘche pour cette espĂšce. Rappelons que ce sont les conclusions des scientifiques sur le recrutement, c’est-Ă -dire le nombre de nouvelles soles qui arrivent dans la pĂȘcherie chaque annĂ©e, qui ont conduit Ă  cette de rĂ©pondre aux questions prĂ©cises que vous avez posĂ©es. S’agissant du plan d’aide annoncĂ© par Mme la ministre de la mer entre NoĂ«l et le jour de l’an, construit avec les professionnels, les premiers paiements seront versĂ©s avant la fin du mois de fĂ©vrier. En ce qui concerne le chĂŽmage partiel, les textes sont actuellement examinĂ©s conjointement par le ministĂšre de la mer et par le ministĂšre du travail, de l’emploi et de l’insertion, dans l’objectif d’appliquer le dispositif trĂšs rapidement. Je m’excuse de ne pas pouvoir ĂȘtre plus prĂ©cis, mais trĂšs rapidement » signifie
 trĂšs rapidement ! Rires. Excellent ! Quant aux avis scientifiques,
 TrĂšs rapidement, s’il vous plaĂźt ! Sourires. 
je sais que vous suivez le sujet avec attention ! Applaudissements sur les bancs du groupe LaREM. La parole est Ă  M. Didier Quentin, pour quelques secondes Ă  peine ! TrĂšs rapidement, monsieur le prĂ©sident Sourires le plus tĂŽt sera le mieux, monsieur le ministre, car il va y avoir de la casse ! N’oublions pas qu’une autre menace pĂšse sur les pĂȘcheurs, celle du gigantesque parc Ă©olien en mer au large d’OlĂ©ron, une Ăźle que vous connaissez bien ! Applaudissements sur les bancs du groupe LR. Nous avons terminĂ© les questions au Gouvernement. La sĂ©ance est suspendue. La sĂ©ance, suspendue Ă  seize heures cinquante-cinq, est reprise Ă  dix-sept heures cinq, sous la prĂ©sidence de M. David Habib. La sĂ©ance est reprise. L’ordre du jour appelle la discussion, sur le rapport de la commission mixte paritaire, de la proposition de loi relative Ă  l’amĂ©nagement du RhĂŽne no 5032. La parole est Ă  Mme Cendra Motin, supplĂ©ant M. Patrick Mignola, rapporteur de la commission mixte paritaire. Si je me rĂ©jouis de voir ce texte arriver au terme de son examen, je souhaite avant toute chose saluer l’investissement et la trĂšs grande qualitĂ© du travail de notre collĂšgue Patrick Mignola, qui ne peut hĂ©las pas ĂȘtre avec nous aujourd’hui mais qui en a Ă©tĂ© le rapporteur passionnĂ© et qui l’a dĂ©fendu avec ! La concession du fleuve RhĂŽne va pouvoir ĂȘtre prolongĂ©e ! L’adoption des conclusions de la commission mixte paritaire chargĂ©e de proposer un texte sur les dispositions restant en discussion de la proposition de loi relative Ă  l’amĂ©nagement du RhĂŽne marque la fin d’un trĂšs long travail sur ce projet de prolongation. ImaginĂ©e en 1918 par LĂ©on Perrier, qui fut dĂ©putĂ© et sĂ©nateur de l’IsĂšre, la concession a Ă©tĂ© octroyĂ©e Ă  la Compagnie nationale du RhĂŽne CNR sur le fondement d’une loi de 1921 qui lui a confiĂ© une triple mission l’utilisation de la puissance hydraulique, la gestion de la navigation sur le fleuve et celle des usages agricoles du RhĂŽne. Elle devait prendre fin en 2023 mais, grĂące au prĂ©sent texte, elle sera prolongĂ©e jusqu’au 31 dĂ©cembre telle mesure devait initialement faire l’objet d’un dĂ©cret. Nous l’inscrivons dans la loi, afin de la conforter juridiquement, et la prolongation de la concession sans remise en concurrence a Ă©tĂ© validĂ©e par la Commission europĂ©enne. Certes, ce faisant, nous ne rĂ©solvons pas entiĂšrement le problĂšme majeur qui a trait Ă  la mise en concurrence de nos concessions hydroĂ©lectriques ; toutefois, l’alignement des volontĂ©s politiques du Parlement et du PrĂ©sident de la RĂ©publique sur ce sujet trouve ici sa premiĂšre traduction la proposition de loi nous donne Ă  certains Ă©gards l’occasion de moderniser le rĂ©gime de la concession, afin de protĂ©ger toujours mieux les intĂ©rĂȘts des Français. Elle a Ă©tĂ© votĂ©e Ă  l’unanimitĂ©, Ă  l’AssemblĂ©e nationale comme au SĂ©nat, ce qui illustre Ă  la fois la volontĂ© commune de respecter le long travail de nĂ©gociation entrepris par les acteurs du dossier – j’ai ici une pensĂ©e particuliĂšre pour Élisabeth Ayrault –, et notre volontĂ© de le faire aboutir. Le vecteur lĂ©gislatif a Ă©tĂ© pour chacun d’entre nous l’occasion de mettre en lumiĂšre le modĂšle de gestion unique d’un fleuve au rythme duquel vivent trois rĂ©gions, onze dĂ©partements et des centaines de communes j’en salue l’ensemble des reprĂ©sentants, que je sais attentifs Ă  notre action et soulagĂ©s de voir la concession enfin l’AssemblĂ©e nationale, nous avons votĂ© le texte aprĂšs lui avoir apportĂ© quelques ajustements rĂ©dactionnels. Au SĂ©nat, des clarifications ont Ă©tĂ© ajoutĂ©es, en particulier un article disposant que l’amĂ©nagement du RhĂŽne s’inscrit dans les objectifs dĂ©finis par la politique Ă©nergĂ©tique nationale pour atteindre la neutralitĂ© carbone, ce qui rejoint l’objectif fixĂ© par la loi climat et rĂ©silience » d’aoĂ»t rĂŽle du comitĂ© de suivi de l’exĂ©cution de la concession a Ă©galement Ă©tĂ© renforcĂ© sa composition a Ă©tĂ© prĂ©cisĂ©e et une consultation concernant le programme de travaux supplĂ©mentaires a Ă©tĂ© ajoutĂ©e. Sur ces points particuliers, je tiens, au nom des habitants et des Ă©lus de Saint-Romain-de-Jalionas, dont je suis la dĂ©putĂ©e, Ă  remercier le Gouvernement pour avoir prĂ©cisĂ© dans le texte initial le rĂŽle et l’importance du comitĂ© de suivi, comme le recommandait le rapport des garants dĂ©signĂ©s par la Commission nationale du dĂ©bat public CNDP.Je veux sincĂšrement remercier nos collĂšgues sĂ©nateurs pour la qualitĂ© des apports dont ils ont enrichi le texte et pour avoir su prĂ©server un point essentiel, Ă  savoir la possibilitĂ© donnĂ©e aux dĂ©putĂ©s et aux sĂ©nateurs concernĂ©s de participer au comitĂ© de suivi de l’exĂ©cution de la concession. C’est un sujet d’importance qui me tient particuliĂšrement Ă  cƓur ; une telle disposition contribue Ă  l’équilibre et au consensus politique qui ont Ă©tĂ© trouvĂ©s. Le travail des rapporteurs pour faire aboutir la commission mixte paritaire a Ă©tĂ© constructif je veux remercier le rapporteur du SĂ©nat, Patrick Chauvet, pour le dialogue fructueux qu’il a engagĂ© avec Patrick Mignola. Il a permis de parvenir Ă  un accord entre les deux CMP a fait Ă©voluer la rĂ©daction de la proposition de loi sur trois aspects importants. PremiĂšrement, un compromis a Ă©tĂ© trouvĂ© en ce qui concerne la consultation du comitĂ© de suivi de l’exĂ©cution de la concession, dans le cas oĂč il serait dĂ©cidĂ© de ne pas rĂ©aliser le nouvel ouvrage hydroĂ©lectrique de Saint-Romain-de-Jalionas. Le SĂ©nat avait prĂ©vu que, le cas Ă©chĂ©ant, le concessionnaire consulte le comitĂ© de suivi Ă  propos d’éventuels nouveaux travaux. Le texte issu de la CMP prĂ©cise que l’autoritĂ© concĂ©dante consultera ensuite le comitĂ© de suivi sur la rĂ©affectation des sommes non utilisĂ©es, l’État restant le dĂ©cisionnaire final en la nous avons confortĂ© la mention des emplois induits par l’activitĂ© du concessionnaire dans la vallĂ©e du RhĂŽne, en prĂ©cisant qu’ils concernent non seulement l’agriculture mais Ă©galement le dĂ©veloppement Ă©conomique, local et nous avons maintenu la possibilitĂ© de modifier le cahier des charges par dĂ©cret simple plutĂŽt que par dĂ©cret en Conseil d’État, afin que l’autoritĂ© concĂ©dante dispose d’un maximum de dĂ©finitive, dans la version que nous proposons Ă  votre examen, la proposition de loi a vu son contenu s’enrichir ; elle respecte en outre les Ă©quilibres trouvĂ©s lors de la concertation sur le projet de prolongation. Mme Mireille Clapot applaudit. La parole est Ă  Mme la secrĂ©taire d’État chargĂ©e de la biodiversitĂ©. Merci, madame Motin, pour votre prĂ©sentation d’une proposition de loi qui nous amĂšne Ă  repenser, par la prolongation de la concession octroyĂ©e Ă  la Compagnie nationale du RhĂŽne, l’amĂ©nagement du RhĂŽne et ce qui fait vivre tous les habitants du bassin rhodanien, en conciliant – en rĂ©conciliant ! – les enjeux environnemental, Ă©nergĂ©tique, Ă©conomique et social. Un tel projet se trouve au cƓur de la transition Ă©cologique le Gouvernement, ainsi que les parlementaires et l’ensemble des acteurs impliquĂ©s dans cette concession, ont montrĂ© leur attachement Ă  l’égard de ce modĂšle, qui est trĂšs novateur, et leur ambition d’accompagner des projets situĂ©s au carrefour de ces diffĂ©rents du RhĂŽne concerne trois rĂ©gions et onze dĂ©partements français c’est dire la mobilisation des diffĂ©rents Ă©lus, Ă  diffĂ©rents niveaux de compĂ©tences, autour de ce projet et aux cĂŽtĂ©s de cette compagnie tout Ă  fait unique, qui est mĂȘme une vĂ©ritable institution. Depuis 2020, la Compagnie nationale du RhĂŽne s’est dotĂ©e d’une raison d’ĂȘtre », Ă  la suite de la loi relative Ă  la croissance et Ă  la transformation des entreprises PACTE, qui lui a offert la possibilitĂ© de matĂ©rialiser ses missions et ses engagements. Elle remplit une mission d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral, celle qui consiste Ă  amĂ©nager le troisiĂšme plus long fleuve français et celui dont le dĂ©bit est le plus Ă©levĂ©, le tout au service de la transition Ă©cologique. Ce faisant, elle protĂšge les populations et assure trois grandes missions la navigation fluviale, la production d’énergie et l’irrigation des terres en 1933, cet opĂ©rateur a ensuite bĂ©nĂ©ficiĂ© d’une concession de soixante-quinze ans pour amĂ©nager le RhĂŽne ; c’est cette concession qui se trouve ici prolongĂ©e, ce dont nous nous fĂ©licitons. L’action de la CNR a su Ă©voluer en tenant compte d’enjeux nouveaux qui ont fait l’objet de prises de conscience, notamment en matiĂšre de protection de la biodiversitĂ© la prĂ©sente proposition de loi en enjeux sont stratĂ©giques. Ils concernent en premier lieu notre approvisionnement Ă©nergĂ©tique vous le savez, les cinquante-sept parcs Ă©oliens, quarante-neuf centrales solaires photovoltaĂŻques et dix-neuf centrales hydroĂ©lectriques de la CNR produisent 15,47 tĂ©rawattheures, ce qui correspond Ă  la consommation de 6 millions de nos concitoyens. C’est Ă©norme, et une telle production est nĂ©cessaire au respect de nos engagements en matiĂšre de transition Ă©cologique. Vous le savez – le PrĂ©sident de la RĂ©publique l’a rappelĂ© dans son discours de Belfort le 10 fĂ©vrier dernier nous avons besoin, pour tenir nos objectifs climatiques et Ă©conomiques, de produire beaucoup plus d’électricitĂ©, en particulier plus d’énergie renouvelable. La CNR se trouve au cƓur de cette de la Compagnie relĂšve Ă©galement d’enjeux stratĂ©giques en matiĂšre de transports la CNR gĂšre 330 kilomĂštres de voies navigables qui permettent de transporter chaque annĂ©e plus de 4,5 millions de tonnes de marchandises entre Lyon et la MĂ©diterranĂ©e, en Ă©mettant deux Ă  quatre fois moins de CO2 que si elles circulaient en camion. L’action de la CNR relĂšve enfin d’enjeux de transition agricole, puisqu’elle s’engage, en partenariat avec nos agriculteurs, Ă  assurer une irrigation responsable et durable prĂ©servant la ressource en eau, et Ă  soutenir des pratiques de protection de la biodiversitĂ©, par exemple des actions de renaturation des berges du RhĂŽne. Cette action est enfin stratĂ©gique, vous le savez, pour nos territoires, puisque la Compagnie compte Ă  son capital 183 collectivitĂ©s actionnaires. La large mobilisation et l’implication de tous font vivre cet opĂ©rateur concession de soixante-quinze ans ayant dĂ©butĂ© en 1948, date Ă  laquelle le premier barrage est entrĂ© en service, son Ă©chĂ©ance Ă©tait prĂ©vue pour l’annĂ©e 2023. La proposition de loi sur laquelle vous vous apprĂȘtez Ă  vous prononcer vient donc la prolonger jusqu’au 31 dĂ©cembre 2041. Il s’agit d’un texte Ă©quilibrĂ© – les dĂ©bats parlementaires le concernant l’ont montrĂ© –, solide sur le plan juridique – c’était impĂ©ratif – et qui apporte toutes les garanties nĂ©cessaires pour poursuivre dans les meilleures conditions le dĂ©veloppement de la Compagnie nationale du tiens Ă©videmment Ă  remercier tous les parlementaires qui ont participĂ© Ă  son Ă©laboration, au premier rang desquels l’auteur de la proposition de loi, M. le prĂ©sident Mignola, MM. les prĂ©sidents Castaner et Becht, Mme la prĂ©sidente Rabault et MM. les prĂ©sidents Abad et Pancher, ainsi que l’ensemble des dĂ©putĂ©s qui, depuis tous les bancs, ont contribuĂ© de maniĂšre trĂšs positive Ă  sa construction. Comme nous allons le voir, ils ont trĂšs largement soutenu le texte et donc la prolongation de la concession. J’ai Ă©galement une pensĂ©e pour les sĂ©nateurs qui y ont eux aussi participĂ©, en particulier le rapporteur au SĂ©nat, Patrick Chauvet, et la prĂ©sidente de la commission des affaires Ă©conomiques, Sophie Primas ils se sont impliquĂ©s pour que la CMP aboutisse de maniĂšre conclusive, permettant l’adoption du texte aprĂšs un vote qui, je l’espĂšre – sans en prĂ©juger –, sera unanime. Merci pour ce large enfin une pensĂ©e toute particuliĂšre pour l’ensemble des salariĂ©s et agents de la Compagnie nationale du RhĂŽne, qui sont, eux aussi, passionnĂ©s par le projet et s’impliquent fortement pour le faire rĂ©ussir. Mme la rapporteure supplĂ©ante et Mmes Mireille Clapot et Monica Michel-Brassart applaudissent. Dans la discussion gĂ©nĂ©rale, la parole est Ă  M. AndrĂ© Chassaigne. Nous sommes invitĂ©s Ă  nous prononcer sur le texte d’une proposition de loi qui permettra de reporter Ă  2041 la question de la mise en concurrence de la concession du RhĂŽne. Nous nous rĂ©jouissons bien entendu de ce report. Le projet prĂ©sentĂ© dans ce texte est attendu et partagĂ© non seulement par les collectivitĂ©s et les associations, mais aussi par les salariĂ©s. Tous sont fortement attachĂ©s Ă  notre modĂšle hydroĂ©lectrique caractĂ©risĂ© par la prise en compte solidaire des nombreuses missions qui lui sont confiĂ©es, dont les plus importantes sont liĂ©es Ă  la gestion Ă©quilibrĂ©e et partagĂ©e de la ressource en eau, ainsi qu’à l’amĂ©nagement du grand mĂ©rite de la proposition de loi est de permettre Ă  la Compagnie nationale du RhĂŽne de poursuivre la rĂ©alisation des missions d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral qui sont les siennes en faveur du dĂ©veloppement de la vallĂ©e du RhĂŽne, tout en lui donnant les moyens de relever les dĂ©fis qui l’attendent en matiĂšre d’anticipation et de gestion des consĂ©quences du rĂ©chauffement climatique et de reconquĂȘte de la biodiversitĂ©, en concertation Ă©troite avec les Ă©lus le paysage des concessions hydroĂ©lectriques françaises, le modĂšle RhĂŽne », rĂ©novĂ© au dĂ©but des annĂ©es 2000, est unique. Il illustre le bien-fondĂ© et la plus-value que procure une approche intĂ©grĂ©e et sous maĂźtrise publique des enjeux liĂ©s Ă  l’eau dans la multiplicitĂ© de ses usages. Il doit servir d’alerte sur le caractĂšre impraticable et dangereux d’une ouverture Ă  la concurrence qui viendrait dĂ©manteler de tels outils, lesquels ont au contraire vocation Ă  se pourquoi nous partageons les regrets, exprimĂ©s par certains de nos collĂšgues du SĂ©nat, concernant le fait que le Gouvernement ne se soit pas penchĂ© avec autant de sollicitude sur les difficultĂ©s rencontrĂ©es par d’autres concessions hydroĂ©lectriques, notamment celles qui sont dĂ©tenues par le groupe EDF et qui sont sous le coup d’un contentieux vieux de bientĂŽt dix ans avec la Commission europĂ©enne. Comme le rappelait la prĂ©sidente de la commission mixte paritaire Le secteur de l’hydroĂ©lectricitĂ© attend des solutions globales, afin de sortir par le haut de cette situation d’insĂ©curitĂ© juridique, sans rien sacrifier de notre souverainetĂ© Ă©conomique ni de notre transition Ă©nergĂ©tique. » Les opĂ©rateurs historiques, parmi lesquels la Compagnie nationale du RhĂŽne, sont les seuls Ă  offrir actuellement des garanties suffisantes en matiĂšre de gestion des risques sĂ©curitaires, de soutien Ă  l’économie et Ă  l’emploi et de prise en compte effective de la diversitĂ© des usages de la ressource en eau. Ils sont aussi les seuls Ă  pouvoir s’inscrire dans des logiques de long terme et Ă  conduire les investissements nĂ©cessaires pour accroĂźtre nos capacitĂ©s en hydroĂ©lectricitĂ© dans le respect de l’ je le rappelais en premiĂšre lecture, nous avions Ă©tĂ©, en avril 2019, Ă  l’initiative d’une proposition de rĂ©solution europĂ©enne concernant l’avenir du secteur hydroĂ©lectrique. SignĂ© par plus d’une centaine de dĂ©putĂ©s issus de tous les bords, ce texte invitait le Gouvernement Ă  se rapprocher de ses partenaires europĂ©ens en vue d’exclure explicitement le secteur hydroĂ©lectrique du champ des directives europĂ©ennes sur les services dans le marchĂ© intĂ©rieur et l’attribution de contrats de concession. Nous y rejetions comme dangereuse et irrationnelle l’ouverture Ă  la concurrence de ce secteur stratĂ©gique aux plans Ă©conomique, social et environnemental. En effet, nous estimons, comme une majoritĂ© des citoyens et de trĂšs nombreux Ă©lus de nos territoires, que l’hydroĂ©lectricitĂ© dĂ©passe de trĂšs loin le seul cadre de la production d’énergie et qu’elle concentre de multiples enjeux, notamment celui d’un service public incontournable qui intĂ©resse le rĂŽle propre des barrages dans nos territoires en matiĂšre d’irrigation agricole, de fourniture d’eau potable, de soutien d’étiage ou de l’heure oĂč le PrĂ©sident de la RĂ©publique prend un virage impromptu en faveur du nuclĂ©aire, nous mesurons, lĂ  aussi, l’intĂ©rĂȘt d’une maĂźtrise publique de ces installations. Eh oui ! La pluralitĂ© des missions de la sociĂ©tĂ© anonyme d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral qu’est la Compagnie nationale du RhĂŽne est une illustration Ă©clatante de l’opportunitĂ© de s’appuyer en matiĂšre Ă©nergĂ©tique sur des outils publics – je dis bien publics – performants. Les membres du groupe de la Gauche dĂ©mocrate et rĂ©publicaine voteront donc en faveur du prĂ©sent texte, en espĂ©rant qu’il ne soit que le premier pas de la reconquĂȘte de notre souverainetĂ© Ă©nergĂ©tique et du service public, indispensable Ă  la rĂ©ussite d’une transition Ă©nergĂ©tique profitable Ă  tous. Applaudissements sur les bancs des groupes GDR et SOC. La parole est Ă  M. Thomas Gassilloud. Je voudrais commencer par souhaiter un bon rĂ©tablissement au prĂ©sident et rapporteur Patrick Mignola, absent aujourd’hui et qui, j’en suis sĂ»r, suit attentivement nos dĂ©bats. Depuis de nombreux mois, il dĂ©fend ce texte avec les dĂ©putĂ©s, de façon transpartisane et en concertation constante avec les Ă©lus locaux. Nous lui devons le compromis trouvĂ© avec nos collĂšgues sĂ©nateurs lors de la commission mixte ma part, c’est en tant que dĂ©putĂ© du RhĂŽne – non pas le fleuve, mais le dĂ©partement auquel le fleuve a donnĂ© son nom – que je m’exprime devant vous. Sur place, chacun a conscience que ce fleuve est un Ă©lĂ©ment vital et une chance pour notre pays et nos territoires. Encore vendredi dernier, j’ai pu y naviguer avec les acteurs qui s’y consacrent, notamment avec les agents de la CNR. Cette ressource, le RhĂŽne, nous devons continuer Ă  la prĂ©server et en valoriser chaque jour davantage les atouts. C’est l’objet du texte que nous souhaitons voir de la proposition de loi est de prolonger jusqu’en 2041 la concession du RhĂŽne Ă  la CNR, compagnie créée en 1933 dont la mission est triple puisqu’elle produit indĂ©pendamment de l’énergie depuis 1934, dĂ©veloppe le transport fluvial et permet l’irrigation des terres agricoles. La Compagnie nationale du RhĂŽne, dont je salue les reprĂ©sentants prĂ©sents en tribune, emploie 1 400 personnes et gĂ©nĂšre 15 000 emplois directs et indirects. Elle reprĂ©sente Ă©galement 7,9 milliards d’euros redistribuĂ©s en quinze prolongation de la concession accordĂ©e Ă  la CNR est essentielle au vu de l’importance de sa contribution au dĂ©veloppement du territoire sur les plans social et Ă©conomique et au verdissement de notre mix Ă©nergĂ©tique. En effet, la CNR est le premier producteur d’énergie renouvelable en France avec une production de l’ordre de 14 tĂ©rawattheures, soit l’équivalent de plusieurs rĂ©acteurs nuclĂ©aires. Elle est un modĂšle unique en France par son statut juridique de sociĂ©tĂ© anonyme de droit privĂ©, avec des capitaux majoritairement publics. La prolongation de la concession est nĂ©cessaire afin que la CNR puisse poursuivre ses activitĂ©s est en effet nĂ©cessaire pour la tenue de nos objectifs climatiques, puisque sa production d’énergie est 100 % renouvelable avec dix-neuf centrales hydroĂ©lectriques, quarante-six parcs photovoltaĂŻques et cinquante-sept parcs Ă©oliens. La CNR reprĂ©sente ainsi 25 % de la production hydroĂ©lectrique est nĂ©cessaire Ă©galement pour la restauration et l’amĂ©lioration du domaine public fluvial. La CNR comprend 330 kilomĂštres de voies navigables Ă  grand gabarit, ce qui reprĂ©sente 4,5 millions de tonnes de marchandises acheminĂ©es sur le fleuve entre Lyon et la MĂ©diterranĂ©e. Ce volume pouvant ĂȘtre multipliĂ© par quatre ou cinq sans investissement majeur, nous devons dĂ©velopper le fret fluvial afin de diminuer le nombre de camions sur les routes au profit des bateaux, dans une meilleure articulation avec le rĂ©seau son intĂ©rĂȘt Ă©nergĂ©tique et son rĂŽle dans le transport fluvial, la CNR permet aussi de rĂ©pondre aux besoins des acteurs locaux par un volet agricole la prolongation de la concession permettra de favoriser une agriculture durable, avec une bonne gestion des ressources en eau et la prĂ©servation de la ce soit pour la production Ă©nergĂ©tique, pour le transport ou pour l’agriculture, la proposition de loi permettra Ă  la CNR de continuer de se dĂ©velopper. Elle garantira l’équilibre Ă©conomique de la concession avec des retours importants pour les territoires le cahier des charges prĂ©voit 500 millions d’euros de travaux, notamment de sĂ©curitĂ© et d’amĂ©nagement sur le RhĂŽne, et des plans quinquennaux dotĂ©s chacun de 165 millions d’euros pour accompagner les devons nous inspirer de la CNR et de son fonctionnement en synergie avec l’ensemble des acteurs locaux – plus de 180 collectivitĂ©s y sont associĂ©es – pour crĂ©er un modĂšle vertueux pour d’autres territoires vertueux, car la production d’électricitĂ© finance les autres missions dĂ©volues Ă  CNR ; vertueux, car associant les territoires concernĂ©s ; vertueux, car redistributif, en particulier pour les territoires traversĂ©s. Aussi les membres du groupe Agir ensemble soutiendront-ils cette proposition de loi, aboutissement de plusieurs annĂ©es de travail et de dialogue entre les acteurs concernĂ©s, qui permettra de poursuivre le travail engagĂ© au sein des territoires irriguĂ©s par le RhĂŽne en eau, en transport et en Ă©nergie. Mme la rapporteur supplĂ©ante applaudit. La parole est Ă  Mme Virginie Duby-Muller. Le RhĂŽne est si profond, si rapide et si large, / Que dans la grande Europe il n’a pas son pareil. / Emportant des bateaux sans nombre avec leur charge, / Il va roulant de l’or et roulant du soleil. / Fleuve superbe ! il court, et se jouant des lieues / Il atteint, lui qui sort des Alpes au cƓur pur, / La MĂ©diterranĂ©e aux grandes ondes bleues, / Et nĂ© dans la blancheur il finit dans l’azur ».Ce poĂšme de Jean Aicard rend un bel hommage Ă  la puissance du RhĂŽne long de 812 kilomĂštres, il prend sa source en Suisse, Ă  2 200 mĂštres d’altitude, dans le massif du Saint-Gothard, au cƓur d’un glacier, traverse la Haute-Savoie, l’Ain, Lyon, le RhĂŽne, l’IsĂšre, la Loire, l’ArdĂšche avant de prendre fin dans le delta de Camargue pour se jeter dans la fleuve au dĂ©bit torrentiel a pu ĂȘtre domptĂ© par l’homme dans le respect des enjeux humains, Ă©conomiques et Ă©cologiques, notamment grĂące Ă  la concession confiĂ©e en 1933 Ă  la Compagnie nationale du RhĂŽne. Saluons le fait que la production d’électricitĂ© sur le RhĂŽne reprĂ©sente prĂšs d’un quart de l’hydroĂ©lectricitĂ© française, ce qui fait de la CNR le premier producteur d’énergie dĂ©carbonĂ©e, hors nuclĂ©aire, en proposition de loi dĂ©posĂ©e Ă  l’initiative de notre collĂšgue Patrick Mignola et cosignĂ©e par la majoritĂ© et l’opposition est importante elle vise en effet Ă  moderniser le rĂ©gime juridique de la concession du RhĂŽne créée par une loi de 1921. Les activitĂ©s de la CNR au titre de la concession sont de trois ordres production d’électricitĂ©, avec de nombreux ouvrages hydroĂ©lectriques ; gestion d’infrastructures fluviales et portuaires ; gestion domaniale – 27 000 hectares concĂ©dĂ©s – Ă  des fins de valorisation Ă©conomique et environnementale, notamment pour l’irrigation des proposition prĂ©voit d’abord de prolonger la concession de la CNR jusqu’au 31 dĂ©cembre 2041, dĂ©cision qui fait l’objet d’un large consensus des 184 collectivitĂ©s territoriales. Face au risque d’ouverture Ă  la concurrence dans le cadre europĂ©en, on pouvait rĂ©ellement craindre que la rente Ă©lectrique du RhĂŽne ne soit confiĂ©e Ă  des intĂ©rĂȘts Ă©trangers, remettant en cause une partie de l’indĂ©pendance Ă©nergĂ©tique de notre projet de prolongation de la concession gĂ©nĂ©rale du RhĂŽne, envisagĂ© par l’État et la CNR dĂšs 2013, a fait l’objet d’un important travail de concertation organisĂ© par l’État sous l’égide de la Commission nationale du dĂ©bat public. Ce travail, lancĂ© en avril 2019, a abouti au dĂ©pĂŽt de la proposition de loi, avec un large consensus au niveau local. MalgrĂ© tout, certaines difficultĂ©s demeurent s’agissant des nouveaux projets d’ouvrages hydroĂ©lectriques, avec l’opposition de certaines associations de dĂ©fense de l’environnement, cristallisĂ©e autour d’un projet en particulier, celui de Saint-Romain-de-Jalionas, au nord de l’ Commission europĂ©enne a Ă©galement Ă©tĂ© sollicitĂ©e par l’État afin d’écarter tout risque d’invalidation de la prolongation. En octobre 2020, la direction gĂ©nĂ©rale de la concurrence DG Comp, aprĂšs de nombreux Ă©changes, a confirmĂ© la compatibilitĂ© du projet au regard des dispositions europĂ©ennes relatives aux aides d’ avancĂ©e significative de ce texte a consistĂ© Ă  porter le cahier des charges gĂ©nĂ©ral annexĂ© Ă  la concession au niveau lĂ©gislatif et Ă  modifier son contenu afin d’intĂ©grer un nouveau programme de travaux hydroĂ©lectriques, de renforcer les missions d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral financĂ©es par la CNR Ă  travers le schĂ©ma directeur, d’étendre le pĂ©rimĂštre concĂ©dĂ©, avec notamment l’inclusion des tronçons et ouvrages gĂ©rĂ©s par Voies navigables de France VNF, et de rĂ©viser les rĂšgles de la redevance liĂ©e Ă  la vente de l’électricitĂ© nom du groupe Les RĂ©publicains, je tiens Ă  saluer l’excellent travail de coproduction lĂ©gislative menĂ© par l’AssemblĂ©e nationale et le SĂ©nat, en particulier par son rapporteur Patrick Chauvet ainsi, la quasi-totalitĂ© des amendements du SĂ©nat ont Ă©tĂ© retenus par la commission mixte paritaire. Le travail consensuel et constructif rĂ©alisĂ© par les deux assemblĂ©es a permis d’élaborer un texte Ă©quilibrĂ© qui garantira au mieux l’exploitation des ressources hydroĂ©lectriques du RhĂŽne tout en prĂ©parant l’avenir. C’est pourquoi le groupe Les RĂ©publicains votera pour ce texte qui intervient Ă  un moment dĂ©cisif. Mme la rapporteure supplĂ©ante applaudit. La parole est Ă  Mme Perrine Goulet. Mes premiers mots seront, vous l’imaginez, pour l’auteur de cette proposition de loi, le trĂšs cher Patrick Mignola, prĂ©sident de notre groupe, Mouvement dĂ©mocrate MODEM et dĂ©mocrates apparentĂ©s. Nous lui souhaitons un prompt rĂ©tablissement et lui adressons nos affectueuses pensĂ©es, ainsi qu’à ses proches. Je suis persuadĂ©e que vous serez nombreux Ă  vous associer Ă  ces a su, avec ce texte, fĂ©dĂ©rer et faire consensus. Absolument ! Sur le fond du sujet qui nous occupe, la prĂ©sente proposition de loi a suscitĂ© l’unanimitĂ© Ă  l’AssemblĂ©e comme au SĂ©nat, parce qu’elle prend l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral pour boussole. Elle concrĂ©tise en effet une volontĂ© commune, celle de prĂ©server un modĂšle unique en France, en prolongeant la concession du RhĂŽne, en l’adaptant et en la modernisant pour faire face aux nouveaux fleuve, que l’on aime nommer le fleuve roi », dĂ©verse plus de 1 800 mĂštres cubes d’eau chaque seconde dans la mer MĂ©diterranĂ©e. Surtout, il est Ă  l’origine de 25 % de la production hydraulique nationale, grĂące Ă  l’implication de la Compagnie nationale du 1934, celle-ci s’est vue confier trois missions indissociables la production d’électricitĂ©, le dĂ©veloppement du transport fluvial et l’irrigation des terres agricoles. La mise en service du barrage de GĂ©nissiat, en 1948, a marquĂ© le point de dĂ©part d’une concession de soixante-quinze ans, qui arrive donc Ă  Ă©chĂ©ance en 2023. Nous proposons de la prolonger de dix-huit ans, jusqu’en effet, la CNR n’a pas pu bĂ©nĂ©ficier de son statut de producteur d’énergie de 1948 Ă  2006 en raison de la nationalisation du marchĂ© de l’électricitĂ©. Par ailleurs, l’urgence de certains travaux n’est pas compatible avec le choix d’une procĂ©dure de renouvellement de contrat de concession, dont la durĂ©e est estimĂ©e Ă  douze ans, dans le meilleur des de ces raisons essentielles, la prolongation de cette concession permet aussi et surtout de prĂ©server un modĂšle unique en France, qui a largement fait ses preuves en matiĂšre d’amĂ©nagement du RhĂŽne. La CNR est la seule sociĂ©tĂ© anonyme d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral en France, dont l’équilibre balance entre rentabilitĂ© Ă©conomique et intĂ©rĂȘt collectif, capitaux privĂ©s et capitaux publics. Sa structure garantit un actionnariat public majoritaire, tout autant que la pleine implication des territoires. Les revenus tirĂ©s de son exploitation sont rĂ©partis entre les diffĂ©rentes parties prenantes. En outre, la triple mission de production confiĂ©e Ă  la CNR permet une gestion holistique du fleuve. Les revenus issus de la production d’électricitĂ© financent les autres CNR emploie 1 500 personnes et gĂ©nĂšre environ 15 000 emplois indirects ; tout un Ă©ventail de compĂ©tences y est reprĂ©sentĂ©. La prolongation de cette concession prĂ©sente donc Ă©galement un enjeu pour la prĂ©servation d’emplois et de savoir-faire l’aspect environnemental de cette prolongation est primordial. Nous ne pouvons imaginer nous passer d’un producteur d’énergie 100 % renouvelable d’une telle importance, alors que nous avons fixĂ© l’objectif de porter Ă  40 % la part des Ă©nergies renouvelables dans la production Ă©lectrique d’ici Ă  souhaitons souligner les diffĂ©rents apports des sĂ©nateurs, qui ont permis de faire Ă©merger un consensus politique. Je pense notamment Ă  la possibilitĂ© donnĂ©e aux dĂ©putĂ©s et sĂ©nateurs concernĂ©s de participer au comitĂ© de suivi de l’exĂ©cution de la concession. La commission mixte paritaire a Ă©galement permis certains ajustements, faisant Ă©voluer le texte que nous nous apprĂȘtons Ă  voter conformĂ©ment aux attentes Ă©voquĂ©es Ă  l’issue de la concertation locale sur le projet de prolongation. Nous nous en la secrĂ©taire d’État, vous me permettrez un vƓu, celui que ce principe, cette Ă©volution particuliĂšrement positive du statut des barrages du RhĂŽne exploitĂ©s par la CNR, constitue un modĂšle pour l’ensemble des barrages exploitĂ©s par EDF, et mĂȘme pour les petites centrales avons Ă©voquĂ© longuement, et Ă  juste titre, la nĂ©cessaire transition Ă©nergĂ©tique et la dĂ©carbonation de la production Ă©lectrique. Or il me semble que les barrages hydroĂ©lectriques, sur nos fleuves et nos riviĂšres, constituent une solution pertinente pour notre mix Ă©nergĂ©tique. La rĂ©flexion en la matiĂšre est nĂ©cessaire, au regard de l’actualitĂ©, marquĂ©e par la hausse des tarifs de l’énergie et l’effort que nous rĂ©clamons d’EDF. Nos concitoyens l’attendent. Les barrages constituent un facteur majeur de souverainetĂ© Ă©nergĂ©tique et Ă©conomique ; nous devons avancer sur leur concession Ă  l’aurez compris, c’est avec enthousiasme et conviction que nous voterons ce texte, qui permettra Ă©galement de moderniser la concession Ă  la CNR. Applaudissements sur les bancs du groupe Dem. – Mme la rapporteure supplĂ©ante applaudit Ă©galement. La parole est Ă  Mme Marie-NoĂ«lle Battistel. Je m’associe aux orateurs prĂ©cĂ©dents pour souhaiter un prompt rĂ©tablissement au rapporteur, M. Patrick avons eu l’occasion de le dire et de le rĂ©pĂ©ter au cours de l’examen de cette proposition de loi, les enjeux relatifs Ă  la ressource en eau sont prĂ©gnants, tout autant que ceux relatifs au dĂ©veloppement des Ă©nergies renouvelables, dont l’hydroĂ©lectricitĂ© est la premiĂšre et la plus performante. C’est prĂ©cisĂ©ment en raison de ce contexte que le sujet de la prolongation de la concession du RhĂŽne accordĂ©e Ă  la Compagnie nationale du RhĂŽne jusqu’au 31 dĂ©cembre 2041 est proposition de loi est importante pour le fleuve, son amĂ©nagement, la gestion de la ressource en eau et la fourniture d’électricitĂ©, Ă  un moment oĂč nous en avons grandement besoin. Je ne m’éterniserai pas sur le modĂšle, original et viable, de la CNR, qui s’est vue attribuer une premiĂšre concession dĂšs 1934, ni sur sa relation forte avec les territoires et les Ă©lus locaux. Je ne reviendrai pas davantage sur le savoir-faire unique qu’elle a acquis et qui fait d’elle le deuxiĂšme producteur d’électricitĂ© en France et le premier producteur d’énergie exclusivement renouvelable. J’ai dĂ©jĂ  eu l’occasion de dire en premiĂšre lecture, en commission comme en sĂ©ance publique, l’importance de cet acteur pour rĂ©ussir la transition Ă©nergĂ©tique et satisfaire les besoins du pays en matiĂšre d’énergie, bien de premiĂšre considĂšre cette proposition de loi comme un marqueur important pour le maintien de la gestion de l’hydroĂ©lectricitĂ© par les opĂ©rateurs historiques que sont EDF, la CNR et la SHEM – SociĂ©tĂ© hydroĂ©lectrique du Midi. Eux seuls peuvent s’inscrire dans le long terme, pour la sĂ©curitĂ© de notre systĂšme Ă©lectrique. Je ne reviendrai pas non plus sur les dĂ©fis que la CNR doit relever, sur les projets qu’elle entend mener Ă  bien et qui sont essentiels pour le RhĂŽne et les territoires ni sur leur incidence sur les emplois. La direction de la CNR prĂ©voit en effet la crĂ©ation de prĂšs de 50 emplois directs et 5 000 emplois de la concession fait l’objet de discussions depuis prĂšs de dix ans, aux niveaux national et local. Si ces discussions ont abouti Ă  une proposition de loi, c’est notamment grĂące Ă  la mobilisation des salariĂ©s, de la direction et des Ă©lus. Il est de notre responsabilitĂ© d’entĂ©riner ce processus sans perdre de temps, car la concession actuelle arrivera Ă  Ă©chĂ©ance dĂšs demain – en 2023 ; sa prolongation est attendue de prĂ©voyant la prolongation de la concession jusqu’en 2041, ce texte entend donner Ă  la CNR les moyens de relever les importants dĂ©fis qui se prĂ©sentent Ă  elle. Ainsi, celle-ci sera confortĂ©e dans l’exĂ©cution des trois missions solidaires et complĂ©mentaires que l’État lui a confiĂ©es la production d’électricitĂ© le dĂ©veloppement de la navigation fluviale, l’irrigation agricole et la protection de la prĂ©cisĂ©ment parce qu’il s’agit d’une prolongation et non d’un renouvellement que le cahier des charges de la concession ne fait pas l’objet de modifications majeures. Pour autant, certaines amĂ©liorations ont Ă©tĂ© apportĂ©es le calcul de la redevance due Ă  l’État a Ă©tĂ© actualisĂ©, une clause de revoyure a Ă©tĂ© introduite, un plan de travaux important, dĂ©clinĂ© par des plans quinquennaux, a Ă©tĂ© dĂ©fini. En outre, le pĂ©rimĂštre de la concession a Ă©tĂ© clarifiĂ©, grĂące au transfert d’une partie du domaine public aujourd’hui gĂ©rĂ© par VNF et la DDT – direction dĂ©partementale des territoires – de SĂ©nat a apportĂ© de nombreuses modifications au texte et Ă  ses annexes, notamment en inscrivant les missions de la CNR dans les objectifs Ă©nergĂ©tiques de la France et en renforçant le rĂŽle du comitĂ© de suivi. Le compromis dĂ©gagĂ© en commission mixte paritaire a largement conservĂ© ces modifications. Les Ă©lus locaux ont Ă©tĂ© pleinement associĂ©s Ă  la discussion et soutiennent l’équilibre trouvĂ© concernant le contrat de concession et le schĂ©ma groupe Socialistes et apparentĂ©s avait pris toute sa part dans l’aboutissement de ce projet dĂšs 2013, dans le cadre de la prĂ©paration du projet de loi relatif Ă  la transition Ă©nergĂ©tique pour la croissance verte. Nous continuons de soutenir la prolongation de la concession du RhĂŽne accordĂ©e par l’État Ă  la CNR. Elle est indispensable et doit ĂȘtre effective le plus rapidement possible, afin de donner de la visibilitĂ© et des perspectives Ă  l’entreprise. Elle pourra ainsi contribuer, le plus efficacement possible, Ă  la maĂźtrise des enjeux Ă©nergĂ©tiques et de gestion de l’eau qui sont devant nous. Nous constatons d’ores et dĂ©jĂ  une fluctuation importante du niveau du fleuve en fonction des crues ; les pĂ©riodes d’étiage varient cohĂ©rence avec le travail rĂ©alisĂ© depuis 2013, le groupe Socialistes et apparentĂ©s votera donc avec conviction en faveur de ce texte de compromis, comme en premiĂšre lecture. Applaudissements sur les bancs des groupes SOC et GDR – Mme la rapporteure supplĂ©ante applaudit Ă©galement. La parole est Ă  Mme Monica Michel-Brassart. Nous abordons l’avenir d’une concession historique, sur un fleuve national, le RhĂŽne, qui traverse trois rĂ©gions et deux cents communes, rĂ©parties dans onze dĂ©partements, de la frontiĂšre suisse Ă  la mer MĂ©diterranĂ©e. Nous avons su canaliser ce fleuve, qui traverse ma circonscription, de Tarascon Ă  Arles, jusqu’à la Camargue et il nous offre aujourd’hui, Ă  travers la Compagnie nationale du RhĂŽne, un formidable outil au service de la transition le dĂ©but du XXe siĂšcle, les Ă©lus de la vallĂ©e de la RhĂŽne ont compris la chance que reprĂ©sentait le dĂ©veloppement des activitĂ©s sur le fleuve. À leur initiative, la loi du 27 mai 1921 a créé la concession gĂ©nĂ©rale d’amĂ©nagement et d’exploitation du RhĂŽne. La Compagnie nationale du RhĂŽne, opĂ©rateur historique de la concession, a Ă©tĂ© créée en 1933. DĂšs 1934, elle s’est vue confier par l’État la concession unique de l’amĂ©nagement et de l’exploitation du RhĂŽne, avec trois missions indissociables la production de l’électricitĂ©, issue de l’énergie du fleuve ; le dĂ©veloppement du transport fluvial et l’exploitation portuaire, Ă  travers l’amĂ©nagement du fleuve ; l’irrigation des terres agricoles. Je tiens Ă  rĂ©affirmer l’attachement du groupe La RĂ©publique en Marche Ă  la concession du RhĂŽne et Ă  la mission d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral que sert la Compagnie nationale du proposition de loi, dont le rapporteur, Patrick Mignola, ne peut malheureusement pas ĂȘtre avec nous aujourd’hui – j’ai d’ailleurs une pensĂ©e amicale pour lui et lui souhaite un rapide rĂ©tablissement –, a Ă©tĂ© adoptĂ©e Ă  l’unanimitĂ© en premiĂšre lecture Ă  l’AssemblĂ©e nationale. Elle fait consensus dans cet hĂ©micycle. En assurant la continuitĂ© de cette concession, il nous revient de veiller sur ce fleuve majestueux qu’est le RhĂŽne, de prĂ©server sa biodiversitĂ© et ses paysages, de faire en sorte qu’il continue Ă  servir et Ă  dĂ©velopper durablement les territoires qu’il saluons ainsi le mode de collaboration vertueux de la Compagnie nationale du RhĂŽne, qui a dĂ©veloppĂ©, au fil du temps, une relation de confiance avec les collectivitĂ©s territoriales. Qu’il s’agisse de financer des projets, d’amĂ©nager le territoire rhodanien ou de lancer des actions de protection de l’environnement, les collectivitĂ©s sont les partenaires indispensables de la compagnie. Cette dimension collaborative se manifeste Ă©galement dans la composition du capital de l’entreprise, dont 183 collectivitĂ©s sont actionnaires, aux cĂŽtĂ©s de la Caisse des dĂ©pĂŽts et d’ Compagnie nationale du RhĂŽne est Ă©galement un formidable outil de transition Ă©cologique. Tout d’abord, avec dix-neuf centrales hydroĂ©lectriques, elle reprĂ©sente prĂšs du quart de la production française d’hydroĂ©lectricitĂ© et contribue donc directement Ă  la diversification du mix Ă©nergĂ©tique français, prĂ©vue par la programmation pluriannuelle de l’énergie. La Compagnie compte mĂȘme parmi les premiers producteurs d’énergie renouvelable en France, en s’appuyant Ă  la fois sur l’hydroĂ©lectricitĂ©, le photovoltaĂŻque et l’ ailleurs, la Compagnie contribue au dĂ©veloppement du transport fluvial. La concession a en effet permis d’amĂ©nager plus de 330 kilomĂštres de voies navigables fluviales reliant Lyon Ă  la mer MĂ©diterranĂ©e, qui constituent une solution moins carbonĂ©e que le transport routier de marchandises. Elle est ainsi essentielle au dĂ©veloppement de la vingtaine de sites industriels et portuaires du RhĂŽne – dont dix-sept sont directement connectĂ©s Ă  la voie d’eau, comme le port de Lyon ou celui d’Arles – et Ă  celui des 172 entreprises implantĂ©es le long de ses rives. En proposant des solutions d’accĂšs Ă  la voie d’eau ou Ă  la voie ferrĂ©e, ces ports offrent un rĂ©seau multimodal les voies navigables du RhĂŽne ne sont pas rĂ©servĂ©es au transport de marchandises. Le tourisme fluvial constitue aussi un axe de dĂ©veloppement fortement soutenu par la CNR, notamment grĂące Ă  la crĂ©ation, sur des sites Ă  fort intĂ©rĂȘt touristique et Ă©conomique, d’appontements spĂ©cifiques pour les bateaux Ă  passagers et de pontons dĂ©diĂ©s Ă  la plaisance. Enfin, la Compagnie nationale du RhĂŽne participe Ă  la protection de la biodiversitĂ© sur le territoire Compagnie nationale du RhĂŽne constitue Ă  nos yeux un modĂšle d’action publique efficace, concertĂ©e et locale. Elle a su Ă©voluer avec le temps et proposer une vision de l’avenir ancrĂ©e dans les territoires. En tĂ©moigne la dĂ©finition de sa raison d’ĂȘtre, adoptĂ©e en 2020 Le RhĂŽne pour origine, les territoires pour partenaires, les Ă©nergies renouvelables pour l’avenir ».La prĂ©sente proposition de loi permettra d’assurer une certaine prĂ©visibilitĂ© Ă  la concession et une visibilitĂ© Ă  son concessionnaire, la Compagnie nationale du conclure, le groupe La RĂ©publique en marche soutient la proposition de loi, qui participe Ă  l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral en contribuant Ă  la dĂ©carbonation du mix Ă©nergĂ©tique et Ă  la prĂ©servation comme au dĂ©veloppement de toute une rĂ©gion. Applaudissements sur quelques bancs du groupe LaREM. La parole est Ă  M. Guy Bricout. Je m’associe bien Ă©videmment aux vƓux de prompt rĂ©tablissement pour notre collĂšgue ne peux retenir une certaine Ă©motion en prenant la parole pour ce qui sera ma derniĂšre intervention Ă  la tribune, en tant que parlementaire. J’ai aimĂ© exercer ce mandat au contact de nos concitoyens et cette responsabilitĂ© qui est la nĂŽtre de voter les lois et de contrĂŽler l’action du la loi, c’est justement ce que nous nous apprĂȘtons Ă  faire, sur la proposition de notre collĂšgue Patrick Mignola, pour prolonger la concession d’amĂ©nagement du RhĂŽne jusqu’en 2041. Le groupe UDI et indĂ©pendants soutient la proposition de sa source au sein d’un glacier suisse – dans ce pays ami et alliĂ© –, injustement qualifiĂ©e de molle, jusqu’au terme de ses 814 kilomĂštres, le RhĂŽne traverse une dizaine de dĂ©partements, de grandes villes comme Lyon, et de grands espaces naturels. Les hommes n’ont cessĂ© de l’apprivoiser et de l’amĂ©nager. Son lit a Ă©tĂ© remodelĂ© et il est en cours de RhĂŽne est l’une des principales solutions pour combattre le dĂ©rĂšglement climatique, dont il est lui-mĂȘme victime. Le dĂ©veloppement des Ă©nergies renouvelables et la protection de l’environnement sortent renforcĂ©s du prolongement de la concession. L’inscription par le SĂ©nat du nĂ©cessaire concours de l’amĂ©nagement du RhĂŽne Ă  l’objectif de neutralitĂ© carbone d’ici Ă  2050 en est l’ Ă©viter que cette prolongation ne soit considĂ©rĂ©e comme une aide d’État interdite par les traitĂ©s europĂ©ens, le concessionnaire devra notamment investir 500 millions d’euros supplĂ©mentaires et s’acquitter d’une redevance variable en fonction des prix de l’électricitĂ©. Nous aurions aimĂ© avoir des prĂ©cisions sur les modalitĂ©s des discussions avec la Commission europĂ©enne et sur le contenu de la lettre, dite de confort, avancĂ©e par le Gouvernement ; nous restons pour l’instant sans rĂ©ponse, comme pour le risque de dĂ©bats au SĂ©nat ont permis de nous Ă©clairer sur la question du rĂ©gime transitoire, dit des dĂ©lais glissants, qui permet la prolongation des concessions aux conditions antĂ©rieures, en contrepartie du versement d’une redevance. Ce texte permet donc d’éviter le rĂ©gime moins favorable, qui pĂ©nalise aujourd’hui EDF. Sur un sujet aussi majeur, nous regrettons Ă  nouveau que le Gouvernement n’ait pas dĂ©posĂ© un projet de loi en bonne et due forme, accompagnĂ© d’une Ă©tude d’impact, qui aurait permis au Conseil d’État de formuler un avis quant Ă  la fiabilitĂ© juridique du RhĂŽne est le seul fleuve français concernĂ© par une concession unique sur l’ensemble de son bassin. N’étant pas de cette rĂ©gion, nous observons nĂ©anmoins que cela apporte satisfaction. Nous faisons donc confiance aux Ă©lus et aux collectivitĂ©s locales. De toute façon, il faudra rĂ©flĂ©chir Ă  l’exploitation des installations aprĂšs 2041. En effet, il ne sera pas possible de prolonger Ă  nouveau la concession de la mĂȘme maniĂšre ; des appels d’offres devront alors ĂȘtre lancĂ©s selon les procĂ©dures conclure, nous aurions une suggestion Ă  faire au prochain gouvernement, quel qu’il soit. Sur l’exploitation des autoroutes, dont les contrats actuels ont Ă©tĂ© mal rĂ©digĂ©s, ce texte pourrait nous inspirer. Il faut arrĂȘter de prolonger les concessions d’autoroutes et rĂ©flĂ©chir Ă  la maniĂšre de les exploiter, lorsque les concessions seront arrivĂ©es Ă  Ă©chĂ©ance. Nous pourrions Ă©galement recourir Ă  un vĂ©hicule lĂ©gislatif, avec un cahier des charges qui soit lui aussi chers collĂšgues, madame la rapporteure, malgrĂ© nos quelques questions sur la forme, le groupe UDI et indĂ©pendants votera avec satisfaction pour la proposition de loi, afin de favoriser le dĂ©veloppement des Ă©nergies renouvelables et l’amĂ©nagement du territoire. Mme la rapporteure supplĂ©ante applaudit. Sur la proposition de loi, je suis saisi par le groupe de la Gauche dĂ©mocrate et rĂ©publicaine d’une demande de scrutin scrutin est annoncĂ© dans l’enceinte de l’AssemblĂ©e parole est Ă  Mme StĂ©phanie Kerbarh. Cela fait plus de cent trente ans que l’hydroĂ©lectricitĂ© accompagne la France dans son dĂ©veloppement Ă©conomique. Elle a amplement contribuĂ© Ă  son essor industriel, profondĂ©ment modelĂ© la physionomie de ses paysages et participĂ© Ă  l’essor de ses territoires. Avec la houille blanche, nous avons Ă©crit une page de notre histoire Ă©nergĂ©tique. Cette histoire, je veux le croire, ne s’écrit pas qu’au passĂ©. Elle a Ă©galement un avenir la prĂ©sente proposition de loi en au nom du groupe LibertĂ©s et territoires, je veux dire que nous souscrivons pleinement Ă  ses objectifs. Ils rĂ©pondent aux impĂ©ratifs de souverainetĂ©, d’amĂ©nagement des territoires et de transition Ă©nergĂ©tique, auxquels nous sommes attachĂ©s. En prolongeant de dix-huit ans la concession du RhĂŽne, la proposition de loi soutient un modĂšle Ă©conomique qui a fait ses preuves. Depuis 1934, annĂ©e oĂč la Compagnie nationale du RhĂŽne s’est vu confier la gestion du fleuve, celle-ci remplit avec brio ses trois missions, qui sont finalement indissociables la production d’hydroĂ©lectricitĂ©, la navigation fluviale et l’irrigation retombĂ©es sont positives dans les rĂ©gions concernĂ©es la Compagnie s’attache Ă  protĂ©ger et Ă  valoriser les territoires, lesquels sont d’ailleurs Ă©troitement associĂ©s Ă  la gouvernance du groupe, puisque le capital est dĂ©tenu pour un tiers par l’État et pour un sixiĂšme par les collectivitĂ©s territoriales. Mais, au-delĂ  des territoires directement concernĂ©s, nous bĂ©nĂ©ficions tous d’un modĂšle de production Ă©nergĂ©tique vertueux. La CNR est dotĂ©e de quarante-sept ouvrages hydroĂ©lectriques, dont vingt centrales, ce qui lui permet d’assurer 25 % de la production hydroĂ©lectrique nationale. Elle est aussi trĂšs impliquĂ©e dans la production d’énergie photovoltaĂŻque, d’énergie Ă©olienne et d’hydrogĂšne. À l’heure oĂč nous avons fait de la lutte contre le rĂ©chauffement climatique une prioritĂ©, ce n’est pas y avait urgence Ă  prolonger cette concession, dont la date d’échĂ©ance – 2023 – se rapprochait dangereusement, d’autant que l’avenir nous rĂ©serve d’importants dĂ©fis. Le RhĂŽne pourrait perdre jusqu’à 40 % d’eau d’ici Ă  2050, ce qui rendra nĂ©cessaires des investissements significatifs. Il Ă©tait donc indispensable de donner Ă  la CNR de la visibilitĂ© et des moyens, pour qu’elle puisse mener Ă  bien ses y avait urgence, Ă©galement, Ă  trouver une solution compatible avec le droit communautaire, faute de quoi cette concession, Ă  l’instar des quarante arrivĂ©es Ă  Ă©chĂ©ance, aurait dĂ» recourir au rĂ©gime transitoire dit des dĂ©lais glissants. Celui-ci permet, il est vrai, la prorogation des concessions aux conditions antĂ©rieures, mais il impose aussi le versement d’une redevance et nous expose Ă  une insĂ©curitĂ© juridique. Pour nous, dĂ©fenseurs de l’énergie hydroĂ©lectrique et de son potentiel, ce n’est pas une solution pourquoi nous sommes nombreux Ă  attendre du Gouvernement qu’il propose une solution globale et pĂ©renne au contentieux qui nous oppose Ă  la Commission europĂ©enne. Cela fait plus de quinze ans que les institutions europĂ©ennes tentent de nous imposer l’ouverture Ă  la concurrence des concessions hydroĂ©lectriques arrivĂ©es Ă  Ă©chĂ©ance. Disons-le d’emblĂ©e, le projet Hercule n’était pas la bonne voie Ă  explorer nous ne pouvions nous satisfaire d’un dĂ©mantĂšlement de notre outil national. Aussi son abandon, mĂȘme temporaire, est-il un soulagement pour ceux qui, comme moi, croient au service public de l’ l’hydroĂ©lectricitĂ©, je reste convaincue que la seule solution valable sera celle du maintien d’une gestion publique des concessions. Non seulement parce que ce patrimoine national, financĂ© de longue date par les Français, nous permet d’assurer la production d’une Ă©nergie dĂ©carbonĂ©e, mais Ă©galement parce que la production d’électricitĂ© n’est pas sa seule vocation. Les barrages jouent aussi un rĂŽle central en matiĂšre de disponibilitĂ© et de gestion de la ressource en eau, Ă  des fins de protection de la biodiversitĂ©, d’agriculture, de tourisme ou de refroidissement des centrales oublier que le dĂ©coupage du parc hydraulique entre plusieurs acteurs, potentiellement privĂ©s, pourrait augmenter les coĂ»ts de production. Nos concitoyens souffrent depuis plus d’un semestre d’une hausse des prix de l’énergie rĂ©sultant de la hausse des cours sur le marchĂ© mondial. Gardons Ă  l’esprit les effets potentiellement dĂ©lĂ©tĂšres d’une libĂ©ralisation excessive !Le groupe LibertĂ©s et territoires votera pour la proposition de loi, qui met la Compagnie nationale du RhĂŽne Ă  l’abri du contentieux europĂ©en. Pourtant, nous ne perdons pas de vue que la vraie bataille, en matiĂšre d’hydroĂ©lectricitĂ©, ne se joue pas uniquement dans la vallĂ©e du RhĂŽne, mais aussi Ă  Bruxelles. Car, ne l’oublions pas, c’est lĂ -bas que se dĂ©cide le futur de nos barrages. EspĂ©rons que celui-ci sera placĂ© sous le rĂ©gime protecteur de la quasi-rĂ©gie. Applaudissements sur les bancs du groupe LT et sur quelques bancs du groupe LaREM. La discussion gĂ©nĂ©rale est close. Je mets aux voix l’ensemble de la proposition de loi, compte tenu du texte de la commission mixte paritaire. Il est procĂ©dĂ© au scrutin. Voici le rĂ©sultat du scrutin Nombre de votants 56 Nombre de suffrages exprimĂ©s 55 MajoritĂ© absolue 28 Pour l’adoption 55 Contre 0 La proposition de loi est adoptĂ©e Ă  l’unanimitĂ©. Applaudissements sur plusieurs bancs des groupes LaREM, Dem, Agir ens et sur quelques bancs du groupe SOC. L’ordre du jour appelle la discussion, sur le rapport de la commission mixte paritaire, de la proposition de loi pour un accĂšs plus juste, plus simple et plus transparent au marchĂ© de l’assurance emprunteur no 4992. La parole est Ă  Mme Patricia Lemoine, rapporteure de la commission mixte paritaire. Nous franchissons aujourd’hui une Ă©tape cruciale sur un sujet qui a alimentĂ© de nombreux dĂ©bats et rĂ©formes depuis prĂšs de quinze ans l’assurance emprunteur pour les crĂ©dits immobiliers. S’attaquer Ă  ce marchĂ© Ă©tait un pari osĂ© et semĂ© d’embĂ»ches, qui Ă©tait loin d’ĂȘtre gagnĂ©. Et pourtant, nous y sommes parvenus !La proposition de loi que je dĂ©fends depuis prĂšs de deux ans pour un accĂšs plus juste, plus simple et plus transparent au marchĂ© de l’assurance emprunteur, est le rĂ©sultat de travaux menĂ©s conjointement avec le secteur bancaire, le secteur assurantiel, mais aussi les associations de malades – je salue tout particuliĂšrement l’association RoseUp. Elle est Ă©galement le fruit d’une concertation menĂ©e avec le SĂ©nat dans un esprit constructif, pour aboutir Ă  un texte Ă©quilibrĂ©, votĂ© Ă  l’unanimitĂ© par les membres de la commission mixte paritaire, que je remercie objectif redonner du pouvoir d’achat aux Français. En rĂ©introduisant l’article 1er du texte votĂ© Ă  l’AssemblĂ©e nationale, qui permet Ă  tout assurĂ© de rĂ©silier Ă  tout moment son assurance emprunteur, nous offrons d’abord Ă  celui-ci une libertĂ© de choix dans un secteur majoritairement dĂ©tenu par les banques – Ă  plus de 87 % selon un rapport de l’AutoritĂ© de contrĂŽle prudentiel et de rĂ©solution ACPR – mais, surtout, nous lui ouvrons la possibilitĂ© de rĂ©aliser des gains substantiels, puisque, selon l’association UFC-Que choisir, pour un crĂ©dit de 250 000 euros, l’économie moyenne s’établirait entre 5 000 et 15 000 euros sur la durĂ©e du contrat, tout en Ă©tant totalement neutre pour les finances une annĂ©e, ce ne sont pas moins de 550 millions qui seront Ă©conomisĂ©s par les Français. C’est donc une mesure utile, alors que les enjeux de pouvoir d’achat restent au cƓur de leurs prĂ©occupations. Afin d’éviter tout risque de manƓuvres dilatoires de la part du prĂȘteur, nous renforçons l’information de l’assurĂ© et nous relevons le niveau des sanctions ; de plus, l’avenant au contrat sera Ă©ditĂ© dans un dĂ©lai de dix jours. DeuxiĂšme avancĂ©e majeure du texte, issue de l’article 6 du texte initial nous abaissons de dix Ă  cinq ans le dĂ©lai du droit Ă  l’oubli pour les personnes ayant Ă©tĂ© atteintes de pathologies cancĂ©reuses ou de l’hĂ©patite virale C. Nous mettons ainsi fin Ă  une injustice criante faite aux malades, condamnĂ©s Ă  une double peine car ils devaient attendre plus de dix ans aprĂšs la fin de leur protocole thĂ©rapeutique pour bĂ©nĂ©ficier du droit Ă  l’oubli et accĂ©der ainsi plus facilement au crĂ©dit immobilier. C’est donc un vĂ©ritable espoir que nous leur redonnons, en leur offrant la possibilitĂ© de rĂ©aliser leur rĂȘve d’accĂ©der Ă  la propriĂ©tĂ©, une Ă©tape parfois nĂ©cessaire pour se ailleurs, nous renvoyons aux partenaires de la convention AERAS – s’assurer et emprunter avec un risque aggravĂ© de santĂ© – le soin d’établir la liste des autres pathologies qui pourraient Ă©galement bĂ©nĂ©ficier de ce dispositif. Nous leur demandons aussi de relever Ă  500 000 le plafond d’emprunt, fixĂ© Ă  320 000 euros ; Bruno Le Maire, ministre de l’économie, des finances et de la relance, et Olivier VĂ©ran, ministre des solidaritĂ©s et de la santĂ©, leur ont Ă©crit un courrier en ce sens. La feuille de route est claire ils doivent faire part de leurs propositions avant le 31 juillet 2022, faute de quoi la question sera renvoyĂ©e au pouvoir le texte tend Ă  supprimer le questionnaire mĂ©dical, pour les prĂȘts d’une quotitĂ© infĂ©rieure Ă  200 000 euros par assurĂ© et dont l’échĂ©ance de remboursement est antĂ©rieure au soixantiĂšme anniversaire de l’assurĂ©. Cette mesure est ambitieuse, mĂȘme rĂ©volutionnaire un couple pourra emprunter jusqu’à 400 000 euros sans questionnaire mĂ©dical. Je souligne le rĂŽle qu’a jouĂ© le SĂ©nat, qui nous a permis d’avancer plus loin encore qu’en premiĂšre lecture, en particulier grĂące au rapporteur Daniel de nous assurer que l’ensemble de ces mesures ne provoque pas d’effets de bord, notamment de hausse tarifaire pour les assurĂ©s, le ComitĂ© consultatif du secteur financier CCSF Ă©valuera le nouveau dispositif dans un dĂ©lai de deux posture politique aucune, je crois pouvoir affirmer que la commission mixte paritaire a abouti Ă  un texte qui respecte un Ă©quilibre parfait entre Ă©quitĂ©, solidaritĂ© et libĂ©ralisation du marchĂ© de l’assurance emprunteur. Les deux rapporteurs n’ont eu qu’un fil conducteur protĂ©ger le droit des la conviction intime que le moment Ă©tait opportun pour voter un texte de cette portĂ©e. Je remercie mes collĂšgues du groupe Agir ensemble, en particulier Olivier Becht, d’avoir acceptĂ© d’inscrire cette proposition de loi Ă  l’ordre du jour de notre niche parlementaire ; je remercie Ă©galement l’ensemble des dĂ©putĂ©s, de tous les bancs, qui l’ont soutenue dĂšs la premiĂšre lecture ; je salue enfin le Gouvernement, et notamment Bruno Le Maire, pour leur l’aurez compris, la prĂ©sente proposition de loi est juste, utile, et trĂšs attendue par de nombreux Français. Je souhaite que le vote de cet aprĂšs-midi illustre bien l’ambition de cette lĂ©gislature agir ensemble, sans relĂąche, pour amĂ©liorer le quotidien des Français. Applaudissements sur les bancs du groupe Agir ens et sur plusieurs bancs des groupes LaREM et Dem. La parole est Ă  M. le ministre dĂ©lĂ©guĂ© auprĂšs du ministre de l’Europe et des affaires Ă©trangĂšres, chargĂ© du tourisme, des Français de l’étranger et de la francophonie, et auprĂšs du ministre de l’économie, des finances et de la relance, chargĂ© des petites et moyennes entreprises. Le moment est important il s’agit d’adopter le texte issu de la commission mixte paritaire relative Ă  la proposition de loi que vous avez engagĂ©e, madame la rapporteure. Celle-ci vise Ă  garantir un accĂšs plus juste, plus simple et plus transparent au marchĂ© de l’assurance emprunteur. Justice, simplicitĂ©, transparence trois mots-clĂ©s qui dĂ©signent les principes indispensables pour faciliter la vie quotidienne de nos effet, le premier pilier du texte est la possibilitĂ© de changer Ă  tout moment son contrat d’assurance. Cela offrira aux Français un vĂ©ritable gain de pouvoir d’achat. On estime que, grĂące Ă  la concurrence et aux baisses tarifaires, les Ă©conomies rĂ©alisĂ©es sur la durĂ©e d’un prĂȘt atteindront jusqu’à 3 500 ou 4 000 euros. Pour beaucoup, accĂ©der Ă  la propriĂ©tĂ© est l’objectif d’une vie, or le crĂ©dit immobilier est la principale condition pour y parvenir, et l’assurance peut reprĂ©senter jusqu’à 30 % de son coĂ»t total. On mesure l’avancĂ©e que reprĂ©sente ce vous rĂ©duisez les discriminations que subissent les personnes atteintes ou ayant Ă©tĂ© atteintes par des maladies de longue durĂ©e pour accĂ©der Ă  ces mĂȘmes texte fera aboutir l’élan donnĂ© par les rĂ©formes qui se sont succĂ©dĂ© depuis 2010 pour desserrer l’étau et donner aux souscripteurs une libertĂ© de choix. Avant 2010, il fallait adhĂ©rer Ă  un contrat de groupe, que l’établissement bancaire pouvait imposer. Depuis, les emprunteurs ont tout le loisir de retenir l’assureur de leur choix, et leur dĂ©cision n’est plus rĂ©formes ont eu un effet positif, documentĂ© d’aprĂšs le CCSF, les tarifs appliquĂ©s Ă  l’ensemble des assurĂ©s depuis 2010 ont diminuĂ© de 20 % Ă  41 %. Nous ne pouvons que nous en fĂ©liciter. Votre proposition de loi dynamisera encore le marchĂ©, et certaines difficultĂ©s se rĂ©sorberont. C’est Gouvernement soutient donc ces mesures ; il veillera Ă  ce que le dispositif soit pleinement opĂ©rationnel. Un bilan sera utilement Ă©tabli un an ou deux aprĂšs leur entrĂ©e en vigueur, pour nous assurer que tout fonctionne deuxiĂšme pilier de cette proposition de loi est majeur Ă©galement. Il s’agit de permettre aux personnes en situation de risque aggravĂ© de santĂ©, du fait d’une maladie ou d’un handicap, de continuer Ă  avoir accĂšs Ă  l’assurance emprunteur, et donc Ă  la propriĂ©tĂ©. Le crĂ©dit immobilier doit ĂȘtre accessible Ă  tous, notamment aux plus fragiles de nos convention AERAS constitue un modĂšle en la matiĂšre. Elle a permis des avancĂ©es, comme une Ă©volution rĂ©guliĂšre de la grille de rĂ©fĂ©rence et l’accĂšs Ă  l’assurance des plus fragiles. Nous avons inspirĂ© d’autres pays ce modĂšle est copiĂ© en aux travaux parlementaires, Ă  vos Ă©changes, Ă  la commission mixte paritaire, la prĂ©sente proposition de loi remplit deux engagements prĂ©sidentiels forts, celui de rĂ©duire de dix Ă  cinq ans le dĂ©lai du droit Ă  l’oubli des anciens malades d’un cancer et de l’hĂ©patite C, et celui de rehausser le plafond en dessous duquel les modalitĂ©s d’assurance des personnes malades sont encadrĂ©es, afin de mieux les Gouvernement soutient donc pleinement cette proposition de loi dont les mots-clĂ©s, je le rĂ©pĂšte, sont justice, simplicitĂ© et transparence. Elle mĂ©rite l’approbation la plus large possible – peut-ĂȘtre l’unanimitĂ©, comme la loi en faveur de l’activitĂ© professionnelle indĂ©pendante, qui vise Ă©galement Ă  libĂ©rer et Ă  protĂ©ger. Nous sommes Ă  quelques instants de l’adoption d’une nouvelle grande loi de la RĂ©publique. Applaudissements sur les bancs du groupe Agir ens et sur plusieurs bancs des groupes LaREM et Dem. Dans la discussion gĂ©nĂ©rale, la parole est Ă  M. Luc Lamirault. C’est avec une grande fiertĂ© et un bonheur sincĂšre que je monte Ă  la tribune. Notre assemblĂ©e va – je l’espĂšre – adopter dĂ©finitivement la proposition de loi pour un accĂšs plus juste, plus simple et plus transparent au marchĂ© de l’assurance emprunteur. C’est l’aboutissement, chĂšre Patricia Lemoine, d’un travail de longue haleine, que vous avez menĂ© jusqu’à ce jour. Je vous fĂ©licite chaleureusement, et rends hommage Ă  votre engagement de tous les instants pour faire adopter ce texte M. Thierry Benoit applaudit , vous que je sais mobilisĂ©e depuis plusieurs annĂ©es sur les sujets de l’assurance emprunteur et du droit Ă  l’ salue Ă©galement le volontarisme du groupe Agir ensemble, qui a inscrit cette proposition de loi Ă  l’ordre du jour de sa niche parlementaire du 25 novembre dernier, et qui n’a eu de cesse que le processus parlementaire n’aille Ă  son terme. GrĂące au soutien de nos partenaires de la majoritĂ© prĂ©sidentielle et du Gouvernement, nous allons voter un texte complet, transpartisan, avec pour seul objectif l’intĂ©rĂȘt des Françaises et des Français. C’est une nouvelle preuve, s’il en fallait, que l’initiative parlementaire et le travail en bonne intelligence entre l’AssemblĂ©e nationale et le SĂ©nat peuvent aboutir Ă  des avancĂ©es significatives pour nos au crĂ©dit immobilier conditionne parfois le projet d’une vie. Pour les malades en rĂ©mission, il est souvent nĂ©cessaire pour tourner une page douloureuse et favoriser la reconstruction. Dans cette optique, la prĂ©sente proposition de loi vise Ă  favoriser l’accĂšs Ă  l’assurance s’agit d’abord d’autoriser la rĂ©siliation de l’assurance emprunteur Ă  tout moment. Elle est possible pendant la premiĂšre annĂ©e de contrat, puis une fois par an. En pratique, l’assurĂ©, qui n’est pas toujours au fait de ses droits, doit suivre un vĂ©ritable parcours du combattant. La possibilitĂ© de rĂ©silier est donc peu effective, si ce n’est pour un public particuliĂšrement initiĂ©. En permettant la rĂ©siliation Ă  tout moment et en renforçant l’information de l’assurĂ©, nous crĂ©ons les conditions d’une concurrence rĂ©elle entre les assureurs, ce qui favorisera la baisse des tarifs, dans l’intĂ©rĂȘt des assurĂ©s. Selon les estimations, les Ă©conomies rĂ©alisĂ©es pourraient aller de 5 000 Ă  15 000 euros, selon les profils, pour un prĂȘt de vingt-cinq ans. Il s’agit d’une mesure de pouvoir d’achat, dans la ligne de la politique menĂ©e par la majoritĂ© depuis quatre ans. Et elle ne coĂ»tera pas un centime aux finances le mĂȘme temps, nous remplissons un engagement du PrĂ©sident de la RĂ©publique, en abaissant le dĂ©lai du droit Ă  l’oubli de dix Ă  cinq ans. CombinĂ©e Ă  la possibilitĂ© de rĂ©silier l’assurance Ă  tout moment, l’accĂ©lĂ©ration du droit Ă  l’oubli permettra aux anciens malades du cancer et de l’hĂ©patite C d’accĂ©der au crĂ©dit immobilier, Ă©tape souvent cruciale pour la reconstruction personnelle. C’est une avancĂ©e historique, dont nous sommes particuliĂšrement fiers, une nouvelle Ă©tape franchie dans la meilleure prise en charge des assurĂ©s ayant souffert de ces le questionnaire de santĂ© sera supprimĂ© pour les prĂȘts infĂ©rieurs Ă  200 000 euros et dont le terme intervient avant le soixantiĂšme anniversaire de l’assurĂ©. Il s’agit lĂ  encore d’une avancĂ©e significative, qui dĂ©coule d’un compromis trouvĂ© avec nos collĂšgues sĂ©nateurs en commission mixte paritaire. Il a abouti Ă  un dispositif bien calibrĂ©, favorable aux personnes ayant souffert d’une pathologie ou qui doivent encore y faire face, sans remettre en cause le modĂšle conclure, je rĂ©pĂšte, au nom du groupe Agir ensemble, ma fiertĂ© de voir cette proposition de loi aboutir. Le texte de compromis qui nous est prĂ©sentĂ© est ambitieux, juste et Ă  la hauteur des enjeux. TrĂšs bien ! Je ne doute pas que chacun le votera, dans une belle unanimitĂ©, comme cette assemblĂ©e en a parfois le secret. Applaudissements sur les bancs des groupes Agir ens, LR, Dem et UDI-I. La parole est Ă  Mme ValĂ©rie Six. La prĂ©sente proposition de loi vise principalement Ă  permettre la rĂ©siliation Ă  tout moment et sans frais de l’assurance emprunteur. En effet, les amĂ©liorations apportĂ©es ces dix derniĂšres annĂ©es, notamment depuis la loi Lagarde, premiĂšre Ă  acter la libĂ©ralisation de ce marchĂ©, n’ont pas rĂ©pondu efficacement Ă  ce dernier objectif, puisque les Ă©tablissements bancaires dĂ©tiennent prĂšs de 88 % du secteur. Selon la FĂ©dĂ©ration française de l’assurance FFA, le marchĂ© de l’assurance emprunteur pesait 9,8 milliards d’euros en 2019, dont 7 milliards uniquement pour les prĂȘts immobiliers. Le crĂ©dit Ă  la consommation reprĂ©sente 2 milliards de primes ; le reste, prĂšs de 700 millions, Ă©tait constituĂ© d’assurances relatives aux prĂȘts les dĂ©bats, le SĂ©nat s’est opposĂ© au principe de rĂ©siliation Ă  tout moment des contrats d’assurance emprunteur, afin d’éviter une accĂ©lĂ©ration de la hausse des tarifs pour les profils prĂ©sentant un niveau de risques plus position ne doit pas ĂȘtre caricaturĂ©e, comme elle a pu l’ĂȘtre. La crainte soulevĂ©e Ă©tant rĂ©elle, il appartiendra au Parlement d’ĂȘtre trĂšs vigilant, pour que les freins que nous essayons de lever ne soient pas remplacĂ©s par d’autres, moins visibles, restreignant l’accĂšs au obtenu en CMP est une double bonne nouvelle, d’une part, parce qu’elle acte la mesure principale, une libĂ©ralisation d’autant plus bienvenue que la concurrence a parfois du mal Ă  jouer. Vous le savez, notre groupe croit aux vertus de la concurrence, ce qui n’empĂȘche pas son part, la CMP a abouti Ă  un autre point fort, auquel nous sommes trĂšs attachĂ©s, en empĂȘchant l’éviction des personnes ayant souffert de pathologies ou menant encore leur combat contre la maladie. Je pense notamment Ă  la suppression du questionnaire mĂ©dical pour les prĂȘts immobiliers infĂ©rieurs Ă  200 000 euros, Ă  la condition que les assurĂ©s soient ĂągĂ©s de moins de 60 ans Ă  la fin du remboursement de leur prĂȘt. L’entrĂ©e en vigueur de la future loi a d’ailleurs Ă©tĂ© avancĂ©e au 1er septembre 2022 pour les contrats en cours et au 1er juin 2022 pour les nouveaux contrats, ce qui permettra aux acteurs du secteur de prĂ©parer sa mise en je pense surtout Ă  la rĂ©duction du dĂ©lai du droit Ă  l’oubli de dix Ă  cinq ans pour les pathologies cancĂ©reuses et pour l’hĂ©patite C. Rendre l’assurance emprunteur plus accessible aux personnes souffrant de ces maladies est une mesure juste et attendue depuis trĂšs longtemps. Je tiens Ă  souligner le rĂŽle non nĂ©gligeable du SĂ©nat, qui est allĂ© plus loin que l’AssemblĂ©e nationale en premiĂšre lecture. En dĂ©pit des multiples progrĂšs de la mĂ©decine au cours de ces derniĂšres annĂ©es, l’accĂšs Ă  l’assurance emprunteur demeure en effet, pour les malades, un vĂ©ritable parcours du ne peux m’empĂȘcher de rappeler que cette proposition avait Ă©tĂ© rejetĂ©e, il y a quelques semaines Ă  peine. Lors de ma question au Gouvernement du 19 octobre dernier, le Gouvernement avait laissĂ© la porte ouverte, mais la majoritĂ© l’avait refermĂ©e lors de la premiĂšre lecture, alors que je dĂ©fendais un amendement en ce sens, au nom de mon groupe. MalgrĂ© ces hĂ©sitations, seuls les rĂ©sultats comptent cette avancĂ©e est historique et vient mettre fin Ă  un grand nombre de situations trĂšs ne s’agit que d’un premier pas. Le travail n’est pas fini. En ce qui concerne les pathologies chroniques, il nous faudra encore avancer, pour les personnes les plus fragiles, qui prĂ©sentent un risque aggravĂ© de santĂ©. Nous comptons sur le Gouvernement, afin qu’il prenne des mesures en la matiĂšre, par dĂ©cret, d’ici le 31 juillet 2022, dans l’hypothĂšse oĂč les nĂ©gociations au sein de la convention AERAS se rĂ©vĂ©leraient le redis, madame la rapporteure, le travail d’évaluation de cette loi sera fondamental il nĂ©cessitera une exigence et un courage forts pour que la volontĂ© du lĂ©gislateur soit respectĂ©e. Comme l’a rappelĂ© le rapporteur au SĂ©nat, il Ă©tait essentiel de replacer l’humain au cƓur du dispositif, afin de dĂ©passer toute logique comptable stricte ; c’est cette libĂ©ralisation encadrĂ©e que j’ai dĂ©jĂ  Ă©voquĂ©e. D’ailleurs, les travaux de la CMP et la qualitĂ© des dĂ©bats ont prouvĂ© qu’il est important que le SĂ©nat et l’AssemblĂ©e travaillent de concert, pour faire avancer des sujets importants et transpartisans, comme la santĂ© et l’accĂšs au crĂ©dit. Le groupe UDI-I votera donc bien Ă©videmment en faveur ce texte. Applaudissements sur les bancs des groupes UDI-I, LR et Agir ens. La parole est Ă  Mme Sylvia Pinel. Bien que technique, le sujet de l’assurance emprunteur touche le quotidien de nos concitoyens qui ont besoin de recourir Ă  l’emprunt – notamment Ă  un emprunt immobilier. En effet, ils sont nombreux Ă  vouloir acheter leur rĂ©sidence principale, Ă  souhaiter rĂ©aliser un investissement locatif. Presque tous vont devoir emprunter pour rĂ©aliser leur objectif, et une immense majoritĂ© d’entre eux sera dans l’obligation d’assurer son connaissons les chiffres l’assurance du prĂȘt immobilier reprĂ©sente en moyenne entre 6 % et 15 % du montant empruntĂ©. ConcrĂštement, un crĂ©dit de 180 000 euros sur vingt ans, souscrit par un emprunteur ayant entre 18 ans et 30 ans, coĂ»tera en moyenne 9 936 euros en frais d’assurance. Ce chiffre important s’explique par une libĂ©ralisation lacunaire du secteur bancaire. Aujourd’hui, 87,5 % des contrats d’assurance restent dĂ©tenus par les loi Lagarde, portant rĂ©forme du crĂ©dit Ă  la consommation, la loi Hamon, relative Ă  la consommation, et l’amendement Bourquin ont accru la transparence du marchĂ© mais ne sont pas pour autant parvenus Ă  Ă©tablir une vĂ©ritable concurrence dans le secteur bancaire. Aussi, comme vous, je pense qu’il faut aller plus loin en permettant aux consommateurs de rĂ©silier, Ă  tout moment, leur assurance emprunteur. Leur ouvrir une telle possibilitĂ© revient Ă  leur permettre de ne plus ĂȘtre captifs de leur Ă©tablissement bancaire, tout en laissant la concurrence faire jouer les prix Ă  la baisse. Quelques centaines, voire peut-ĂȘtre des milliers d’euros pour les prĂȘts les plus importants, pourraient ainsi ĂȘtre Ă©conomisĂ©s. Pour cela, il est nĂ©cessaire d’accroĂźtre le droit Ă  l’information des emprunteurs. Je me rĂ©jouis donc du maintien, en commission mixte paritaire, des dispositions visant Ă  imposer Ă  l’assureur d’informer, chaque annĂ©e, son assurĂ© de son droit de chiffre marquant 30 % des demandes de substitution de contrat obtiennent une rĂ©ponse hors dĂ©lai, ce qui hypothĂšque – de fait – les chances de faire jouer la concurrence. Aussi, je salue les mesures qui – Ă  l’article 4 et Ă  l’article 5 – permettront de lutter contre ces manƓuvres dilatoires et la mauvaise foi des quelques mesures permettront, je l’espĂšre, de faciliter l’accĂšs de nos concitoyens Ă  la propriĂ©tĂ©, car cela est, pour une grande partie d’entre eux, un projet de vie aujourd’hui difficilement accessible. ConfrontĂ©s Ă  une hausse des prix et Ă  une lente Ă©rosion de leur pouvoir d’achat, les mĂ©nages des classes populaires et moyennes peinent Ă  acquĂ©rir leurs logements. À cet Ă©gard, on peut d’ailleurs regretter l’affaiblissement, ces derniĂšres annĂ©es, de certains outils d’accession Ă  la propriĂ©tĂ© depuis 2017, le prĂȘt Ă  taux zĂ©ro PTZ a Ă©tĂ© rabotĂ©, et les aides personnalisĂ©es au logement APL pour l’accession ont Ă©tĂ© supprimĂ©es
Concernant le second volet du texte, Ă  savoir l’accĂšs Ă  l’emprunt et Ă  l’assurance emprunteur des personnes ayant Ă©tĂ© atteintes de pathologie de longue durĂ©e, je veux saluer les avancĂ©es introduites par le SĂ©nat. La suppression du questionnaire mĂ©dical pour les prĂȘts de moins de 200 000 euros permettra d’amĂ©liorer l’accĂšs Ă  la propriĂ©tĂ©. Eu Ă©gard au droit Ă  l’oubli, je veux Ă©voquer le sort des anciens malades, qui souffrent d’une double peine, car, alors qu’ils ont surmontĂ© la maladie, ils doivent ensuite endurer les consĂ©quences financiĂšres de l’altĂ©ration de leur Ă©tat de santĂ© refus de prĂȘt, exclusions de garanties, trĂšs lourdes surprimes sont leur lot commun, mĂȘme lorsqu’ils ont achevĂ© leurs traitements des annĂ©es d’avancĂ©es significatives obtenues dans le cadre de la convention AERAS ces cinq derniĂšres annĂ©es, il Ă©tait nĂ©cessaire de remettre le sujet sur la table. Les sĂ©nateurs ont proposĂ© de rĂ©duire le dĂ©lai du droit Ă  l’oubli de dix Ă  cinq ans pour les pathologies cancĂ©reuses, une avancĂ©e maintenue par la commission mixte paritaire. Il s’agissait d’une promesse du PrĂ©sident de la RĂ©publique, et je me rĂ©jouis qu’elle soit enfin les autres pathologies, la nouvelle rĂ©daction impose aux signataires de la convention nationale relative Ă  l’accĂšs au crĂ©dit de se mettre autour de la table dans un dĂ©lai de trois mois Ă  compter de la promulgation de la loi c’est un premier pas, mais il ne garantit pas pour autant que les nĂ©gociations dĂ©boucheront sur une solution mieux-disante pour les malades et anciens texte permettra, au final, de mieux prĂ©server les consommateurs – notamment les plus fragiles – et de lever certaines barriĂšres Ă  l’accession Ă  la propriĂ©tĂ© mon groupe votera donc en faveur de la prĂ©sente proposition de loi. Applaudissements sur les bancs des groupes LT, Dem, Agir ens et UDI-I. La parole est Ă  M. Hubert Wulfranc. MalgrĂ© des taux plus faibles qu’il y a quelques annĂ©es, la flambĂ©e des cours immobiliers pĂ©nalise de nombreux Français souhaitant accĂ©der Ă  la propriĂ©tĂ©. Pour beaucoup de foyers, le coĂ»t des crĂ©dits pĂšse lourd sur les dĂ©penses. En effet, aux coĂ»ts des intĂ©rĂȘts, il faut toujours ajouter celui de l’assurance emprunteur, qui, malgrĂ© son caractĂšre officiellement facultatif, est systĂ©matiquement demandĂ©e et s’avĂšre, trĂšs souvent, particuliĂšrement chĂšre. En cause, la position dominante des banques, qui, du fait de l’information souvent trĂšs partielle de l’emprunteur, peuvent vendre, en mĂȘme temps que le crĂ©dit, l’assurance qui va avec. Elles usent donc pleinement de leur pouvoir de marchĂ© et gagnent sur les deux tableaux le crĂ©dit et l’ ces conditions, deux possibilitĂ©s s’offrent au lĂ©gislateur Ă©tatiser l’assurance emprunteur – puisque la France dispose d’outils d’assurance publique, utilisĂ©s pour une partie de l’assurance-crĂ©dit – ou libĂ©raliser davantage le marchĂ©, comme l’ont fait, prĂ©cĂ©demment, les lois Lagarde ou Hamon. Bien entendu, la proposition de loi – Ă©manant d’un groupe de la majoritĂ© – fait le choix de la libĂ©ralisation dont perspectives envisagĂ©es en matiĂšre de rĂ©duction des prix des assurances permettent ainsi l’arrivĂ©e d’acteurs extrabancaires. Toutefois, une telle diminution se fera, pour l’emprunteur, au prix d’un travail de recherche et de comparaison d’offres particuliĂšrement dĂ©licat dans le secteur assurantiel. En outre, il ne faudrait pas, dans l’environnement plus concurrentiel que vous appelez de vos vƓux, que les assureurs aient la possibilitĂ© de segmenter Ă  outrance les consommateurs, et de faire ainsi reposer leurs coĂ»ts sur une petite fraction de la population nous partageons cette prĂ©occupation, dĂ©jĂ  exprimĂ©e par d’ est pourtant la consĂ©quence que pourrait avoir cette proposition de loi du fait de l’accroissement de la concurrence, les assureurs se battront davantage pour obtenir les clients que l’on pourrait qualifier de moins risquĂ©s », en faisant peser l’entiĂšretĂ© de leur coĂ»t sur une petite partie de la population, potentiellement plus Ă  le risque d’injustice existe bel et bien. Dans ces conditions, il apparaĂźt d’autant plus nĂ©cessaire de supprimer les demandes d’information et la tarification relatives Ă  l’état de santĂ© des emprunteurs cette pratique, trĂšs coĂ»teuse pour les personnes souffrantes ou ayant souffert de pathologies graves, s’avĂšre Ă©galement particuliĂšrement malsaine, du fait de son caractĂšre intrusif et entendu, la majoritĂ© mentionnera les quelques avancĂ©es prĂ©sentes – et elles existent – dans ce texte la rĂ©duction du droit Ă  l’oubli pour les maladies cancĂ©reuses, ainsi que la non-prĂ©sentation du questionnaire mĂ©dical pour les prĂȘts infĂ©rieurs Ă  200 000 euros. Pourquoi ne pas avoir conservĂ© la rĂ©daction du SĂ©nat, qui intĂ©grait les maladies chroniques dans le droit Ă  l’oubli et qui proposait un plafond supĂ©rieur pour la non-prĂ©sentation des questionnaires de santĂ© ? Certaines banques ont d’ores et dĂ©jĂ  abandonnĂ© les questionnaires de santĂ©, preuve s’il en fallait qu’il Ă©tait tout Ă  fait possible de supprimer purement et simplement cette pratique,
 TrĂšs bien ! 
ou, au moins, de fixer un plafond plus Ă©levĂ©. Il a raison ! En l’état, ce texte suscite chez le groupe de la Gauche dĂ©mocrate et RĂ©publicaine un certain nombre d’interrogations. MalgrĂ© la libĂ©ralisation du marchĂ©, qui pourrait amener Ă  rĂ©duire les tarifs des assurances, nous craignons – je le redis – que le maintien des questionnaires de santĂ©, dans un environnement trĂšs concurrentiel, conduise Ă  fragiliser un peu plus une partie de la population. Dans ces conditions, au vu du refus d’intĂ©grer toutes les avancĂ©es positives proposĂ©es par le SĂ©nat, qui tendaient Ă  parachever la logique en cours dans ce domaine, notre groupe ne pourra que s’abstenir sur ce texte,
 Les communistes dĂ©fendent les banques ! 
une abstention qui se veut vigilante et constructive. Nous restons particuliĂšrement attentifs aux Ă©chĂ©ances qui pourraient consolider un accĂšs plus juste Ă  l’assurance emprunteur. La parole est Ă  M. Damien Adam. ?uvrer pour plus de justice sociale et pour redonner du pouvoir d’achat aux Françaises et aux Français telles sont les deux boussoles qui ont guidĂ© l’engagement politique de la majoritĂ© prĂ©sidentielle, tout au long du quinquennat. Nous pouvons aujourd’hui ĂȘtre particuliĂšrement fiers du travail accompli, avec cette proposition de loi pour un accĂšs plus juste, plus simple et plus transparent au marchĂ© de l’assurance emprunteur, ainsi que de l’accord obtenu en commission mixte paritaire. Ce texte est un exemple concret, qui montre que l’initiative parlementaire, le travail en bonne intelligence entre les deux chambres et la volontĂ© politique font avancer concrĂštement les dĂ©putĂ©s du groupe La RĂ©publique en marche et de la majoritĂ© n’ont cessĂ© d’ĂȘtre force de proposition pour trouver un compromis Ă  la hauteur des attentes soulevĂ©es par ce texte. Et elles Ă©taient en rĂ©sulte un texte comportant des avancĂ©es majeures tout d’abord, un nouveau droit pour prĂšs de 7 millions de citoyens remboursant un crĂ©dit immobilier ; ensuite, un gain de pouvoir d’achat ; enfin, une mesure de justice envers toutes les personnes souffrant de proposition de loi est le fruit d’un travail de longue haleine, entamĂ© il y a de nombreux mois, notamment Ă  l’occasion de l’examen de la loi d’accĂ©lĂ©ration et de simplification de l’action publique, dite ASAP. Nous avions dĂ©battu et votĂ© deux amendements, proposĂ©s par Patricia Lemoine et moi-mĂȘme, visant Ă  permettre de changer d’assurance emprunteur Ă  tout moment. Malheureusement, la mesure avait Ă©tĂ© censurĂ©e par le Conseil constitutionnel, au motif qu’il s’agissait d’un cavalier constatons que, ces derniĂšres annĂ©es, l’assurance emprunteur est devenue la variable d’ajustement qui permet au secteur bancaire de rĂ©aliser des marges Ă©levĂ©es au dĂ©triment du consommateur. Si l’on exclut les Ă©tablissements bancaires, les acteurs de l’assurance de crĂ©dit immobilier ne reprĂ©sentent que 12,5 % du marchĂ©. Paradoxalement, ces mĂȘmes acteurs alternatifs gĂšrent davantage les situations relatives aux personnes prĂ©sentant des risques de santĂ© aggravĂ©s et aux seniors, que les banques ne savent pas de concurrence dans ce secteur nuit aux consommateurs, qui restent captifs des prix pratiquĂ©s par le secteur bancaire, sans pouvoir faire jouer la concurrence. Un chiffre l’illustre les associations locales de l’UFC-Que choisir sont saisies chaque annĂ©e d’environ 1 000 signalements relatifs Ă  l’assurance emprunteur, dont un quart est liĂ© Ă  des difficultĂ©s relatives au changement de contrat. Ces difficultĂ©s Ă©taient identifiĂ©es et mĂ©ritaient une rĂ©ponse. GrĂące Ă  la persĂ©vĂ©rance des dĂ©putĂ©s de la majoritĂ©, notamment de Mme Lemoine, ce texte prĂ©voit la possibilitĂ© de changer d’assurance emprunteur Ă  tout moment et sans frais. Je tiens Ă  la fĂ©liciter pour ce travail et pour sa tĂ©nacitĂ© permettant d’aboutir au vote d’une telle s’agit d’une nouvelle Ă©tape majeure dans la libĂ©ralisation du marchĂ© de l’assurance emprunteur. Cette mesure favorise une concurrence plus efficace entre acteurs traditionnels et alternatifs, afin de conduire Ă  une baisse des prix. Selon les derniĂšres estimations – cela Ă©tĂ© rappelĂ© Ă  de nombreuses reprises –, le gain d’une renĂ©gociation de contrat est estimĂ© entre 5 000 et 15 000 euros pour une assurance emprunteur garantissant un crĂ©dit bancaire. Cette somme est loin d’ĂȘtre nĂ©gligeable alors que le pouvoir d’achat est la prioritĂ© numĂ©ro un de nos concitoyens. Pour un crĂ©dit de 250 000 euros souscrit sur vingt ans, le gain estimĂ© serait de l’ordre de 6 500 euros pour les personnes ĂągĂ©es de plus de 65 ans, et jusqu’à plus de 15 000 euros pour celles ĂągĂ©es entre 35 et 45 ans. Ainsi, cette mesure s’inscrit pleinement dans la droite ligne de l’action que nous menons depuis 2017, qui vise Ă  redonner du pouvoir d’achat aux Françaises et aux le mĂȘme temps, la proposition de loi vient renforcer l’information du consommateur sur ses droits. Elle alourdit les sanctions infligĂ©es aux banques et aux assurances qui dĂ©cideraient sciemment de ne pas informer leurs clients de leurs droits. Elle rend aussi plus transparent le processus de rĂ©siliation de l’assurance, qui s’apparente aujourd’hui Ă  un vĂ©ritable parcours du combattant pour toutes celles et ceux qui osent s’y texte est aussi le symbole de la lutte contre les discriminations et de la justice pour nos concitoyens souffrant de pathologies longues, qui bĂ©nĂ©ficieront d’avancĂ©es rĂ©elles, attendues de longue date. ConformĂ©ment Ă  l’engagement du candidat Macron lors de l’élection prĂ©sidentielle de 2017, l’accord trouvĂ© en commission mixte paritaire permet de rĂ©duire les dĂ©lais du droit Ă  l’oubli de dix Ă  cinq ans en faveur de tous les malades de cancer et d’hĂ©patite C, quel que soit leur une avancĂ©e majeure sur laquelle, depuis quatre ans, je suis, Ă  titre personnel, fortement sollicitĂ© par de nombreux administrĂ©s de ma circonscription dont le projet immobilier est empĂȘchĂ©. La version du texte examinĂ© en premiĂšre lecture Ă  l’AssemblĂ©e nationale prĂ©voyait dĂ©jĂ  la rĂ©duction des dĂ©lais du droit Ă  l’oubli, ce dont je me rĂ©jouis. CombinĂ©e Ă  la possibilitĂ© de rĂ©silier l’assurance emprunteur Ă  tout moment, cette rĂ©duction offrira aux anciens malades de cancers et d’hĂ©patite C un vĂ©ritable accĂšs au crĂ©dit immobilier. Pour les autres pathologies chroniques, la rĂ©duction des dĂ©lais est aussi prĂ©vue par la convention AERAS signĂ©e par les pouvoirs publics, les acteurs de l’assurance et les Ă  l’issue du travail de longue haleine menĂ© en bonne intelligence avec nos collĂšgues sĂ©nateurs, nous sommes parvenus Ă  un compromis sur la suppression des questionnaires de santĂ©. Il ne sera plus demandĂ© pour les prĂȘts immobiliers de moins de 200 000 euros arrivant Ă  Ă©chĂ©ance avant le soixantiĂšme anniversaire de la personne assurĂ©e. Cette mesure constitue Ă©galement une avancĂ©e historique pour les personnes ayant souffert ou souffrant d’une collĂšgues, le texte qu’il nous revient d’adopter cet aprĂšs-midi permet d’amĂ©liorer concrĂštement le quotidien des Françaises et des Français. Pour nombre d’entre eux, il reprĂ©sente une lueur d’espoir attendue depuis trĂšs longtemps. VoilĂ  des annĂ©es que le Parlement français Ă©voque rĂ©guliĂšrement le sujet de l’assurance emprunteur ou du droit Ă  l’oubli, sans aller jusqu’à prendre les mesures nĂ©cessaires et efficaces. Aujourd’hui, ce moment est venu. Aussi, les dĂ©putĂ©s du groupe La RĂ©publique en marche sont trĂšs fiers de rĂ©pondre Ă  cette attente, en votant ce texte de progrĂšs. Applaudissements sur les bancs des groupes LaREM et Agir ens. La parole est Ă  Mme Constance Le Grip. Je souhaite d’abord saluer la qualitĂ© du dialogue entre les deux chambres du Parlement et du travail qui a permis de trouver un accord en commission mixte paritaire. Cet accord, qui n’était pas forcĂ©ment gagnĂ© d’avance, met Ă  l’honneur le travail parlementaire. À ce titre, je remercie trĂšs sincĂšrement la rapporteure de l’AssemblĂ©e nationale, Mme Patricia Lemoine, et le rapporteur du SĂ©nat, M. Daniel Gremillet. Ils ont su trouver le chemin du compromis, afin de parvenir Ă  des avancĂ©es substantielles pour les Français en matiĂšre d’accĂšs Ă  l’assurance emprunteur et leur permettre, in fine , de financer leur projet de texte dont nous achevons l’examen aujourd’hui est – ne nous y trompons pas – au cƓur des prĂ©occupations de nombre de nos compatriotes. L’accĂšs Ă  l’assurance emprunteur est souvent une condition sine qua non Ă  l’obtention d’un crĂ©dit servant Ă  financer, par exemple, l’achat de sa rĂ©sidence principale, le projet d’une vie. À l’heure actuelle, nombre de Français sont exclus d’un marchĂ© que beaucoup jugent trop opaque et dont le fonctionnement peut parfois obĂ©rer de maniĂšre substantielle le financement de leurs la rapporteure, pour ne rien vous cacher, les membres du groupe Les RĂ©publicains Ă©taient un peu rĂ©servĂ©s sur la version de la proposition de loi votĂ©e en premiĂšre lecture Ă  l’AssemblĂ©e nationale. Si le principe d’un droit de rĂ©siliation infra-annuel de l’assurance emprunteur pouvait sans doute ĂȘtre considĂ©rĂ©, Ă  certains Ă©gards, comme un progrĂšs, de notre point de vue, il risquait au bout du compte d’avoir une portĂ©e assez limitĂ©e, en l’absence d’une information adĂ©quate des assurĂ©s. En outre, de notre point de vue encore, un risque de dĂ©mutualisation pouvait peser, minant l’effet pouvoir d’achat » que vous recherchiez. Par ailleurs, si la proposition de loi que vous avez dĂ©fendue au nom du groupe Agir ensemble avait le grand mĂ©rite de reposer la question du droit Ă  l’oubli pour les personnes guĂ©ries d’un cancer, s’accompagnant du lancement d’un processus de nĂ©gociation dans le cadre de la convention AREAS, les perspectives de progrĂšs en la matiĂšre nous semblaient assez de ce constat, nous avons observĂ© avec beaucoup d’attention et d’intĂ©rĂȘt le travail rĂ©alisĂ© au SĂ©nat. La majoritĂ© sĂ©natoriale a renversĂ© la logique initiale des deux principaux volets de la proposition de loi. Ainsi, plutĂŽt que d’insister sur l’extension de la rĂ©siliation Ă  tout moment sans frais, nos collĂšgues sĂ©nateurs ont souhaitĂ© garantir l’effectivitĂ© du droit Ă  la rĂ©siliation, en renforçant de maniĂšre significative l’information des assurĂ©s sur leurs droits. Cela nous semblait ĂȘtre la bonne approche. En outre, les dispositions du volet mĂ©dical ont Ă©galement fait l’objet de progrĂšs considĂ©rables, grĂące au travail rĂ©alisĂ© par nos collĂšgues sĂ©nateurs suppression du questionnaire mĂ©dical pour les petits crĂ©dits ; fixation d’un dĂ©lai maximal de cinq ans pour le droit Ă  l’oubli, indĂ©pendamment de l’ñge de l’emprunteur et de la quotitĂ© empruntĂ©e ;
 C’est bien ! 
extension du bĂ©nĂ©fice de la convention AERAS aux pathologies du Gouvernement Ă  certaines de ces Ă©volutions positives, votĂ©es par nos collĂšgues sĂ©nateurs en commission, avait suscitĂ© pour le moins notre incomprĂ©hension. Je rappelle que vous-mĂȘme, monsieur le ministre dĂ©lĂ©guĂ©, aviez dĂ©posĂ© un amendement de suppression en sĂ©ance publique, afin de tenter de dĂ©tricoter certaines avancĂ©es. Fort heureusement, ces oppositions – ces malentendus peut-ĂȘtre – ont cessĂ©. Dans une logique de compromis constructif qui a animĂ© les rapporteurs et ses membres, la commission mixte paritaire a rĂ©ussi Ă  trouver un accord. Si, Ă  certains Ă©gards, elle a rĂ©duit l’ambition dĂ©fendue par la majoritĂ© sĂ©natoriale – ce que nous regrettons –, l’essentiel des avancĂ©es demeure, les rĂ©sultats sont une fois, le travail menĂ© en bonne intelligence entre les deux assemblĂ©es est une belle illustration de l’intĂ©rĂȘt du bicamĂ©risme. Nous ne pouvons que nous rĂ©jouir de cet accord le texte permettra Ă  de nombreux anciens malades, victimes d’un accident de la vie, de tourner dĂ©finitivement la page de leurs malheurs, afin de mener Ă  bien leur projet de vie, sans ĂȘtre sans cesse ramenĂ©s Ă  leurs difficultĂ©s et Ă  leurs souffrances passĂ©es, dont ils ont su triompher avec Ă  des heurts de la vie qui peuvent frapper Ă  tout moment, notre sociĂ©tĂ© doit faire preuve de solidaritĂ© et de justice. Nous croyons sincĂšrement que le texte que nous nous apprĂȘtons Ă  voter y contribuera. C’est donc avec enthousiasme et dĂ©termination que les dĂ©putĂ©s du groupe Les RĂ©publicains, voteront en faveur de la proposition de loi, comme l’ont fait les sĂ©nateurs du groupe Les RĂ©publicains. Applaudissements sur les bancs des groupes LR et Dem. La parole est Ă  M. David Corceiro. La proposition de loi que nous nous apprĂȘtons Ă  voter ouvrira de nouveaux droits Ă  prĂšs de 7 millions de personnes. En effet, notre pays compte aujourd’hui 7 millions de propriĂ©taires qui remboursent un crĂ©dit. Nous leur offrons enfin la possibilitĂ© de rĂ©silier l’assurance emprunteur d’un crĂ©dit immobilier, Ă  tout moment et sans dispositions marquent un tournant dans la libĂ©ralisation du marchĂ© de l’assurance emprunteur. En effet, malgrĂ© plusieurs tentatives, l’effectivitĂ© du droit en vigueur demeure trĂšs limitĂ©e. Certes, ces derniĂšres annĂ©es, de nombreux acteurs sont entrĂ©s sur le marchĂ©, intensifiant la concurrence. Cela a permis d’amĂ©liorer l’offre, notamment grĂące Ă  la digitalisation, et d’exercer une certaine pression sur les tarifs. Toutefois, la place respective des banques et des nouveaux acteurs a peu Ă©voluĂ©. Les acteurs bancaires dĂ©tiennent encore prĂšs de 88 % du marchĂ©, alors mĂȘme que le positionnement tarifaire des nouveaux concurrents est parfois plus attractif pour certains segments de la raisons peuvent ĂȘtre avancĂ©es le manque d’informations, mais aussi le parcours lors de la souscription, ou encore la complexitĂ© du processus de rĂ©siliation. La proposition de loi a prĂ©cisĂ©ment pour ambition d’apporter des rĂ©ponses Ă  ces diffĂ©rents saluons l’engagement des dĂ©putĂ©s, au premier rang desquels celui de madame la rapporteure, ainsi que celui des sĂ©nateurs. Au-delĂ  d’offrir la possibilitĂ© de changer Ă  tout moment et sans frais d’assurance emprunteur, le texte impose aux assureurs d’informer l’assurĂ© chaque annĂ©e de son droit de rĂ©siliation et des modalitĂ©s affĂ©rentes. Il s’agit d’une Ă©tape historique pour la libĂ©ralisation de ce marchĂ©, mais aussi pour les consommateurs, dont le pouvoir d’achat sera amĂ©liorĂ©. Les sanctions infligĂ©es aux banques et aux assurances qui ne respecteraient pas cette obligation d’information ont Ă©galement Ă©tĂ© alourdies, et le processus de rĂ©siliation rendu plus transparent. Tels sont les points d’accord auxquels nous sommes parvenus avec les sĂ©nateurs sur ce sujet ; nous les autre point d’accord reprĂ©sente une avancĂ©e Ă©galement historique pour les Français, pour les plus fragiles surtout la rĂ©duction des dĂ©lais du droit Ă  l’oubli de dix Ă  cinq ans pour les malades de cancer et d’hĂ©patite C, et ce, quel que soit leur Ăąge. Ce dispositif vient s’ajouter au droit de rĂ©siliation infra-annuel sans frais. En d’autres termes, une personne anciennement atteinte d’un cancer ou d’une hĂ©patite C ne sera plus tenue de le dĂ©clarer cinq ans aprĂšs la date de fin du protocole thĂ©rapeutique. Il s’agit d’un progrĂšs majeur les personnes guĂ©ries revendiquent depuis longtemps le droit d’accĂ©der Ă  l’emprunt dans des conditions normales. Cette proposition de loi, dont le travail parlementaire a renforcĂ© l’ambition, permet de concrĂ©tiser l’engagement pris par Emmanuel Macron en outre, la proposition de loi prĂ©voit que les signataires de la convention AERAS engagent, dans un dĂ©lai de trois mois Ă  compter de la promulgation de la loi, une nĂ©gociation sur la possibilitĂ© d’appliquer le bĂ©nĂ©fice du droit Ă  l’oubli aux maladies chroniques telles que le diabĂšte. Si cette nĂ©gociation ne devait pas aboutir, le texte prĂ©voit qu’un dĂ©cret fixera les maladies chroniques auxquelles le droit Ă  l’oubli sera Ă©tendu, avant la fin du mois de juillet 2022. Ainsi, en plus d’inscrire dans la loi de nouveaux droits, la proposition de loi fixe une trajectoire ambitieuse et contraignante afin d’amĂ©liorer la justice sociale entre les bien l’objectif du texte n’est pas de mettre Ă  mal l’équilibre Ă©conomique du modĂšle assurantiel mais bien de garantir Ă  tout un chacun, et d’abord aux personnes les plus fragiles, un traitement et un accĂšs Ă©quitable Ă  la propriĂ©tĂ©. En effet, aujourd’hui, lorsque vous ĂȘtes victime d’un cancer, une double peine vous est infligĂ©e celle de vous voir refuser l’assurance emprunteur et celle d’ĂȘtre exclu de certaines garanties, tout en subissant de lourdes surprimes longtemps aprĂšs la fin de votre traitement. C’est pourquoi la derniĂšre disposition que nous avons votĂ©e, Ă  savoir la suppression du questionnaire mĂ©dical pour les prĂȘts immobiliers infĂ©rieurs Ă  200 000 euros et arrivant Ă  Ă©chĂ©ance avant les soixante ans de l’emprunteur, est davantage une mesure qui tient Ă  renouer avec l’esprit mĂȘme du modĂšle assurantiel, c’est-Ă -dire la que ce plafond s’appliquera Ă  chaque personne et qu’en cas d’emprunt Ă  deux, il s’élĂšvera Ă  400 000 euros. Cette avancĂ©e est attendue par 4 millions de Français, auxquels ces dispositions rendront du pouvoir d’achat, sans prĂ©lever ne serait-ce qu’un euro dans les caisses de l’État. Nos concitoyens comptent sur nous, et nous n’en resterons pas lĂ  un dĂ©cret pourra fixer un plafond plus favorable pour le montant et l’ l’aurez compris, c’est avec fiertĂ© et par engagement que le groupe Mouvement dĂ©mocrate MODEM et dĂ©mocrates apparentĂ©s votera ce texte, afin d’amĂ©liorer le pouvoir d’achat, l’équitĂ© dans l’accĂšs Ă  la propriĂ©tĂ© et la justice sociale entre tous les Français. Applaudissements sur les bancs des groupes Dem et Agir ens. – Mme Constance Le Grip applaudit Ă©galement. La parole est Ă  Mme Isabelle Santiago. Nous voici Ă  la derniĂšre Ă©tape de l’examen de la proposition de loi pour un accĂšs plus juste, plus simple et plus transparent au marchĂ© de l’assurance proposition de loi, prĂ©sentĂ©e par le groupe Agir ensemble, aborde un sujet parfois sous-estimĂ© alors qu’il est primordial et touche des millions de nos concitoyens, car il est liĂ© Ă  l’achat d’un logement, un projet sur vingt ou trente groupe Socialistes et apparentĂ©s votera en faveur de ce texte, dans la continuitĂ© des travaux engagĂ©s en premiĂšre lecture, puis poursuivis au SĂ©nat et, enfin, lors des discussions en commission mixte paritaire, qui ont permis de parvenir Ă  ce texte de s’inscrit dans le fil d’une sĂ©rie de lois rĂ©formant l’assurance du crĂ©dit immobilier afin de donner plus de prĂ©rogatives aux emprunteurs, notamment la loi Hamon de mars 2014, qui instaurait le droit Ă  la rĂ©siliation Ă  tout moment durant la premiĂšre annĂ©e du contrat, puis l’amendement Bourquin Ă  la loi Sapin 2 de dĂ©cembre 2016, qui garantit, aprĂšs un an, le droit de rĂ©siliation Ă  la date anniversaire du proposition de loi nous offre une nouvelle occasion de dĂ©battre et de lĂ©gifĂ©rer pour amĂ©liorer les droits des consommateurs. Elle comprend des avancĂ©es concrĂštes destinĂ©es Ă  faciliter le quotidien des Français, telles que le renforcement des garanties pour les personnes Ă  risque de santĂ© dans le cadre de la convention AERAS. Des centaines de milliers de Français Ă  risque de santĂ© sont concernĂ©s par la rĂ©duction de cinq ans du dĂ©lai de carence pour bĂ©nĂ©ficier du droit Ă  l’oubli, qui passe ainsi de dix Ă  cinq saluons cette mesure juste, indispensable et attendue, notamment en ce qui concerne les pathologies cancĂ©reuses, pour lesquelles le dĂ©lai de dix ans sans rĂ©cidive aprĂšs la fin du protocole thĂ©rapeutique applicable Ă  certains cancers Ă©tait excessif. Cette disposition permet de mettre fin Ă  la double peine subie par les anciens malades de cancer, qui subissent des refus et des exclusions de garanties ou se voient imposer de trĂšs lourdes surprimes malgrĂ© la fin de leur pour permettre Ă  tous de se projeter et de construire un projet de vie en tenant compte de la rĂ©alitĂ© du coĂ»t de la vie et de l’immobilier sur l’ensemble du territoire et particuliĂšrement en Île-de-France, le plafond d’exemption de questionnaire mĂ©dical a Ă©tĂ© relevĂ©, et le questionnaire ne peut dĂ©sormais plus ĂȘtre exigĂ© lorsque le contrat est infĂ©rieur Ă  200 000 euros et que l’assurĂ© a moins de soixante ans Ă  la fin du remboursement. C’est une bonne chose, tout comme l’engagement du ministre de relever le plafond de prĂȘt Ă  500 000 euros, ce qui donne Ă  ceux qui peuvent se lancer dans un tel projet des moyens de le rĂ©aliser dignement, comme ils en ont le Ă©tait temps Ă©galement que ce dispositif soit Ă©largi Ă  une liste plus complĂšte de pathologies et de maladies chroniques. Le Gouvernement devra ĂȘtre attentif Ă  la bonne application de ces diffĂ©rentes mesures – nous y veillerons. Nous aussi ! Je l’espĂšre bien ! Je l’ai dit, nous voterons ce texte. Pour autant, nous souhaitons Ă  nouveau alerter sur un aspect de cette proposition de loi qui, par sa flexibilitĂ©, pourrait entraĂźner des effets moins de ses dispositions principales consiste en une rĂ©siliation plus simple de l’assurance emprunteur. Cependant, les risques d’externalitĂ©s dĂ©coulant de la flexibilitĂ© totale et de la libĂ©ralisation du marchĂ© que renforce cette mesure doivent ĂȘtre pris en compte. Si cette proposition de loi visait Ă  rendre ce marchĂ© favorable au consommateur, par bien des aspects elle atteint effectivement cet objectif, mais nous soulignons les risques d’inĂ©galitĂ© de traitement des dossiers prĂ©sentĂ©s aux l’heure oĂč les dĂ©penses en logement reprĂ©sentent en moyenne un tiers des revenus des mĂ©nages, nous devons assurer Ă  nos concitoyens la sĂ©curitĂ© et la sĂ©rĂ©nitĂ©, car chacun mĂ©rite plus de garanties et de transparence. Dans un contexte incertain pour le pouvoir d’achat des Français, nous devons nous efforcer sans relĂąche de les accompagner vers l’accĂšs au logement afin qu’ils puissent rĂ©aliser leurs projets d’accĂšs Ă  la attentes des assurĂ©s et des associations Ă©taient fortes ; certaines discussions ont Ă©tĂ© vives. La proposition de loi et les discussions auxquelles elle a donnĂ© lieu visent Ă  remettre l’humain au centre du dĂ©bat, car l’argent ne doit pas primer sur l’accompagnement et la protection du plus grand nombre. Une bonne partie des mesures prises dans ce texte rĂ©pond Ă  cette ambition. C’est pourquoi le groupe Socialistes et apparentĂ©s votera pour ce texte, qui correspond Ă  nos convictions quant Ă  la maniĂšre d’avancer sur cette cette proposition de loi est adoptĂ©e, je m’en rĂ©jouis particuliĂšrement pour les personnes qui ont souffert de diverses pathologies dont le cancer et qui interpellent frĂ©quemment les Ă©lus pour tĂ©moigner des difficultĂ©s qu’elles rencontrent. La discussion gĂ©nĂ©rale est le vote de la proposition de loi, je suis saisi par les groupes Les RĂ©publicains et Agir ensemble d’une demande de scrutin scrutin est annoncĂ© dans l’enceinte de l’AssemblĂ©e nationale. J’appelle maintenant le texte de la commission mixte Ă  l’article 113, alinĂ©a 3, du rĂšglement, je vais d’abord appeler l’AssemblĂ©e Ă  statuer sur les amendements dont je suis amendements nos 3 et 4 du Gouvernement sont rĂ©dactionnels. Les amendements nos 3 et 4, modifiant respectivement les articles 1er et 3, acceptĂ©s par la commission, successivement mis aux voix, sont adoptĂ©s. La parole est Ă  M. le ministre dĂ©lĂ©guĂ©, pour soutenir l’amendement no 5. Il s’agit de prĂ©ciser que le plafond s’applique par assurĂ© et sur l’encours des contrats. L’amendement no 5, modifiant l’article 7 bis , acceptĂ© par la commission, est adoptĂ©. La parole est Ă  M. le ministre dĂ©lĂ©guĂ©, pour soutenir l’amendement no 2. L’amendement vise Ă  fixer l’entrĂ©e en vigueur de l’article 7 bis au 1er juin 2022. Quel est l’avis de la commission ? Il s’agit d’un amendement de coordination par rapport Ă  la convention AERAS, sur lequel l’avis de la commission est favorable. L’amendement no 2, modifiant l’article 7 bis , est adoptĂ©. La parole est Ă  M. le ministre dĂ©lĂ©guĂ©, pour soutenir l’amendement no 1. L’amendement vise Ă  rassembler les deux rapports en un seul, afin que l’on puisse trouver toutes les informations au mĂȘme endroit. L’amendement no 1, modifiant l’article 9, acceptĂ© par la commission, est adoptĂ©. Nous avons achevĂ© l’examen des amendements Ă  la proposition de loi. Je mets aux voix l’ensemble de la proposition de loi, compte tenu du texte de la commission mixte paritaire, modifiĂ© par les amendements adoptĂ©s par l’AssemblĂ©e. Il est procĂ©dĂ© au scrutin. Voici le rĂ©sultat du scrutin Nombre de votants 64 Nombre de suffrages exprimĂ©s 63 MajoritĂ© absolue 32 Pour l’adoption 63 Contre 0 L’ensemble de la proposition de loi est adoptĂ© Ă  l’unanimitĂ©. Applaudissements sur les bancs des groupes LaREM, Dem et Agir ens. Prochaine sĂ©ance, demain, Ă  quinze heures PrĂ©sentation du rapport annuel de la Cour des comptes ; Discussion de la proposition de loi portant diverses adaptations au droit de l’Union europĂ©enne en matiĂšre de prĂ©vention de la diffusion de contenus Ă  caractĂšre terroriste en ligne ; Discussion de la proposition de loi visant Ă  faire Ă©voluer la gouvernance de l’Agence pour l’enseignement français Ă  l’étranger et Ă  crĂ©er les instituts rĂ©gionaux de formation. La sĂ©ance est levĂ©e. La sĂ©ance est levĂ©e Ă  dix-huit heures cinquante-cinq. Le directeur des comptes rendusSerge Ezdra
Demain nous appartient » en avance du 15 fĂ©vrier 2022 : rĂ©sumĂ© dĂ©taillĂ© et spoilers Ă©pisode DNA n°1122. Vous profitez encore de votre week-end ? Vous avez bien raison. Mais pour les plus impatients des fans de DNA, voici le rĂ©sumĂ© dĂ©taillĂ© de l’épisode qui sera diffusĂ© ce mardi 15 fĂ©vrier 2022 sur TF1. Trier par Les plus lus il y a 1 Heure2 Heures4 Heures12 Heures24 HeuresLes plus rĂ©centsÀ LA UNE ÉCONOMIESPORTMÉDIAS / CULTURERÉGIONSVIDEOSCanadaFranceSuisseLuxembourg Dans le prochain Ă©pisode de "Demain nous appartient"
 Tandis qu’Alex va pouvoir quitter l’hĂŽpital, Noor pose un lapin Ă  Lillian. En parallĂšle, Emma disparaĂźt.>> Lire l'article sur AlloCinĂ© - lundi 14 fĂ©vrier 2022 .. Image source L'article complet sur Allo CinĂ© - il y a 6 moisArticles en rapport Demain nous appartient ce qui vous attend dans l'Ă©pisode 1257 du mardi 23 aoĂ»t 2022 [SPOILERS] Allo CinĂ©- il y a 1 jour Demain nous appartient ce qui vous attend dans l'Ă©pisode 1258 du mercredi 24 aoĂ»t 2022 [SPOILERS] Allo CinĂ©- il y a 5 heures 21 minutes Demain nous appartient une bombe dĂ©couverte dans le commissariat ! Allo CinĂ©- il y a 2 jours Demain nous appartient du 23 aoĂ»t 2022 Sacha est de retour, spoilers L'Internaute- il y a 1 jour Audiences avant 20h "N'oubliez pas les paroles" de Nagui en difficultĂ© sur France 2, battu par la sĂ©rie de TF1 et par le 19/20 de France 3 Jean-Marc Morandini- il y a 15 heures 21 minutes Demain nous appartient quelles sont les vĂ©ritables intentions de Gaspard ? 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Unfaux raccord étonnant autour d'Alex Bertrand. Voilà un Faux Raccord que Michel & Michel n'auraient pas renié. On le sait, les téléspectateurs ont des yeux de lynx et ne laissent jamais passer une incohérence visible à l'écran.Et ce ne sont pas les fans de Demain nous appartient (TF1) qui nous contrediront. Ce mardi 15 février 2022, c'est le personnage Alex

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Demainnous appartient - S10 - 132. ép. du mardi 22 février 2022 : Découvrez les prochains épisodes de votre série 3 jours avant leur diffusion TV ! Accueil Nouveautés Cinéma Séries Jeunesse Mes vidéos Ma liste Mon espace VOD. Accueil Nouveautés Cinéma Séries Jeunesse Mes vidéos Ma liste Mon compte prépayé Tester ma configuration. Retour vers la saison
Dans le prochain Ă©pisode de "Demain nous appartient"
 Tandis que Nicolas essaie de mettre fin Ă  ses jours, Nordine et Manon courent un grave danger. RaphaĂ«lle est quant Ă  elle de retour Ă  SĂšte. Attention, les paragraphes qui suivent contiennent des spoilers sur l'Ă©pisode de Demain nous appartient diffusĂ© demain soir sur TF1 ! Si vous ne voulez rien savoir, ne lisez pas ce qui suit ! Mardi 16 aoĂ»t dans Demain nous appartient
 NICOLAS ESSAIE DE METTRE FIN À SES JOURS La police recherche activement Nicolas Barraud. Heureusement, Georges a une piste. La semaine derniĂšre, l’infirmier a retirĂ© 3000 euros en espĂšces depuis un distributeur du centre-ville de SĂšte vers la rue Gabriel Peri. Comme la banque lui a donnĂ© les numĂ©ros des billets, les policiers les ont mis sur la liste de surveillance. Maintenant, le commandant Constant et ses hommes n’ont plus qu’à espĂ©rer qu’ils s’en servent. Pendant ce temps, Victoire est au chevet de Samuel qui reprend des forces. Ce dernier la remercie alors de lui avoir sauvĂ© la vie et se dit chanceux de l’avoir auprĂšs de lui. AprĂšs s’ĂȘtre dit tout leur amour, ils s’embrassent tendrement. De son cĂŽtĂ©, la Banque de France a prĂ©venu les enquĂȘteurs que certains des billets retirĂ©s par Nicolas Barraud ont Ă©tĂ© encaissĂ©s par un petit commerçant du centre-ville vendant du matĂ©riel de cuisine. En Ă©pluchant les relevĂ©s de compte de celui-ci, la police a constatĂ© que la mĂȘme somme revenait rĂ©guliĂšrement par virement via un site de location entre particuliers. Martin en dĂ©duit donc qu’il lui loue un appartement. Sans attendre, Martin et Sara se rendent sur place. En le voyant arriver devant son immeuble, Nicolas rentre dans son appartement puis menace de se jeter du balcon. AprĂšs avoir posĂ© leurs armes, Martin et Sara tentent de le convaincre de se rendre. Malheureusement, Nicolas prĂ©fĂšre mourir plutĂŽt que de finir en prison et se jette dans le vide. TransportĂ© en urgence Ă  l’hĂŽpital, Nicolas est pris en charge par Renaud et Victoire. Quand ils rĂ©alisent qu’il s’agit du bourreau de Samuel, Renaud rappelle Ă  Victoire qu’ils ont prĂȘtĂ© serment. Par ailleurs, le docteur Dumaze compte bien le sauver pour qu’il puisse rĂ©pondre de ses actes devant un juge. Finalement, Nicolas a Ă©tĂ© mis hors de danger. Lorsqu’il se rĂ©veille, Victoire est Ă  ses cĂŽtĂ©s. La mettant dans le mĂȘme sac que ses bizuteurs, Nicolas raconte qu’il a pris du plaisir Ă  les voir souffrir les uns aprĂšs les autres en perdant ceux qu’ils aimaient. Puisqu’elle cherche Ă  comprendre pourquoi il a tuĂ© CĂ©dric, Nicolas explique qu’il Ă©tait tout simplement au mauvais endroit, au mauvais moment. En effet, l’infirmier avait compris que c’était lui qui avait donnĂ© des bĂȘtabloquants Ă  Anne-Marie. Nicolas n’a donc pas voulu prendre le risque de se faire dĂ©noncer. En colĂšre, Victoire lance qu’il n’aurait jamais pu ĂȘtre mĂ©decin car il n’est qu’un monstre. En parallĂšle, Anne-Marie est aux petits soins de Samuel. Si elle lui a apportĂ© de quoi se changer les idĂ©es, la grand-mĂšre de Victoire a Ă©galement organisĂ© une petite fĂȘte le soir mĂȘme pour son retour Ă  la maison. A son tour, Renaud rend visite Ă  son fils et lui dit combien il a eu peur. Il le prend ensuite dans ses bras avant de lui promettre d’ĂȘtre Ă  l’avenir un pĂšre plus prĂ©sent et attentif. De son cĂŽtĂ©, Nicolas Barraud va pouvoir ĂȘtre jugĂ© et sera inculpĂ© du meurtre de CĂ©dric, de l’enlĂšvement de Samuel ainsi que de tout ce qu’il a commis depuis 2019. NORDINE ET MANON COURENT UN GRAVE DANGER Sophie et Nordine prennent le petit-dĂ©jeuner au Spoon. Cependant, le policier a la tĂȘte ailleurs et relit les derniers messages auxquels Manon n’a pas rĂ©pondu. Peu aprĂšs, Sophie lui propose une soirĂ©e cinĂ©ma, ce qu’il accepte sans enthousiasme. Comme Sophie a l’impression de l’ennuyer, Nordine prĂ©tend que le travail lui prend la tĂȘte en ce moment avant de payer l’addition puis de partir. En parallĂšle, Manon a invitĂ© Charlie chez elle. Tandis qu’elles partagent un verre au bord de la piscine, Charlie la fĂ©licite son amie pour ne pas avoir prononcĂ© le prĂ©nom de Nordine ces quinze derniĂšres minutes. Bien qu’elle pense encore Ă  lui, Manon a toutefois bien l’intention de l’oublier en se plongeant dans les rĂ©visions pour son concours. De son cĂŽtĂ©, Martin a bien remarquĂ© que son fils avait la tĂȘte ailleurs en ce moment et le pousse Ă  se confier Ă  lui. Le jeune homme explique qu’il a eu un coup de cƓur pour une fille plus jeune que lui mais qu’elle l’a bloquĂ©. Martin lui conseille alors de sortir le grand jeu pour la rĂ©cupĂ©rer. Quelques heures plus tard, Manon reçoit un bouquet de fleurs accompagnĂ© d’une carte dans laquelle Nordine lui Ă©crit J’arrĂȘte pas de pas de penser Ă  toi. Je ne peux pas t’obliger Ă  me voir mais j’aimerais juste comprendre pourquoi tu as arrĂȘtĂ© de me rĂ©pondre. ». Il lui donne donc rendez-vous ce soir sur la plage pour discuter. En fin de journĂ©e, Manon et Nordine sont Ă  la plage. Lorsqu’il apprend ce que Sophie a fait, il jure qu’il ne lui a jamais montrĂ© ses messages avant d’avouer qu’il ne cesse de penser Ă  elle et qu’elle lui plaĂźt vraiment. Au moment oĂč ils sont sur le point de s’embrasser, un individu portant un masque de clown pointe son arme sur la nuque de Nordine. Ce dernier se retourne alors pour protĂ©ger Manon et dĂ©pose son arme Ă  ses pieds. Une fois qu’il l’a rĂ©cupĂ©rĂ©e, l’individu les tient en joue avec les deux pistolets. RAPHAËLLE EST DE RETOUR À SÈTE Comme RaphaĂ«lle sera de retour dans deux heures, Camille et Maud s’activent Ă  faire le mĂ©nage pendant qu’Emma se fait les ongles en Ă©coutant de la musique. En rentrant, RaphaĂ«lle est accueillie par Emma qui s’attribue tout le travail de Maud et Camille. Et pour se mettre l’avocate dans la poche, elle se propose mĂȘme de faire une petite salade pour le dĂ©jeuner. AgacĂ©e, Maud demande Ă  l’adolescente d’arrĂȘter son petit manĂšge. Au cours du repas, Emma questionne RaphaĂ«lle sur son mĂ©tier d’avocate. AprĂšs avoir rĂ©pondu Ă  ses questions, cette derniĂšre lui dit qu’elle la verrait bien exercer ce mĂ©tier. Seulement, l’adolescente n’est pas certaine d’ĂȘtre prise en fac de droit car son dossier scolaire est catastrophique. Tandis que Camille se montre encourageante, ce n’est pas le cas de Maud. Plus tard, Camille et RaphaĂ«lle passent du temps en tĂȘte Ă  tĂȘte. Il faut dire que depuis la mort de Stanislas, RaphaĂ«lle s’inquiĂšte beaucoup pour sa fille. Toutefois, celle-ci assure qu’elle va trĂšs bien. D’ailleurs, la prĂ©sence d’Emma lui a permis de se changer les idĂ©es. Lorsque RaphaĂ«lle cherche Ă  savoir si la jeune femme fera sa rentrĂ©e Ă  AgnĂšs Varda, Camille rĂ©pond que la situation avec ses grands-parents est compliquĂ©e. C’est pourquoi, elle suggĂšre Ă  sa mĂšre qu’Emma vienne habiter chez elle. Avant de donner sa rĂ©ponse, RaphaĂ«lle a nĂ©anmoins besoin d’y rĂ©flĂ©chir. En fin de journĂ©e, Maud, Camille et Emma rejoignent RaphaĂ«lle au cabinet pour manger une pizza. Quand Emma fait tomber un sachet de cannabis, la mĂšre de famille lui fait la leçon. Refusant de voir de la drogue chez elle, RaphaĂ«lle lui fait comprendre que si elle la voit fumer ou en possession de drogue, elle retournera chez ses grands-parents illico presto.
Demainnous appartient - Résumé de l'épisode du 14 février 2022 Noor se retrouve dans une situation délicate. Elle entretient une relation avec Cédric mais se
Demain nous appartient » en avance du jeudi 10 fĂ©vrier 2022, rĂ©sumĂ© dĂ©taillĂ© et spoilers de l’épisode 1119 de DNA. Dans votre sĂ©rie quotidienne de TF1, Alex est entre la vie et la mort. Renaud l’opĂšre..Quant Ă  Flore, elle dĂ©sire quitter la ville..Jack et Maud se rĂ©concilient et Vanessa perturbe sans s’en rendre compte la relation naissante entre Audrey et Damien ! PublicitĂ© Capture TF1 Le rĂ©sumĂ© dĂ©taillĂ© de l’épisode 1118 du mercredi 09 fĂ©vrier 2022 de Demain nous appartient est Ă©galement en ligne. Bonne lecture. PublicitĂ© Demain nous appartient RĂ©sumĂ© en avance de l’épisode 1119 du 10 fĂ©vrier 2022 Maud et Jack se rĂ©concilient Mona n’a pas Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ©e pour le concours d’Éloquence et Maud s’est dĂ©sistĂ©e. Comme une place est dĂ©sormais libre, elle est dĂ©terminĂ©e Ă  l’obtenir. C’est pourquoi, elle dĂ©cide de faire le mĂȘme exercice filmĂ© que les Ă©lĂšves ont fait la derniĂšre fois avec RaphaĂ«lle.. N’ayant pas obtenu l’accord de Louise pour faire son exercice au Spoon, Mona a demandĂ© Ă  Georges de jouer le rĂŽle d’un passant dans la rue. Il doit se laisser convaincre de lui acheter des cupcakes. Georges se prĂȘte au jeu, mais l’exercice se rĂ©vĂšle plus difficile que prĂ©vu pour le jeune homme qui n’est pas comĂ©dien.. Maud a prĂ©venu son professeur de son dĂ©sistement, mais François insiste pour que l’adolescente vienne aujourd’hui faire son dernier discours. RaphaĂ«lle essaie de convaincre sa fille de ne pas y renoncer. Elle explique Ă  Maud que s’exprimer et savoir argumenter lui serviront plus tard dans tous les mĂ©tiers et dans sa vie privĂ©e, mĂȘme par rapport Ă  Jack. RaphaĂ«lle conseille Ă  Maud de faire son dernier discours et de lui faire passer par la mĂȘme occasion un message. Pour dĂ©montrer Ă  son professeur qu’elle a toute sa place au concours, Mona montre sa vidĂ©o Ă  François, mais il n’est pas dupe. François lui explique que le but de l’exercice de donner aux jeunes des outils qui leur seront trĂšs utiles tout au long de leur vie. François admet que le concours sera plus profitable Ă  un adolescent. Mona l’accuse de faire de la discrimination. ExcĂ©dĂ©, François la traite alors comme une ado de 16 ans et lui donne une heure de colle. Mona se demande ce qu’elle va pouvoir dire Ă  son fils. François lui suggĂšre de lui faire des cupcakes puisque visiblement il les adore. Maud a changĂ© le sujet de son discours et le nouveau s’intitule Vive les amours impossibles ». L’adolescente s’est montrĂ©e sincĂšre et a touchĂ© Jack. À la fin du discours, Jack s’excuse aprĂšs de Maud d’avoir Ă©tĂ© dur avec elle. Maud, elle, est dĂ©solĂ©e pour tout ce qu’elle lui a fait. Les deux adolescents dĂ©cident de tout oublier. Jack avoue Ă  Maud qu’elle lui a manquĂ©.. L’adolescente lui avoue que c’est rĂ©ciproque. Maud et Jack, rĂ©conciliĂ©s, se prennent dans les bras. PublicitĂ© Damien amoureux d’Audrey ? Damien a proposĂ© Ă  Georges de tester samedi soir un nouveau bar qui vient d’ouvrir Ă  Montpellier. Georges demande Ă  Vanessa si elle sera libre, mais la jeune femme travaille ce soir-lĂ . Vanessa n’est guĂšre rassurĂ©e. Elle sait comment ce genre de soirĂ©e se dĂ©roule. AprĂšs un verre ou deux et sous la pression de son ami, Georges pourrait faire n’importe quoi. Georges essaie de la rassurer et lui rappelle qu’ils n’ont plus 20 ans. Mais Vanessa a l’impression que Damien vit encore comme un adolescent attardĂ©. MĂȘme si elle a confiance en Georges, elle se mĂ©fie des autres. Georges est si mignon que les autres femmes vont vouloir le mettre dans son lit. Georges, lui, a l’impression qu’à cĂŽtĂ© de Damien, il est transparent. Vanessa s’étonne ensuite que Damien soit toujours cĂ©libataire. Elle pense qu’une influence fĂ©minine pourrait lui faire du bien, le cadrer un peu et le faire mĂ»rir. Et puis si Damien avait une copine, ils pourraient faire des sorties tous les 4. Vanessa croise Damien quelque temps aprĂšs au Spoon. Ignorant que l’ami de Georges et Audrey sont au dĂ©but de leur relation, Vanessa met les pieds dans le plat. Elle s’étonne auprĂšs d’Audrey que Damien soit encore cĂ©libataire. Audrey souligne qu’il voit peut-ĂȘtre quelqu’un. Vanessa rĂ©fute cette idĂ©e. Georges l’aurait forcĂ©ment su parce qu’ils se racontent tout ou alors il s’agit d’une histoire sans importance. Il paraĂźtrait que Damien est un vrai lapin et pas trĂšs regardant sur ses conquĂȘtes. Vanessa se met donc en tĂȘte de caser Damien et de lui prĂ©senter une de ses amies. Elle montre la photo d’Élodie Ă  Audrey qui accuse le coup. L’amie de Vanessa est canon.. Vanessa a envoyĂ© un SMS Ă  Georges pour le prĂ©venir qu’elle souhaite prĂ©senter quelqu’un Ă  Damien. Georges en touche deux mots Ă  son ami. Damien finit par lui avouer qu’il a rencontrĂ© quelqu’un. Ce n’est pas encore sa copine et ils n’ont pas encore discutĂ© de ce qu’ils envisageaient pour l’avenir. Pour Georges, Damien est toujours officiellement cĂ©libataire et il l’incite Ă  prendre un verre avec Élodie. Damien accepte. De son cĂŽtĂ©, Audrey avoue Ă  Alma que Damien lui plaĂźt et qu’elle espĂšre que leur relation ira plus loin. Seulement, elle ne veut pas passer pour le boulet qui s’accroche. Audrey se montre rĂ©signĂ©e. Damien va l’oublier quand il verra Élodie.. Damien passe au Spoon pour parler Ă  Audrey de ce rendez-vous organisĂ© par Vanessa. Il aimerait parler Ă  Audrey de leur relation, mais cette derniĂšre cache ses sentiments. Elle lui conseille de profiter de la vie. Audrey fait mine que ça ne la dĂ©rangerait pas que Damien voit Élodie au Spoon. Damien accuse le coup.. Flore va-t-elle prendre Maxime en otage ? À l’hĂŽpital, Alex est entre la vie et la mort aprĂšs que Flore lui ait tirĂ© dessus. ChloĂ©, Judith, Maxime sont angoissĂ©s et attendent d’avoir de ses nouvelles. Marianne informe sa famille qu’Alex a Ă©tĂ© placĂ© sous coma artificiel et que son pronostic vital est toujours engagĂ©. La balle a fait un trajet tangent. Elle a rebondi sur la boĂźte crĂąnienne et elle est ressortie, ce qui veut dire que le cerveau n’a pas Ă©tĂ© touchĂ© directement. Seulement, il a Ă©tĂ© endommagĂ© par des Ă©clats osseux. Un gros hĂ©matome s’est formĂ© entre l’os du crĂąne et les mĂ©ninges et il continue de grossir. Alex va ĂȘtre opĂ©rĂ© dans l’aprĂšs-midi par Renaud qui a dĂ©jĂ  pratiquĂ© ce genre d’opĂ©ration. Marianne ne cache pas Ă  sa famille qu’il s’agit lĂ  d’une opĂ©ration trĂšs dĂ©licate et risquĂ©e. Damien a analysĂ© la balle qui a blessĂ© Alex. Elle s’est logĂ©e dans un pilier du ponton. La balle a bien Ă©tĂ© tirĂ©e avec la mĂȘme arme que celle qui a tuĂ© AndrĂ©a Delmont. Flore s’est lancĂ©e dans une vendetta contre les Delcourt. Personne ne sera en sĂ©curitĂ© Ă  SĂšte tant qu’elle ne sera pas arrĂȘtĂ©e. Martin pense que Flore ira jusqu’au bout. Des policiers sont postĂ©s devant la maison des Delcourt ainsi que devant la chambre d’Alex. Martin demande Ă  Roxane de recouper le bornage du tĂ©lĂ©phone de Flore. Il convoque ensuite Bart au commissariat. Mais le fils de Flore est toujours dans le dĂ©ni. Il ne peut pas croire que sa mĂšre ait commis autant de mĂ©faits. C’est alors que la photo du flacon de parfum qui a empoisonnĂ© Alex avec le colis piĂ©gĂ© retient son intention. Bart le reconnait. Ce flacon du parfum appartenait Ă  Arnaud et Flore le gardait en souvenir. Bart assure ensuite Ă  Martin et Karim qu’il ignore oĂč se cache sa mĂšre. À l’hĂŽpital, Renaud est assistĂ© de William. Le Dr Dumaze est tendu. S’i l’opĂ©ration se passe mal, il va faire trois orphelins. William lui est certain qu’il ne va pas Ă©chouer. Pendant ce temps, ChloĂ© est terriblement angoissĂ©e. Marianne l’incite Ă  garder espoir. L’opĂ©ration dure depuis 5 heures quand Maxime sort prendre l’air. Renaud vient annoncer Ă  ChloĂ©, Judith et Anna que l’opĂ©ration s’est bien passĂ©e. L’hĂ©matome a Ă©tĂ© Ă©vacuĂ©. Les prochaines 48 heures seront dĂ©cisives. Judith part chercher Maxime. Ce dernier se rend Ă  sa voiture quand il se retrouve face Ă  Flore. Elle le menace avec son arme. Maxime essaie de la convaincre de se rendre, certain que c’est la seule solution si elle veut vivre. Mais Flore a une autre idĂ©e en tĂȘte, quitter SĂšte avec l’aide de Maxime et dĂ©cide de le prendre en otage. La bande-annonce Demain Nous Appartient du 07 au 11 fĂ©vrier 2022 Retrouvez Demain nous appartient » du lundi au vendredi Ă  sur TF1, mais aussi en streaming et en replay sur MYTF1.
Lesmenaces s'intensifient. Soraya ne peut s'empĂȘcher de s'inquiĂ©ter pour sa soeur. Samuel est l'homme de la situation. Damien n'a pas dit
Mardi15 fĂ©vrier 2022, Ă©pisode 1122 : L’attitude d’Emma soulĂšve les dĂ©bats au lycĂ©e. Pleine de mystĂšre, l’adolescente court un grave danger. Alex se rĂ©veille sans sĂ©quelle physique, mais il doit faire face Ă  un nouveau problĂšme. Lilian tombe amoureux de la mauvaise personne. Mercredi 16 fĂ©vrier 2022, Ă©pisode 1123 : Inquiets pour leur fille, les parents d’Emma
DEMAINNOUS APPARTIENT EN AVANCE. Comme l'accessoire 1130 de Lendemain certains appartient du vendredi 25 février 2022, Emma est en douleur parmi ses Skip to content. localNews Menu. Menu. Download {mp3_title} Trend Song by {artist_name} Demain nous appartient du 25 février 2022 : Emma retenue prisonniÚre, spoilers. February 24, 2022 by Milan
Demainnous appartient spoiler, rĂ©sumĂ© Ă  l’avance vidĂ©o « Un flirt & une danse » : concept et invitĂ©s de l’émission proposĂ©e par France 2 ce soir (mardi 15 fĂ©vrier 2022) →; Vous pourrez aussi aimer. Demain nous appartient spoiler : Aurore sur la piste de Roxane (VIDEO) 22 avril Maximese remet en question. mardi 15 février 2022 17h50 François doit lui aussi répondre aux questions de la police. Demain nous appartient mardi 15 fĂ©vrier 2022 17h50 RegardezReplay Demain nous appartient du 15/02/2018 : Demain nous appartient du 15 fĂ©vrier 2018 - Episode 154. Regardez en replay TV les programmes (film, sĂ©ries tv, Ă©missions, sport, ) des principales chaĂźnes (TF1, France 2, M6, D8, W9, ) pour ne plus rien manquer Ă  la tĂ©lĂ©vision
Mardi8 février dans Demain nous appartient, qui va bientÎt accueillir Aurélie Pons (Salomé) bientÎt de retour à SÚte En interrogeant Samuel, Sara apprend que Pénélope a
ReplayTV Demain nous appartient Diffusé le 8 février, 2022 à 19:10 Durée 45 min. Série. La police fait une terrible découverte sur Pénélope. Victoire et Benjamin profitent de leurs retrouvailles, quand un accident perturbe leur petit bonheur. Revoir en replay sur TF1 . Les derniers programmes en replay Demain nous appartient. 0:45 . Demain nous appartient S5 jYBPSOI.