9) La collecte, par une institution, de renseignements personnels qui lui sont divulguĂ©s en vertu du prĂ©sent article est soustraite Ă  l’application du paragraphe 39 (2) de la Loi sur l’accĂšs Ă  l’information et la protection de la vie privĂ©e et du paragraphe 29 (1) de la Loi sur l’accĂšs Ă  l’information municipale et la protection de la vie privĂ©e. 2020, chap. 36, annexe 20
Décret n°2003-1010 du 22 octobre 2003 relatif à la gestion budgétaire, comptable et financiÚre, et aux modalités de financement et de tarification des établissements et services sociaux et médico-sociaux mentionnés au I de l'article L. 312-1 du code de l'action sociale et des familles, et des établissements mentionnés au 2° de l'article L. 6111-2 du code de la santé Article 81 - Décret n°2003-1010 du 22 octobre 2003 relatif à la gestion budgétaire, comptable et financiÚre, et aux modalités de financement et de tarification des établissements et services sociaux et médico-sociaux mentionnés au I de l'article L. 312-1 du code de l'action sociale et des familles, et des établissements mentionnés au 2° de l'article L. 6111-2 du code de la santé publique. »Version à la date format JJ/MM/AAAAou du
Article6 (article L. 131-1-2 du code de l’éducation) Connaissances et compĂ©tences indispensables.. 92 Article additionnel aprĂšs l’article 6 (article L. 121-7 du code de l’éducation) Inclusion de l’enseignement de l’économie dans le code de l
9 mars 2007 L’article L131-10 du code de l’éducation vient d’ĂȘtre modifiĂ© par deux lois rĂ©cemment promulguĂ©es. LECODE DU TRAVAIL DU SENEGAL LOI N° 97-17 du 1er dĂ©cembre 1997 portant Code du Travail TITRE PREMIER. - DISPOSITIONS GENERALES Article L.1. : Le droit au travail est reconnu Ă  chaque citoyen comme un droit sacrĂ©.L'Etat met tout en Ɠuvre pour l'aider Ă  trouver un emploi et Ă  le conserver lorsqu'il l'a obtenu. Lorsque vous envisagez l'instruction avec le CNED, alors vous avez 2 possibilitĂ©s Les dĂ©marches sont modifiĂ©es par l'article 49 de la loi du 24 aoĂ»t 2021 confortant le respect des principes de la RĂ©publique. le CNED libre avec obligation de demander une autorisation prĂ©alable pour votre enfant de l'instruire dans la famille lorsque son Ăąge est compris entre 3 et 16 ans. ConformĂ©ment Ă  l'article L131-5 et L131-10 du code de l'Ă©ducation, si votre enfant Ă  moins de 16 ans et qu'il est inscrit au CNED Libre, alors une demande d'autorisation prĂ©alable d'instruction dans la famille doit ĂȘtre rĂ©digĂ©e Ă  l'attention de la directrice acadĂ©mique de la Haute Savoie avant le 31 mai 2022 accompagnĂ© du CERFA dĂ»ment complĂ©tĂ© et signĂ© disponible sur le site Service public voir "instruction Ă  domicile" ci-dessous; le CNED en classe les seuls les motifs ci-dessous raison mĂ©dicale, situation de handicap, itinĂ©rance de la famille, sportif de haut niveau, activitĂ© artistique, Ă©loignement gĂ©ographique, Il convient dans ce cas Ă©galement de demander une autorisation prĂ©alable par le biais des CERFA accessible sur le site service public et Ă  adresser avant le 31 mai 2022 dĂ»ment complĂ©tĂ© et signĂ© Ă  la DSDEN. Les demandes sont Ă©tudiĂ©es sous rĂ©serve de justificatifs permettant d'apprĂ©cier le fait que le motif Ă©voquĂ© est non conciliables avec une scolaritĂ© complĂšte dans une Ă©cole ou un Ă©tablissement d'enseignement comme le prĂ©cise l'article R 426-2-1 du code de l' les enfants dĂ©jĂ  instruits en CNED rĂ©glementĂ©, il convient pour l'annĂ©e Ă  venir de demander une autorisation prĂ©alable d'instruction en famille selon le CERFA adaptĂ© mais aussi un avis favorable en justifiant du motif Ă©voquĂ©. Ces demandes doivent ĂȘtre transmises par courrier postale Ă  l'adresse suivanteDSDEN 74 - Service scolaritĂ© - 7 rue Dupanloup - 74040 ANNECY Cedex Pour rappel, les documents mĂ©dicaux relĂšvent du secret professionnel et sont Ă  fournir sous pli cachetĂ© Ă  l’attention du MĂ©decin Conseiller Technique. De plus, un courrier explicatif du mĂ©decin spĂ©cialiste qui suit l’enfant et non un simple certificat mĂ©dical "l’état de santĂ© de X justifie ..." est nĂ©cessaire. Les coordonnĂ©es du mĂ©decin doivent apparaitre clairement. Si l’enfant souffre d’un refus anxieux de l’école, vous devrez fournir un courrier du mĂ©decin pĂ©do-psychiatre qui assure son suivi. Les demandes d'inscription au CNED en classe rĂ©glementĂ©e relevant d'un motif pour convenance personnelle feront l'objet d'un avis dĂ©favorable et d'une non dĂ©livrance d'autorisation prĂ©alable. Pour avoir des informations complĂštes sur la scolaritĂ© via le CNED, vous pouvez consulter le site du CNED ou joindre la relation service client au Instruction Ă  domicile La loi du 24 aoĂ»t 2021 confortant le respect des principes de la RĂ©publique modifie les modalitĂ©s d'accĂšs Ă  l’instruction en famille. La dĂ©claration annuelle est remplacĂ©e par une demande d'autorisation prĂ©alable. Cette demande est Ă  formuler auprĂšs de la directrice acadĂ©mique selon les CERFA disponible sur le site service public avant le 31 mai 2022. En cas de changement de rĂ©sidence durant l'annĂ©e scolaire, il vous appartient de le dĂ©clarer, dans un dĂ©lai de huit jours, Ă  l'IA-DASEN du nouveau dĂ©partement. A rĂ©ception, sous rĂ©serve d'une demande d'autorisation complĂšte reçue au plus tard le 31 mai 2022, l'IA-DASEN Ă©tudie le dossier et notifie sa dĂ©cision par recommandĂ© avec accusĂ© de rĂ©ception dans un dĂ©lai de 2 mois. ConformĂ©ment Ă  l'article L. 131-10 du code de l'Ă©ducation, l'instruction dans la famille donne lieu Ă  une enquĂȘte diligentĂ©e par le maire. un contrĂŽle pĂ©dagogique menĂ© par l'inspecteur de l'Ă©ducation nationale pour le 1er degrĂ© ou par l'inspecteur acadĂ©mique pour le 2nd degrĂ©. Lorsdu Conseil SupĂ©rieur de l’Éducation du 20 juin dernier, la Ligue de l'enseignement, en tant que porte-parole du Mouvement Ambition Éducation, a prĂ©sentĂ© au nouveau ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, cinq prioritĂ©s pour la prochaine rentrĂ©e scolaire, avec l'ambition de voir ces prioritĂ©s intĂ©grĂ©es dans l'Ă©laboration de la future circulaire de rentrĂ©e Le principe de l'obligation d'instruction, posĂ© dĂšs 1882, exige aujourd'hui que tous les enfants ĂągĂ©s de six Ă  seize ans, prĂ©sents sur le territoire national, bĂ©nĂ©ficient d'une instruction, qui peut ĂȘtre suivie, selon le choix des personnes responsables, soit dans un Ă©tablissement scolaire public, soit dans un Ă©tablissement scolaire privĂ©, soit dans la famille conformĂ©ment aux dispositions de l'article L. 131-2 du code de l'Ă©ducation. MĂȘme si la libertĂ© de choix, pour les parents, entre ces trois modes d'instruction n'a pas Ă©tĂ© remise en cause depuis l'origine, la loi a posĂ© en 1998 le principe, codifiĂ© Ă  l'article L. 131-1-1 du code de l'Ă©ducation, selon lequel l'instruction doit ĂȘtre assurĂ©e en prioritĂ© au sein des Ă©tablissements d'enseignement. Par ailleurs, il convient de rappeler que la loi n° 2013-595 du 8 juillet 2013 d'orientation et de programmation pour la refondation de l'Ă©cole de la RĂ©publique consacre le principe de l'inclusion scolaire de tous les enfants, sans aucune distinction. Il appartient aux services acadĂ©miques de s'assurer que les parents disposent, en fonction des besoins de leur enfant, d'une information sur les diffĂ©rents dispositifs d'inclusion et de scolarisation, les parcours de formation individualisĂ©s et les amĂ©nagements personnalisĂ©s existant au sein de l'acadĂ©mie. Quel que soit le mode d'instruction, il doit avoir pour objet d'amener l'enfant, Ă  l'issue de la pĂ©riode de l'instruction obligatoire, Ă  la maĂźtrise de l'ensemble des exigences du socle commun. Si les parents font le choix d'instruire leur enfant dans la famille, il convient de s'assurer que l'instruction dispensĂ©e rĂ©pond Ă  cet objectif. Le dĂ©cret n° 2016-1452 du 28 octobre 2016 relatif au contrĂŽle de l'instruction dans la famille ou des Ă©tablissements d'enseignement privĂ©s hors contrat a fait Ă©voluer le cadre juridique du contrĂŽle de l'instruction dans la famille, en modifiant l'article D. 131-12 du code de l'Ă©ducation et en crĂ©ant Ă  sa suite les articles R. 131-13 et R. 131-14. La prĂ©sente circulaire a pour objet d'expliciter ce cadre et de prĂ©ciser les modalitĂ©s de mise en Ɠuvre des contrĂŽles que l'autoritĂ© de l'État compĂ©tente en matiĂšre d'Ă©ducation doit effectuer. La mise en Ɠuvre du contrĂŽle de l'instruction dans la famille doit faire l'objet d'une attention particuliĂšre car elle permet de garantir, d'une part pour les parents, le droit de choisir le mode d'instruction de leur enfant et, d'autre part pour l'enfant, le droit de bĂ©nĂ©ficier d'une instruction. La libertĂ© de l'enseignement, consacrĂ©e comme l'un des principes fondamentaux reconnus par les lois de la RĂ©publique par le Conseil constitutionnel dĂ©cision n° 77-87 DC du 23 novembre 1977, doit s'exercer dans le respect du droit de l'enfant Ă  l'Ă©ducation dĂ©fini Ă  l'article L. 111‑1 du code de l'Ă©ducation. La libertĂ© de choix Ă©ducatif des parents doit ainsi se concilier avec le droit Ă  l'Ă©ducation reconnu Ă  l'enfant lui-mĂȘme, que l'État a le devoir de prĂ©server. La prĂ©sente circulaire abroge la circulaire n° 99-070 du 14 mai 1999 relative au renforcement du contrĂŽle de l'obligation scolaire et la circulaire n° 2011-238 du 26 dĂ©cembre 2011 modifiĂ©e par le rectificatif publiĂ© au BOEN du 5 avril 2012 relative Ă  l'instruction dans la famille. I. Cadre gĂ©nĂ©ral du rĂ©gime lĂ©gislatif et rĂ©glementaire de l'instruction dans la famille Âge de l'enfant Le rĂ©gime lĂ©gislatif et rĂ©glementaire de l'instruction dans la famille ne concerne que les enfants soumis Ă  l'obligation d'instruction, c'est-Ă -dire les enfants qui ont six ans dans l'annĂ©e civile de la rentrĂ©e scolaire considĂ©rĂ©e et qui n'ont pas seize ans rĂ©volus. Lieu de rĂ©sidence de l'enfant Tous les enfants rĂ©sidant sur le territoire français, quelle que soit leur nationalitĂ© et quel que soit leur mode d'hĂ©bergement domicile fixe ou famille itinĂ©rante et de voyageurs, peuvent ĂȘtre concernĂ©s par l'instruction dans la famille. En revanche, ce rĂ©gime ne s'applique pas aux enfants de nationalitĂ© française rĂ©sidant Ă  l'Ă©tranger. Instruction dans la famille de plusieurs enfants L'instruction dans la famille ne peut ĂȘtre organisĂ©e que pour les enfants d'une seule famille article L. 131-10 du code de l'Ă©ducation modifiĂ© par la loi n° 2007-293 du 5 mars 2007 rĂ©formant la protection de l'enfance. En consĂ©quence, comme l'indique la circulaire n° 2015-115 du 17 juillet 2015 relative au rĂ©gime juridique applicable Ă  l'ouverture et au fonctionnement des Ă©tablissements d'enseignement scolaire privĂ©s hors contrat, dĂšs lors que des enfants d'au moins deux familles se voient dispenser collectivement un enseignement dans le cadre de la formation initiale qui conduit Ă  la maĂźtrise de l'ensemble du socle commun de connaissances, de compĂ©tences et de culture Ă  16 ans, ou Ă  la prĂ©paration d'un titre ou d'un diplĂŽme de niveau IV ou V, il y a lieu de considĂ©rer qu'ils sont scolarisĂ©s au sein d'un Ă©tablissement scolaire d'enseignement privĂ©. Ce dernier doit donc ĂȘtre dĂ©clarĂ© comme tel aux autoritĂ©s compĂ©tentes, dont les services acadĂ©miques qui l'inscrivent au rĂ©pertoire national des Ă©tablissements RNE. Dans le cas contraire, il s'agit d'un Ă©tablissement de fait dont la situation est illĂ©gale ; faute pour ses dirigeants de rĂ©gulariser la situation d'un tel Ă©tablissement, ce dernier peut ĂȘtre fermĂ© par le tribunal correctionnel qui peut condamner ses dirigeants Ă  une amende de 3 750 euros. Lien entre l'instruction dans la famille et l'enseignement Ă  distance Depuis l'intervention de la loi n° 2007-297 du 5 mars 2007 relative Ă  la prĂ©vention de la dĂ©linquance qui a complĂ©tĂ© l'article L. 131-10 du code de l'Ă©ducation, l'instruction dans la famille recouvre l'enseignement Ă  distance. Tous les enfants qui ne reçoivent pas une formation dans un Ă©tablissement scolaire au sein duquel ils sont prĂ©sents relĂšvent dĂ©sormais de l'instruction dans la famille et sont soumis au rĂ©gime dĂ©claratif de l'instruction dans la famille ainsi qu'aux contrĂŽles du maire et de l'autoritĂ© de l'État compĂ©tente en matiĂšre d'Ă©ducation. L'instruction des enfants peut ĂȘtre rĂ©alisĂ©e dans la famille dans deux cas - par choix des personnes responsables de l'enfant ; - lorsque l'enfant ne peut pas ĂȘtre scolarisĂ© dans un Ă©tablissement scolaire, l'enfant est alors inscrit au Centre national d'enseignement Ă  distance Cned en classe Ă  inscription rĂ©glementĂ©e. Selon que l'enfant relĂšve du premier ou du second cas de figure, les modalitĂ©s de dĂ©claration obligatoire et les modalitĂ©s de mise en Ɠuvre des contrĂŽles diffĂšrent. II. L'instruction dans la famille est un choix de la famille L'instruction peut ĂȘtre dispensĂ©e par les parents, ou par l'un d'entre eux, ou par toute personne de leur choix. Aucun diplĂŽme particulier n'est requis pour assurer cet enseignement. Cependant, un certain nombre de familles sont soutenues dans leur dĂ©marche par des cours d'enseignement Ă  distance et inscrivent leurs enfants soit au Cned en inscription libre, soit dans un organisme d'enseignement Ă  distance privĂ©. Recensement des enfants qui reçoivent une instruction dans la famille Lorsque les personnes responsables d'un enfant soumis Ă  l'obligation scolaire dĂ©cident qu'elles lui feront donner l'instruction dans la famille, elles doivent faire une dĂ©claration auprĂšs, d'une part, du maire et, d'autre part, de l'inspecteur d'acadĂ©mie-directeur acadĂ©mique des services de l'Ă©ducation nationale IA-Dasen, qui est par dĂ©lĂ©gation du recteur d'acadĂ©mie, l'autoritĂ© de l'État compĂ©tente en matiĂšre d'Ă©ducation que mentionnent les textes. Le contrĂŽle de l'accĂšs Ă  un mode d'instruction Depuis la loi du 28 mars 1882, il incombe au maire d'Ă©tablir la liste des enfants soumis Ă  l'obligation scolaire sur le territoire de sa commune. En application de l'article L. 131-6 du code de l'Ă©ducation, chaque annĂ©e, Ă  la rentrĂ©e scolaire, le maire dresse la liste de tous les enfants rĂ©sidant dans sa commune et qui sont soumis Ă  l'obligation scolaire. Les personnes responsables doivent y faire inscrire les enfants dont elles ont la garde ». À cette fin, le maire peut mettre en Ɠuvre un traitement automatisĂ© de donnĂ©es Ă  caractĂšre personnel afin de procĂ©der au recensement des enfants en Ăąge scolaire domiciliĂ©s dans sa commune. En application de l'article R. 131-4 du code de l'Ă©ducation, le maire doit faire connaĂźtre sans dĂ©lai Ă  l'IA-Dasen les manquements Ă  l'obligation d'inscription dans une Ă©cole ou un Ă©tablissement d'enseignement ou de dĂ©claration d'instruction dans la famille prĂ©vue par l'article L. 131-5 pour les enfants soumis Ă  l'obligation scolaire. La coordination entre les services dĂ©partementaux de l'Ă©ducation nationale et les services municipaux est essentielle afin de repĂ©rer les enfants soumis Ă  l'obligation scolaire qui ne sont pas inscrits dans une Ă©cole ou un Ă©tablissement d'enseignement et qui n'ont pas fait l'objet d'une dĂ©claration d'instruction dans la famille. Il importe que les maires et l'IA-Dasen aient, chacun en ce qui les concerne, une connaissance exhaustive des enfants instruits dans la famille afin de pouvoir effectuer les contrĂŽles prĂ©vus par la loi. Il est donc impĂ©ratif que l'IA-Dasen se rapproche des maires afin d'identifier les enfants qui ont fait l'objet d'une seule dĂ©claration d'instruction dans la famille, soit auprĂšs de la mairie, soit auprĂšs de la direction des services dĂ©partementaux de l'Ă©ducation nationale DSDEN, ou, qui, n'ayant fait l'objet d'aucune dĂ©claration d'instruction dans la famille, ne sont inscrits dans aucun Ă©tablissement scolaire. Pour ce faire, l'IA-Dasen ou son dĂ©lĂ©guĂ© a le droit de prendre connaissance et copie, Ă  la mairie, de la liste des enfants d'Ăąge scolaire. Les omissions sont signalĂ©es au maire, qui en accuse rĂ©ception conformĂ©ment Ă  l'article R. 131-3 du code de l'Ă©ducation cf. annexe 1. Par ailleurs, il est nĂ©cessaire que les directions des services dĂ©partementaux tiennent rĂ©guliĂšrement Ă  jour la liste des enfants instruits dans la famille dans l'application Outil numĂ©rique pour la direction d'Ă©cole » Onde, au moyen des fonctionnalitĂ©s du menu ÉlĂšves/École virtuelle ». DĂ©marches Ă  accomplir par la famille En application de l'article L. 131-5 du code de l'Ă©ducation, les personnes responsables d'un enfant soumis Ă  l'obligation scolaire, qui n'ont pas inscrit leur enfant dans un Ă©tablissement d'enseignement public ou privĂ© et qui dĂ©sirent l'instruire dans la famille, doivent chaque annĂ©e dĂ©clarer au maire de la commune de rĂ©sidence et Ă  l'IA-Dasen qu'elles lui donneront l'instruction dans la famille. Les familles qui sont soutenues dans leur dĂ©marche d'instruction dans la famille par des cours d'enseignement Ă  distance doivent Ă©galement effectuer ces dĂ©clarations, que leurs enfants soient inscrits au Cned en inscription libre, ou dans un organisme d'enseignement privĂ© qui se conforme aux dispositions des articles L. 444-1 et suivants et R. 444-1 et suivants du code de l'Ă©ducation. DĂšs lors que le maire a l'obligation de dresser la liste des enfants soumis Ă  l'obligation scolaire Ă  chaque rentrĂ©e scolaire en application de l'article L. 131-6 du code de l'Ă©ducation et que les parents doivent faire inscrire leur enfant sur cette liste en dĂ©clarant annuellement leur intention de le faire instruire dans la famille, il convient que cette dĂ©claration soit faite au plus tard Ă  la rentrĂ©e scolaire. Afin de garantir la bonne information des parents quant Ă  l'obligation de rĂ©itĂ©rer chaque annĂ©e les dĂ©clarations d'instruction dans la famille au maire et Ă  l'IA-Dasen, il est recommandĂ© que les DSDEN prennent, en amont de chaque rentrĂ©e scolaire, au plus tard en juin de l'annĂ©e scolaire en cours, l'attache des familles afin de connaĂźtre leur intention quant Ă  la poursuite ou non de ce mode d'instruction. Il est impĂ©ratif que les personnes responsables des enfants instruits dans la famille l'annĂ©e scolaire prĂ©cĂ©dente n'ayant pas renouvelĂ© leur dĂ©claration Ă  la rentrĂ©e scolaire et n'ayant pas inscrit leur enfant dans un Ă©tablissement d'enseignement public ou privĂ© soient systĂ©matiquement destinataires d'un courrier de relance de l'IA-Dasen afin de connaĂźtre leur choix du mode d'instruction de leur enfant. Chaque dĂ©claration doit ĂȘtre Ă©crite. Elle indique le nom, les prĂ©noms, la date et le lieu de naissance de l'enfant, les noms et prĂ©noms des personnes responsables et leur adresse, l'adresse Ă  laquelle rĂ©side l'enfant et, si elle est diffĂ©rente de l'adresse de rĂ©sidence, celle Ă  laquelle est dispensĂ©e l'instruction. Dans le cas oĂč un changement dans le mode d'instruction intervient en cours d'annĂ©e scolaire et oĂč, par exemple, les personnes responsables d'un enfant soumis Ă  l'obligation scolaire dĂ©cident de l'instruire dans la famille, la dĂ©claration doit ĂȘtre faite dans les mĂȘmes conditions que celles dĂ©finies ci-dessus, dans les huit jours qui suivent la modification intervenue article L. 131-5 du code de l'Ă©ducation. Pour mĂ©moire, les personnes responsables d'un enfant ont Ă©galement l'obligation, en cas de changement de rĂ©sidence, de dĂ©clarer, dans un dĂ©lai de huit jours, au maire de la nouvelle commune et Ă  l'IA-Dasen du nouveau dĂ©partement qu'elles lui feront donner l'instruction dans la famille. AccusĂ© de rĂ©ception de l'IA-Dasen ConformĂ©ment aux dispositions de l'article R. 131-2 du code de l'Ă©ducation, lorsqu'il reçoit la dĂ©claration d'instruction dans la famille, l'IA-Dasen en accuse rĂ©ception, informe les intĂ©ressĂ©s des consĂ©quences du choix effectuĂ© cf. modĂšle en annexe 2 et dĂ©livre une attestation d'instruction dans la famille cf. modĂšle en annexe 3, qui pourra ĂȘtre prĂ©sentĂ©e Ă  l'organisme dĂ©biteur de prestations familiales, conformĂ©ment Ă  l'article L. 552-4 du code de la sĂ©curitĂ© sociale. EnquĂȘte de la mairie L'article L. 131-10 du code de l'Ă©ducation confie Ă  la mairie le soin de mener une enquĂȘte sur les enfants qui reçoivent l'instruction dans la famille sur le territoire de la commune. Cette enquĂȘte fait partie des missions que le maire exerce en sa qualitĂ© d'agent de l'État. Le maire ne peut donc pas s'y soustraire et le prĂ©fet du dĂ©partement se substitue au maire pour diligenter cette enquĂȘte lorsque, exceptionnellement, elle n'a pas pu ĂȘtre effectuĂ©e. Cette enquĂȘte est menĂ©e uniquement aux fins d'Ă©tablir quelles sont les raisons allĂ©guĂ©es par les personnes responsables, et s'il [...] est donnĂ© [aux enfants] une instruction dans la mesure compatible avec leur Ă©tat de santĂ© et les conditions de vie de la famille ». Elle ne porte pas sur la qualitĂ© de l'instruction dispensĂ©e dont le contrĂŽle relĂšve des autoritĂ©s compĂ©tentes du ministĂšre chargĂ© de l'Ă©ducation nationale. Elle n'est pas non plus une enquĂȘte sociale. Elle peut donc ĂȘtre effectuĂ©e par des agents administratifs de la commune. Elle doit intervenir dĂšs la premiĂšre annĂ©e de la pĂ©riode d'instruction dans la famille et ĂȘtre renouvelĂ©e tous les deux ans, jusqu'Ă  l'Ăąge de seize ans. Pour qu'elle soit pleinement efficace, il est souhaitable que la premiĂšre enquĂȘte soit effectuĂ©e le plus tĂŽt possible aprĂšs la dĂ©claration. Les rĂ©sultats de l'enquĂȘte doivent ĂȘtre communiquĂ©s Ă  l'IA-Dasen qui en tirera les consĂ©quences pour le choix et la mise en Ɠuvre des contrĂŽles qui lui incombent cf. § ContrĂŽle de l'instruction dans la famille par l'autoritĂ© de l'État compĂ©tente en matiĂšre d'Ă©ducation Objet du contrĂŽle Le contrĂŽle porte Ă  la fois sur la rĂ©alitĂ© de l'instruction dispensĂ©e et sur les acquisitions de l'enfant et sa progression. Le contrĂŽle porte sur la rĂ©alitĂ© de l'instruction dispensĂ©e Les dispositions de l'article L. 131-10 du code de l'Ă©ducation prĂ©cisent que l'autoritĂ© de l'État compĂ©tente en matiĂšre d'Ă©ducation doit [...] faire vĂ©rifier que l'enseignement assurĂ© est conforme au droit de l'enfant Ă  l'instruction tel qu'il est dĂ©fini Ă  l'article L. 131-1-1» du mĂȘme code, lequel article prĂ©cise que le droit de l'enfant Ă  l'instruction a pour objet de lui garantir, d'une part, l'acquisition des instruments fondamentaux du savoir, des connaissances de base, des Ă©lĂ©ments de la culture gĂ©nĂ©rale et, selon les choix, de la formation professionnelle et technique et, d'autre part, l'Ă©ducation lui permettant de dĂ©velopper sa personnalitĂ©, son sens moral et son esprit critique, d'Ă©lever son niveau de formation initiale et continue, de s'insĂ©rer dans la vie sociale et professionnelle, de partager les valeurs de la RĂ©publique et d'exercer sa citoyennetĂ© ». L'IA-Dasen doit faire vĂ©rifier que l'enfant reçoit bien une instruction qui a pour objet de l'amener, Ă  l'issue de la pĂ©riode de l'instruction obligatoire, Ă  la maĂźtrise de l'ensemble des exigences du socle commun. Le contrĂŽle porte donc sur le contenu de l'enseignement dispensĂ© et sur les compĂ©tences et connaissances acquises par l'enfant. Le contrĂŽle porte sur les acquisitions de l'enfant et sa progression Le lĂ©gislateur a renvoyĂ© Ă  un dĂ©cret la fixation du contenu des connaissances et des compĂ©tences requis des enfants instruits dans la famille. À cet effet, l'article D. 131-11 du code de l'Ă©ducation renvoie Ă  l'annexe mentionnĂ©e Ă  l'article D. 122-2 du mĂȘme code qui dĂ©termine le contenu du socle commun de connaissances, de compĂ©tences et de culture que l'enfant doit avoir acquis Ă  l'issue de la pĂ©riode d'instruction obligatoire. L'article D. 131-12 du code de l'Ă©ducation prĂ©cise que L'acquisition des connaissances et compĂ©tences est progressive et continue dans chaque domaine de formation du socle commun de connaissances, de compĂ©tences et de culture et doit avoir pour objet d'amener l'enfant, Ă  l'issue de la pĂ©riode de l'instruction obligatoire, Ă  la maĂźtrise de l'ensemble des exigences du socle commun. La progression retenue doit ĂȘtre compatible avec l'Ăąge de l'enfant et son Ă©tat de santĂ©, tout en tenant compte des choix Ă©ducatifs effectuĂ©s [...] ». L'objectif fixĂ© par l'article D. 131-12 est d'atteindre l'ensemble des exigences du socle commun Ă  l'issue de la pĂ©riode de l'instruction obligatoire. La logique du socle commun implique cependant une acquisition progressive et continue des connaissances et des compĂ©tences par l'enfant dans chacun des cinq domaines de formation dĂ©clinĂ©s dans le socle commun. La progression de l'enfant doit par consĂ©quent ĂȘtre apprĂ©ciĂ©e non Ă  la fin de l'instruction obligatoire mais tout au long de celle-ci. Afin d'apprĂ©cier la progression de l'enfant vers la maĂźtrise des domaines de connaissances et de compĂ©tences du socle commun, l'article R. 131-13 du code de l'Ă©ducation prĂ©voit que les personnes chargĂ©es du contrĂŽle de l'instruction dans la famille se rĂ©fĂšrent aux objectifs attendus Ă  la fin de chaque cycle d'enseignement qui rythme la scolaritĂ© des Ă©lĂšves des Ă©tablissements publics et privĂ©s sous contrat en tenant compte des mĂ©thodes pĂ©dagogiques retenues par les personnes responsables des enfants qui reçoivent l'instruction dans la famille. Les personnes chargĂ©es du contrĂŽle et les personnes responsables de l'enfant disposent ainsi de rĂ©fĂ©rences communes pour apprĂ©cier la progression de l'enfant vers l'acquisition des compĂ©tences et des connaissances du socle commun. Il ne faut pas y voir une obligation de rĂ©sultat, mais un outil de dialogue pĂ©dagogique avec la famille permettant de vĂ©rifier que les moyens mis en Ɠuvre dans le cadre des choix Ă©ducatifs effectuĂ©s par les personnes responsables permettent Ă  l'enfant de progresser rĂ©guliĂšrement vers l'acquisition du socle commun. Cela contribue Ă  un meilleur suivi de l'Ă©volution des apprentissages de l'enfant et permet d'apprĂ©cier le degrĂ© d'acquisition de ses connaissances et compĂ©tences. Le contrĂŽle n'a pas pour objet de vĂ©rifier que le niveau de l'enfant est Ă©quivalent Ă  celui d'un enfant de mĂȘme Ăąge scolarisĂ©, compte tenu de la libertĂ© de choix laissĂ©e aux personnes responsables de l'enfant dans les mĂ©thodes pĂ©dagogiques et les modalitĂ©s de l'apprentissage. L'Ă©volution des acquisitions de l'enfant s'apprĂ©cie en fonction de la progression globale dĂ©finie et mise en Ɠuvre par les personnes responsables dans le cadre de leurs choix Ă©ducatifs tels qu'elles ont pu les prĂ©senter aux personnes chargĂ©es du contrĂŽle cf. § et, aprĂšs le premier contrĂŽle, par rapport aux contrĂŽles antĂ©rieurs, sans rĂ©fĂ©rence au niveau scolaire d'une classe d'un Ă©tablissement d'enseignement public ou privĂ© sous contrat. Le contrĂŽle doit permettre de vĂ©rifier que l'instruction dĂ©livrĂ©e Ă  l'enfant lui permet de progresser rĂ©ellement vers l'acquisition des connaissances et compĂ©tences du socle commun. En tout Ă©tat de cause, un contrĂŽle favorable ne dispense en aucun cas l'enfant de passer l'examen d'admission dans l'enseignement secondaire public prĂ©vu par l'arrĂȘtĂ© du 12 juin 1953 s'il souhaite intĂ©grer un Ă©tablissement d'enseignement public. Cas particulier d'enfant inscrit au Cned en inscription libre ou dans un organisme privĂ© d'enseignement Ă  distance Lorsqu'un enfant instruit Ă  domicile est inscrit au Cned en inscription libre ou dans un organisme privĂ© d'enseignement Ă  distance, la progression globale retenue est celle qui a Ă©tĂ© fixĂ©e par l'organisme et validĂ©e par le contrĂŽle pĂ©dagogique du ministre chargĂ© de l'Ă©ducation auquel il est soumis. Le contrĂŽle exercĂ© par l'autoritĂ© de l'État compĂ©tente en matiĂšre d'Ă©ducation dans le cadre de l'instruction dans la famille porte sur la rĂ©alitĂ© de l'instruction dispensĂ©e Ă  l'enfant au sein de la famille. Il doit essentiellement permettre de vĂ©rifier que les diffĂ©rents travaux prĂ©sentĂ©s ont bien Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s par l'enfant et que le mode d'instruction choisi permet une progression rĂ©guliĂšre des acquisitions de l'enfant. DĂ©roulement du contrĂŽle Le contrĂŽle est individualisĂ© et spĂ©cifique Ă  chaque enfant. En application de l'article D. 131-12 du code de l'Ă©ducation, les personnes chargĂ©es du contrĂŽle doivent s'assurer que la progression retenue est compatible avec l'Ăąge de l'enfant et son Ă©tat de santĂ©, tout en tenant compte des choix Ă©ducatifs effectuĂ©s » par les personnes responsables de l'enfant. Le contrĂŽle se dĂ©roule en langue française puisqu'en vertu de l'article 1er de la loi n° 94-665 du 4 aoĂ»t 1994 relative Ă  l'emploi de la langue française, le français est la langue de l'enseignement. PrĂ©paration du contrĂŽle pĂ©dagogique Pour apprĂ©cier la qualitĂ© et le niveau de l'instruction de l'enfant, les personnes chargĂ©es du contrĂŽle peuvent s'appuyer, dans la mesure oĂč elles en disposent, sur les rĂ©sultats de l'enquĂȘte du maire ou du prĂ©fet, afin, d'une part, de connaĂźtre les raisons qui ont guidĂ© ce choix d'instruction et, d'autre part, de savoir s'il est donnĂ© Ă  l'enfant une instruction dans la mesure compatible avec son Ă©tat de santĂ© et les conditions de vie de la famille. Il importe donc que les rĂ©sultats de l'enquĂȘte de la mairie soient communiquĂ©s aux services dĂ©partementaux de l'Ă©ducation nationale. Dans le cas oĂč l'IA-Dasen constate, Ă  l'occasion d'un contrĂŽle, que l'enquĂȘte n'a pas Ă©tĂ© effectuĂ©e, il convient qu'il se rapproche du maire pour savoir si des difficultĂ©s ont Ă©tĂ© rencontrĂ©es et qu'il prenne, si nĂ©cessaire, l'attache du prĂ©fet du dĂ©partement cf. § Il est vivement recommandĂ© que les personnes chargĂ©es du contrĂŽle conseillent aux personnes responsables de l'enfant de produire, prĂ©alablement au contrĂŽle, un document explicitant leurs choix Ă©ducatifs ainsi que, dans la mesure du possible, la progression retenue. Les personnes responsables de l'enfant peuvent demander que ce document soit annexĂ© au bilan du contrĂŽle. Cet Ă©change est fortement encouragĂ© afin d'instaurer un dialogue constructif avec la famille et de faciliter la mise en place et le dĂ©roulement du contrĂŽle. Ce dialogue doit permettre d'apprĂ©hender les finalitĂ©s et le contenu de l'enseignement dispensĂ©, les mĂ©thodes pĂ©dagogiques utilisĂ©es et de prĂ©parer les exercices que l'enfant devra effectuer. À titre indicatif, le site Éduscol propose des documents d'accompagnement pour l'Ă©valuation des acquis du socle commun de connaissances, de compĂ©tences et de culture et fournit des Ă©lĂ©ments d'apprĂ©ciation du niveau de maĂźtrise satisfaisant Ă  la fin des cycles 2, 3 et 4. Ces documents, auxquels les personnes responsables de l'enfant peuvent se rĂ©fĂ©rer, sont des outils qui peuvent les aider Ă  dĂ©crire les Ă©lĂ©ments de la progression qu'elles ont retenue en fonction de leurs choix Ă©ducatifs. Ces documents sont disponibles aux adresses suivantes ElĂ©ments pour l'apprĂ©ciation du niveau de maĂźtrise satisfaisant en fin de cycle 2 ElĂ©ments pour l'apprĂ©ciation du niveau de maĂźtrise satisfaisant en fin de cycle 3 ElĂ©ments pour l'apprĂ©ciation du niveau de maĂźtrise satisfaisant en fin de cycle 4 Entretien avec les personnes responsables de l'enfant En application de l'article R. 131-14 du code de l'Ă©ducation, le contrĂŽle de l'acquisition des connaissances et des compĂ©tences se dĂ©roule sous la forme d'un entretien avec les personnes responsables de l'enfant soumis Ă  l'obligation scolaire, le cas Ă©chĂ©ant en prĂ©sence de ce dernier. Les personnes responsables de l'enfant prĂ©cisent notamment Ă  cette occasion la dĂ©marche et les mĂ©thodes pĂ©dagogiques qu'elles mettent en Ɠuvre. L'entretien a pour objet de permettre aux personnes responsables de l'enfant de prĂ©senter leurs choix Ă©ducatifs ainsi que les mĂ©thodes et supports pĂ©dagogiques retenus. Il peut ĂȘtre utile que la personne chargĂ©e de l'instruction de l'enfant, s'il ne s'agit pas des personnes responsables de l'enfant, soit prĂ©sente lors de l'entretien. Elle peut apporter des explications utiles au bon dĂ©roulement du contrĂŽle. Il importe que cet entretien soit un moment de dialogue privilĂ©giĂ© entre les personnes responsables de l'enfant et la personne chargĂ©e du contrĂŽle. Il doit permettre d'Ă©changer sur les apprentissages de l'enfant. Compte-tenu des Ă©changes qui peuvent parfois prĂ©senter un caractĂšre sensible pour l'enfant, ce dernier peut le cas Ă©chĂ©ant ne pas assister Ă  l'entretien ou n'assister qu'Ă  une partie de celui-ci. Cette dĂ©cision est prise au regard de l'intĂ©rĂȘt de l'enfant et aprĂšs un dialogue prĂ©alable entre les personnes chargĂ©es du contrĂŽle et les personnes responsables de l'enfant. Observation des diffĂ©rents travaux de l'enfant et exercices individualisĂ©s Dans la seconde partie du contrĂŽle, les diffĂ©rents travaux rĂ©alisĂ©s par l'enfant sont prĂ©sentĂ©s Ă  la personne chargĂ©e du contrĂŽle. Il s'agit en effet de vĂ©rifier la rĂ©alitĂ© de l'instruction dispensĂ©e Ă  l'enfant. ConformĂ©ment aux dispositions de l'article R. 131-14 du code de l'Ă©ducation et afin de mieux apprĂ©cier les acquisitions et, Ă  compter de la deuxiĂšme annĂ©e d'instruction dans la famille, les progrĂšs de l'enfant, des exercices Ă©crits ou oraux individualisĂ©s et adaptĂ©s, dans la mesure du possible, aux objectifs pĂ©dagogiques que les personnes responsables se sont donnĂ©s, lui sont demandĂ©s par la personne chargĂ©e du contrĂŽle. Il convient de veiller Ă  ce que les exercices et leur durĂ©e soient adaptĂ©s Ă  l'Ăąge de l'enfant et son Ă©tat de santĂ©. ModalitĂ©s d'organisation du contrĂŽle Lieu du contrĂŽle L'article L. 131-10 du code de l'Ă©ducation indique que le contrĂŽle a lieu notamment au domicile des parents ». Par cette disposition, le lĂ©gislateur a permis que ce contrĂŽle ne se dĂ©roule pas exclusivement Ă  leur domicile, ainsi que l'a confirmĂ© la cour administrative d'appel de Paris CAA Paris, 18 dĂ©cembre 2007, n° 07PA01764. S'il est primordial de connaĂźtre le milieu oĂč Ă©volue l'enfant, il peut ĂȘtre opportun de ne pas circonscrire le lieu de contrĂŽle au seul domicile des personnes responsables de l'enfant. Il convient par consĂ©quent d'apprĂ©cier au cas par cas, en ayant toujours en vue l'intĂ©rĂȘt de l'enfant, si le lieu du contrĂŽle doit ĂȘtre celui oĂč est dispensĂ©e l'instruction ou un autre lieu qui pourra assurer plus de sĂ©rĂ©nitĂ© et d'efficacitĂ© au contrĂŽle. À cet Ă©gard, le cas oĂč le comportement des parents rĂ©vĂšle des tentatives de faire obstacle au bon dĂ©roulement du contrĂŽle de l'instruction dispensĂ©e Ă  leur enfant peut justifier que le lieu du contrĂŽle soit fixĂ© dans les locaux de l'administration TA Limoges, 6 fĂ©vrier 2014, n° 1201087. Lorsque le contrĂŽle s'effectue en dehors du domicile, sauf impossibilitĂ© avĂ©rĂ©e pour la famille de se rendre sur le lieu de contrĂŽle fixĂ© par l'IA-Dasen, un refus de dĂ©placement Ă©quivaut Ă  une opposition de la famille au dĂ©roulement du contrĂŽle. Information prĂ©alable de la famille La famille est informĂ©e par Ă©crit de la date du contrĂŽle, du lieu oĂč il se dĂ©roulera et des fonctions de la ou des personnes qui en seront chargĂ©es. Cette information lui est adressĂ©e au minimum un mois avant la date prĂ©vue pour le contrĂŽle. Toute demande de dĂ©placement du rendez-vous par la famille doit ĂȘtre motivĂ©e par une incapacitĂ© Ă  se rendre disponible Ă  la date prĂ©vue par la direction des services dĂ©partementaux de l'Ă©ducation nationale. C'est l'IA-Dasen qui fixe la date du contrĂŽle. NĂ©anmoins, si l'organisation du service le permet, les services de la DSDEN peuvent prendre contact avec la famille avant l'envoi de la convocation pour tenter de fixer une date qui lui convient. Qui procĂšde Ă  ce contrĂŽle ? Pour les enfants relevant du niveau primaire, l'IA-Dasen procĂšde au contrĂŽle ou dĂ©signe Ă  cette fin un inspecteur de l'Ă©ducation nationale. Pour les enfants relevant du niveau secondaire, l'IA-Dasen saisit le recteur d'acadĂ©mie pour qu'il dĂ©signe des membres des corps d'inspection. S'agissant du premier et du second degrĂ©s, les inspecteurs peuvent se faire assister, en tant que de besoin, par un psychologue de l'Ă©ducation nationale. Pour prĂ©parer et participer aux contrĂŽles, des Ă©quipes pĂ©dagogiques peuvent venir en appui des inspecteurs. À cette fin, il peut ĂȘtre fait appel aux conseillers pĂ©dagogiques et Ă  des professeurs volontaires, missionnĂ©s par l'IA-Dasen. Ils peuvent prĂ©parer les outils et les situations pĂ©dagogiques en vue du contrĂŽle et participer Ă  la rĂ©daction du bilan du contrĂŽle. En fonction des besoins, les autoritĂ©s acadĂ©miques sont invitĂ©es Ă  dĂ©velopper une mutualisation des moyens humains entre les circonscriptions d'un dĂ©partement ou entre les dĂ©partements d'une mĂȘme acadĂ©mie afin d'amĂ©liorer le calendrier et la pĂ©riodicitĂ© des contrĂŽles. FrĂ©quence du contrĂŽle Le contrĂŽle pĂ©dagogique prescrit par l'IA-Dasen a lieu au moins une fois par an, Ă  partir du troisiĂšme mois suivant la dĂ©claration d'instruction dans la famille. Il est indispensable qu'il ne soit pas trop tardif dans l'annĂ©e scolaire afin qu'il soit possible, le cas Ă©chĂ©ant, d'effectuer un deuxiĂšme contrĂŽle avant la fin de l'annĂ©e scolaire. Par ailleurs, le dĂ©lai entre les deux contrĂŽles pĂ©dagogiques doit ĂȘtre raisonnable afin de permettre aux personnes responsables de l'enfant de prendre connaissance du bilan du premier contrĂŽle et d'apporter des amĂ©liorations Ă  la situation. Les services de l'Ă©ducation nationale doivent s'attacher Ă  mettre en place un calendrier prĂ©cis des diffĂ©rentes Ă©tapes du contrĂŽle. Les IA-Dasen sensibiliseront leurs services Ă  la nĂ©cessitĂ© de se rĂ©fĂ©rer au calendrier annexĂ© Ă  la prĂ©sente circulaire cf. annexe 4. L'attention des personnes chargĂ©es des contrĂŽles doit ĂȘtre appelĂ©e sur le fait que la mise en Ɠuvre des plannings de contrĂŽle doit prĂ©voir la programmation d'un deuxiĂšme contrĂŽle en cas de nĂ©cessitĂ©. II. Suites rĂ©servĂ©es au premier contrĂŽle Le bilan du contrĂŽle est notifiĂ© systĂ©matiquement aux personnes responsables de l'enfant. Les personnels qui en sont chargĂ©s veillent Ă  ne pas se rĂ©fĂ©rer Ă  un niveau d'Ă©tudes pour apprĂ©cier les acquisitions de l'enfant cf. § Lorsque les personnes responsables de l'enfant sont averties que les rĂ©sultats du contrĂŽle sont jugĂ©s insuffisants, il doit leur ĂȘtre prĂ©cisĂ© en quoi l'instruction donnĂ©e ne permet pas la progression de l'enfant vers l'acquisition, Ă  la fin de la pĂ©riode de l'instruction obligatoire, des compĂ©tences et connaissances fixĂ©es par l'article D. 131-11 du code de l'Ă©ducation dans chacun des cinq domaines de compĂ©tence et de connaissances dĂ©clinĂ©s dans le socle commun. À cet Ă©gard, les objectifs de connaissances et de compĂ©tences attendues Ă  la fin de chaque cycle d'enseignement de la scolaritĂ© obligatoire peuvent utilement servir de rĂ©fĂ©rences pour expliquer en quoi la progression de l'enfant ne lui permet pas d'acquĂ©rir la maĂźtrise de l'ensemble des exigences du socle commun. Cette explication constitue une information utile pour permettre Ă  l'enfant de progresser. Dans cette hypothĂšse, les personnes responsables sont informĂ©es du dĂ©lai au terme duquel un deuxiĂšme contrĂŽle est prĂ©vu. Ce dĂ©lai doit leur permettre d'amĂ©liorer la situation ou de fournir des explications. Il apparaĂźt souhaitable que ce dĂ©lai ne soit pas infĂ©rieur Ă  un mois courant aprĂšs la date d'envoi des rĂ©sultats le cachet de La Poste faisant foi, afin de pouvoir apprĂ©cier valablement l'Ă©volution de la situation. Les personnes responsables sont Ă©galement avisĂ©es des sanctions auxquelles elles s'exposent en l'absence de prise en compte des observations Ă©mises lors du premier contrĂŽle. Il importe de veiller au strict respect de la procĂ©dure qu'organise l'article L. 131-10 du code de l'Ă©ducation, sa mĂ©connaissance risquant de conduire Ă  l'annulation par le tribunal administratif des dĂ©cisions prises. L'octroi d'un dĂ©lai avant l'intervention de la mise en demeure d'inscrire l'enfant dans un Ă©tablissement d'enseignement public ou privĂ© constitue une garantie pour l'ensemble des membres de la famille TA Dijon, 12 janvier 2017, n° 1602088. Suites rĂ©servĂ©es au second contrĂŽle À l'issue de ce second contrĂŽle, le bilan est notifiĂ© aux personnes responsables. Si les rĂ©sultats du contrĂŽle sont toujours insuffisants, les parents sont mis en demeure par l'IA-Dasen d'inscrire l'enfant, dans les quinze jours qui suivent la notification, dans un Ă©tablissement d'enseignement public selon les rĂšgles habituelles d'inscription et d'affectation, ou dans un Ă©tablissement d'enseignement privĂ© de leur choix article L. 131-10 du code de l'Ă©ducation. La mise en demeure de procĂ©der Ă  une telle inscription est motivĂ©e Ă  partir des conclusions du second contrĂŽle qui, comme celles notifiĂ©es aux personnes responsables Ă  l'issue du premier contrĂŽle, doivent prĂ©ciser en quoi l'instruction donnĂ©e ne permet pas la progression de l'enfant vers l'acquisition, Ă  la fin de la pĂ©riode de l'instruction obligatoire, des connaissances et compĂ©tences fixĂ©es par l'article D. 131-11 du code de l'Ă©ducation dans chacun des cinq domaines de connaissances et de compĂ©tences dĂ©clinĂ©s dans le socle commun. Les parents doivent communiquer au maire de la commune de rĂ©sidence le nom de l'Ă©tablissement dans lequel est inscrit l'enfant. Le maire en avise alors l'IA-Dasen. Dans de trĂšs rares cas, l'IA-Dasen peut proposer aux familles une rescolarisation au Cned dans une classe Ă  inscription rĂ©glementĂ©e. Ce cas d'espĂšce ne peut concerner, en toute hypothĂšse, que des enfants qui sont dans l'impossibilitĂ© d'ĂȘtre scolarisĂ©s dans un Ă©tablissement scolaire et pour lesquels l'enquĂȘte du maire ne rĂ©vĂšle pas d'incompatibilitĂ© entre les conditions de vie de la famille et une instruction dispensĂ©e dans la famille. Non-respect des procĂ©dures DĂ©faut de dĂ©claration Il est rappelĂ© que, si les enfants soumis Ă  l'obligation scolaire ne sont pas inscrits dans un Ă©tablissement d'enseignement scolaire, les dĂ©clarations d'instruction dans la famille doivent parvenir chaque annĂ©e au maire et Ă  l'IA-Dasen cf. § Le dĂ©faut de dĂ©claration d'instruction dans la famille prive les maires et l'IA-Dasen de la possibilitĂ© d'effectuer les enquĂȘtes ou contrĂŽles prĂ©vus par la loi. Lorsqu'un dĂ©faut de dĂ©claration d'instruction dans la famille est constatĂ©, l'IA-Dasen doit faire procĂ©der en urgence Ă  un contrĂŽle selon les modalitĂ©s prĂ©vues ci-dessus cf. § Le contrĂŽle doit ĂȘtre effectuĂ© dans ce cas prĂ©cis sans dĂ©lai il n'y a pas lieu d'attendre le troisiĂšme mois suivant la dĂ©claration d'instruction que prĂ©voit le 3Ăšme alinĂ©a de l'article L. 131-10 du code de l'Ă©ducation. L'absence de dĂ©claration au maire que des enfants soumis Ă  l'obligation scolaire sont instruits dans la famille constitue, conformĂ©ment aux dispositions de l'article R. 131-18 du code de l'Ă©ducation, une infraction pĂ©nale qui peut ĂȘtre sanctionnĂ©e par une amende du montant prĂ©vu pour les contraventions de la cinquiĂšme classe. Elle doit par consĂ©quent ĂȘtre signalĂ©e au procureur de la RĂ©publique par toute autoritĂ© municipale ou acadĂ©mique qui en aura connaissance. Elle peut aussi faire l'objet d'une information prĂ©occupante pour enfant en danger auprĂšs du prĂ©sident du conseil dĂ©partemental cf. Opposition de la famille au contrĂŽle L'opposition de la famille aux contrĂŽles pĂ©dagogiques prĂ©vus par la loi constitue une infraction, que cette opposition se traduise par un refus du contrĂŽle ou par des entraves manifestes Ă  son dĂ©roulement. Une telle situation justifie que l'IA-Dasen la signale au procureur de la RĂ©publique. Cas du non-respect de la mise en demeure d'inscrire l'enfant dans un Ă©tablissement d'enseignement public ou privĂ© Lorsque les personnes responsables d'un enfant, mises en demeure de scolariser leur enfant, refusent dĂ©libĂ©rĂ©ment, sans excuse valable, de l'inscrire dans un Ă©tablissement d'enseignement public ou privĂ©, elles s'exposent Ă  une peine de six mois d'emprisonnement et de 7 500 euros d'amende article 227-17-1 du code pĂ©nal. Dans cette situation, il appartient Ă  l'IA-Dasen de signaler les faits au procureur de la RĂ©publique en vertu de l'article 40 du code de procĂ©dure pĂ©nale qui fait obligation Ă  tout fonctionnaire d'aviser sans dĂ©lai le procureur de la RĂ©publique de tout crime ou dĂ©lit dont il acquiert la connaissance dans l'exercice de ses fonctions ». Cette situation peut Ă©galement faire, en parallĂšle, l'objet d'une information prĂ©occupante auprĂšs du prĂ©sident du conseil dĂ©partemental cf. Le bilan du contrĂŽle, prĂ©cisĂ©ment motivĂ© cf. § et sera joint au signalement. Cas particuliers Cas de dĂ©claration d'instruction dans la famille intervenant aprĂšs une mise en demeure d'inscription de l'enfant dans un Ă©tablissement d'enseignement public ou privĂ© Lorsque des parents auxquels il a Ă©tĂ© enjoint d'inscrire leur enfant dans un Ă©tablissement d'enseignement public ou privĂ© au cours d'une annĂ©e scolaire font une nouvelle dĂ©claration d'instruction dans la famille Ă  la rentrĂ©e scolaire suivante, il convient de diligenter un contrĂŽle dĂšs que possible afin de permettre, le cas Ă©chĂ©ant, une rescolarisation rapide dans un Ă©tablissement d'enseignement - si la dĂ©claration est intervenue dĂšs la rentrĂ©e scolaire, le premier contrĂŽle devra intervenir dĂšs les premiers jours du mois de novembre ; - si la dĂ©claration n'intervient pas dĂšs la rentrĂ©e scolaire, il convient de constater le dĂ©faut de dĂ©claration afin de diligenter sans dĂ©lai un contrĂŽle. Constat de l'absence totale d'instruction Au cours de leur contrĂŽle, les services de l'Ă©ducation nationale peuvent ĂȘtre confrontĂ©s Ă  la situation d'un enfant qui n'a jamais reçu une quelconque instruction, malgrĂ© une dĂ©claration d'instruction dans la famille adressĂ©e Ă  l'IA-Dasen. Dans ce cas, il est impĂ©ratif que l'IA-Dasen effectue en urgence, avant mĂȘme toute mise en demeure, un signalement au procureur de la RĂ©publique sur le fondement de l'article 227-17 du code pĂ©nal qui prĂ©voit que Le fait, par le pĂšre ou la mĂšre, de se soustraire, sans motif lĂ©gitime, Ă  ses obligations lĂ©gales au point de compromettre la santĂ©, la sĂ©curitĂ©, la moralitĂ© ou l'Ă©ducation de son enfant mineur est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende ». Constat de difficultĂ©s familiales ou de prĂ©somption d'une situation d'enfant en danger La vĂ©rification de l'acquisition de l'ensemble des connaissances et des compĂ©tences du socle commun est un des moyens qui peut permettre d'apprĂ©cier si l'enfant est soumis Ă  une emprise contraire Ă  son intĂ©rĂȘt, notamment une emprise sectaire, ou s'il se trouve dans un contexte de risque de radicalisation. Il faut alors que les autoritĂ©s compĂ©tentes pour assurer la protection de l'enfant soient saisies. Enfin, il convient d'envisager les situations oĂč, alors mĂȘme que l'instruction dans la famille n'est pas dĂ©ficiente, des Ă©lĂ©ments concordants permettent de penser que l'enfant qui fait l'objet du contrĂŽle est en danger ou risque de l'ĂȘtre au sens de l'article 375 du code civil cet article prĂ©voit que des mesures d'assistance Ă©ducative peuvent ĂȘtre ordonnĂ©es par le juge si la santĂ©, la sĂ©curitĂ© ou la moralitĂ© d'un mineur sont en danger ou en risque de danger ou si les conditions de son Ă©ducation ou de son dĂ©veloppement physique, affectif, intellectuel et social sont gravement compromises ou en risque de l'ĂȘtre. Il convient alors que l'IA-Dasen informe sans dĂ©lai des constatations opĂ©rĂ©es lors du contrĂŽle de l'instruction dans la famille les autoritĂ©s compĂ©tentes en matiĂšre de protection de l'enfance, selon les procĂ©dures prĂ©vues pour la transmission d'informations prĂ©occupantes par l'article L. 226-2-1 du code de l'action sociale et des familles, de la mĂȘme façon qu'il doit le faire lorsqu'il est informĂ© qu'un enfant scolarisĂ© est confrontĂ© Ă  des difficultĂ©s familiales de nature Ă  perturber son dĂ©veloppement. Il doit, pour ce faire, en avertir prĂ©alablement le pĂšre, la mĂšre ou toute autre personne exerçant l'autoritĂ© parentale, sauf intĂ©rĂȘt contraire de l'enfant. Cette transmission est effectuĂ©e selon les procĂ©dures fixĂ©es par le protocole Ă©tabli entre le prĂ©sident du conseil dĂ©partemental, le prĂ©fet du dĂ©partement, l'autoritĂ© judiciaire et les partenaires institutionnels concernĂ©s. Les informations prĂ©occupantes sont adressĂ©es Ă  la cellule de recueil, de traitement et d'Ă©valuation des informations prĂ©occupantes, en application de l'article L. 226-3 du code de l'action sociale et des familles. Une Ă©valuation de la situation sera rĂ©alisĂ©e par les services dĂ©partementaux en lien avec les partenaires concourant Ă  la protection de l'enfance et une aide Ă©ducative ou toute mesure de protection pourra ĂȘtre mise en Ɠuvre. Par ailleurs, en cas de danger grave ou imminent pour l'enfant, les personnes chargĂ©es du contrĂŽle peuvent aviser directement et sans dĂ©lai le procureur de la RĂ©publique, afin que des mesures d'assistance Ă©ducative puissent ĂȘtre ordonnĂ©es conformĂ©ment Ă  l'article 375 du code civil. Dans ce cas, elles adressent une copie de cette transmission au prĂ©sident du conseil dĂ©partemental ainsi que le prĂ©voit l'article L. 226-4 du code de l'action sociale et des familles. III. L'enfant ne pouvant pas ĂȘtre scolarisĂ© dans un Ă©tablissement scolaire est inscrit au Cned en classe Ă  inscription rĂ©glementĂ©e Le rĂŽle du Cned a Ă©tĂ© redĂ©fini par la loi n° 2013-595 du 8 juillet 2013 d'orientation et de programmation pour la refondation de l'Ă©cole de la RĂ©publique. C'est ainsi que dĂ©sormais l'article L. 131-2 du code de l'Ă©ducation prĂ©voit qu'un service public du numĂ©rique Ă©ducatif et de l'enseignement Ă  distance est organisĂ© notamment pour assurer l'instruction des enfants qui ne peuvent ĂȘtre scolarisĂ©s dans une Ă©cole ou dans un Ă©tablissement scolaire, notamment ceux Ă  besoins Ă©ducatifs particuliers. Des supports numĂ©riques adaptĂ©s peuvent ĂȘtre fournis en fonction des besoins spĂ©cifiques de l'Ă©lĂšve ». Le dernier alinĂ©a de l'article R. 426-2 du mĂȘme code prĂ©cise que le Centre national d'enseignement Ă  distance assure, pour le compte de l'État, le service public de l'enseignement Ă  distance. À ce titre, il dispense un service d'enseignement Ă  destination des Ă©lĂšves, notamment ceux qui relĂšvent de l'instruction obligatoire, ayant vocation Ă  ĂȘtre accueillis dans un des Ă©tablissements mentionnĂ©s aux articles L. 132-1 et L. 132-2 et ne pouvant ĂȘtre scolarisĂ©s totalement ou partiellement dans un de ces Ă©tablissements ». Les motifs de l'inscription au Cned en classe Ă  inscription rĂ©glementĂ©e ConformĂ©ment aux dispositions de l'article R. 426-2-1 du code de l'Ă©ducation, l'IA-Dasen du dĂ©partement de rĂ©sidence de l'enfant peut donner un avis favorable pour son inscription au Cned en classe Ă  inscription rĂ©glementĂ©e, pour l'un des motifs suivants qui justifient une telle inscription - des soins mĂ©dicaux dans la famille ne permettant pas la frĂ©quentation d'un Ă©tablissement scolaire ; - une situation de handicap dĂ»ment reconnue par la commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapĂ©es CDAPH dans le cadre du parcours de formation dĂ©fini Ă  l'article du code de l'Ă©ducation ; - des activitĂ©s sportives pratiquĂ©es dans le cadre d'une filiĂšre d'accession au haut niveau et non conciliables avec une scolaritĂ© complĂšte dans une Ă©cole ou un Ă©tablissement d'enseignement. À cet Ă©gard, l'IA-Dasen peut se reporter notamment aux catĂ©gories de sportifs mentionnĂ©es par la note de service n° 2014-71 du 30 avril 1994 relative au sport de haut niveau ; - des activitĂ©s artistiques intensives non conciliables avec une scolaritĂ© complĂšte dans une Ă©cole ou un Ă©tablissement d'enseignement ; - l'itinĂ©rance des parents en France sont concernĂ©s les enfants dont les parents sont en itinĂ©rance pour raisons professionnelles et les enfants issus des familles itinĂ©rantes et de voyageurs. Toutefois, comme l'indique la circulaire n° 2012-142 du 2 octobre 2012 relative Ă  la scolarisation et Ă  la scolaritĂ© des enfants issus de familles itinĂ©rantes et de voyageurs, la solution de l'inscription au Cned en classe Ă  inscription rĂ©glementĂ©e ne peut ĂȘtre envisagĂ©e que pour permettre la scolaritĂ© des enfants dont la frĂ©quentation scolaire assidue est rendue difficile par la trĂšs grande mobilitĂ© de leur famille. Elle ne saurait devenir le mode habituel de scolaritĂ© mais peut ĂȘtre activĂ©e dans des cas avĂ©rĂ©s de dĂ©placements frĂ©quents afin de permettre une continuitĂ© pĂ©dagogique ; - l'Ă©loignement gĂ©ographique d'un Ă©tablissement scolaire pour un Ă©lĂšve rĂ©sidant en France. Cet Ă©loignement sera notamment apprĂ©ciĂ© au regard de la durĂ©e moyenne du transport scolaire constatĂ©e dans le dĂ©partement. Dans ces cas, le Cned assure aux Ă©lĂšves un enseignement complet, avec suivi pĂ©dagogique, relevĂ©s de notes et avis de passage reconnu qui s'impose aux Ă©tablissements d'enseignement publics ou privĂ©s sous contrat. Dans toute la mesure du possible, il convient d'Ă©viter d'accorder une inscription au Cned en classe complĂšte rĂ©glementĂ©e pour des motifs qui ne relĂšvent pas de la liste ci-dessus. En tout Ă©tat de cause, une telle inscription ne peut ĂȘtre accordĂ©e pour simple convenance personnelle. Tout avis de l'IA-Dasen doit ĂȘtre motivĂ©. La mise en place d'une scolaritĂ© partagĂ©e entre le Cned et un Ă©tablissement scolaire Dans certaines situations, le recours au Cned Ă©tant parfois le seul moyen d'assurer une vĂ©ritable continuitĂ© pĂ©dagogique, il est cependant souhaitable, dans toute la mesure du possible, de mettre en place une scolaritĂ© partagĂ©e entre le Cned et une Ă©cole ou un Ă©tablissement afin de permettre, d'une part, Ă  l'Ă©lĂšve d'Ă©viter l'isolement vis-Ă -vis de la communautĂ© Ă©ducative et, d'autre part, aux enseignants de mieux suivre son Ă©volution en vue de favoriser son retour dans l'Ă©cole ou l'Ă©tablissement. Cette scolaritĂ© partagĂ©e peut permettre aux Ă©lĂšves inscrits au Cned en classe complĂšte rĂ©glementĂ©e de suivre certains cours notamment des disciplines non proposĂ©es par le Cned et de bĂ©nĂ©ficier des infrastructures et des activitĂ©s de l'Ă©tablissement scolaire afin de recevoir une aide mĂ©thodologique et de frĂ©quenter le centre de documentation. Dans tous ces cas de scolaritĂ© partagĂ©e, une double inscription est Ă  prĂ©voir. Il est Ă  noter que le Cned propose, pour les Ă©lĂšves inscrits au Cned en classe complĂšte rĂ©glementĂ©e, un modĂšle de convention de scolaritĂ© partagĂ©e dans le cadre d'une double inscription au Cned et dans un Ă©tablissement du premier degrĂ© ou du second degrĂ©. L'Ă©lĂšve Ă©tant inscrit Ă  titre principal au Cned, ce dernier est Ă  cet Ă©gard responsable de la gestion et du suivi de la scolaritĂ© de l'Ă©lĂšve. Le Cned est chargĂ© d'assurer l'ensemble des aspects du suivi de la scolaritĂ© la correction des devoirs du Cned, les conseils de classe, les procĂ©dures d'orientation, l'Ă©dition des bilans pĂ©riodiques et la gestion du livret scolaire numĂ©rique. III. 3 DĂ©marches Ă  accomplir Inscription Afin qu'aucun enfant n'Ă©chappe au contrĂŽle de l'obligation scolaire, l'IA-Dasen envoie chaque annĂ©e au Cned la liste des enfants pour lesquels il a donnĂ© un avis favorable Ă  l'inscription dans cet Ă©tablissement. Le Cned adresse en retour Ă  l'IA-Dasen la liste des enfants effectivement inscrits et indique ceux pour lesquels l'inscription n'a pas eu lieu. DĂ©claration DĂ©claration au maire Le Cned informe les maires concernĂ©s des inscriptions dans son Ă©tablissement d'enfants relevant de l'obligation scolaire. Cette information permet aux maires de diligenter l'enquĂȘte prĂ©vue par l'article L. 131-10 du code de l'Ă©ducation auprĂšs des familles concernĂ©es, et ce aux fins d'Ă©tablir uniquement quelles sont les raisons allĂ©guĂ©es par les personnes responsables, et s'il leur est donnĂ© une instruction dans la mesure compatible avec leur Ă©tat de santĂ© et les conditions de vie de la famille. Le Cned adresse parallĂšlement aux familles un courrier les informant que, dans le cadre de l'instruction dans la famille, une enquĂȘte sera effectuĂ©e par le maire de leur commune de rĂ©sidence. DĂ©claration Ă  l'IA-Dasen agissant sur dĂ©lĂ©gation du recteur d'acadĂ©mie La dĂ©claration Ă  l'IA-Dasen n'est pas nĂ©cessaire l'IA-Dasen agissant sur dĂ©lĂ©gation du recteur d'acadĂ©mie ayant dĂ©livrĂ© un avis favorable Ă  l'inscription au Cned, ce dernier est d'ores et dĂ©jĂ  informĂ© de la situation. Certificat de scolaritĂ© Le Cned adresse Ă  la famille un certificat de scolaritĂ©, rendant inutile la dĂ©livrance par l'IA-Dasen d'une attestation d'instruction dans la famille. ContrĂŽles Depuis l'intervention de la loi n° 2007-297 du 5 mars 2007 relative Ă  la prĂ©vention de la dĂ©linquance, tous les enfants relevant de l'enseignement Ă  distance sont soumis au rĂ©gime dĂ©claratif de l'instruction Ă  domicile ainsi qu'aux enquĂȘtes du maire et aux contrĂŽles de l'IA-Dasen. NĂ©anmoins, le Cned, Ă©tablissement public national sous tutelle du ministre chargĂ© de l'Ă©ducation, est habilitĂ© Ă  assurer le service public de l'enseignement Ă  distance pour les enfants qui ne peuvent pas ĂȘtre scolarisĂ©s en Ă©tant prĂ©sents dans un Ă©tablissement public d'enseignement articles R. 426-1 Ă  R. 426-3 du code de l'Ă©ducation. Afin de ne pas alourdir inutilement le dispositif de contrĂŽles dĂ©jĂ  existant, les procĂ©dures de contrĂŽle de l'instruction dans la famille dĂ©crites ci-dessus ont Ă©tĂ© adaptĂ©es Ă  la situation particuliĂšre du Cned. Lorsque l'IA-Dasen a donnĂ© un avis favorable Ă  l'inscription d'un enfant au Cned en classe Ă  inscription rĂ©glementĂ©e, il lui en confie de facto le contrĂŽle pĂ©dagogique. DĂšs lors, l'IA-Dasen n'intervient que lorsque le Cned lui signale le cas d'enfants qui ne fournissent aucun travail. Il effectue alors les contrĂŽles prĂ©vus au la progression retenue Ă©tant celle correspondant au niveau dans lequel l'enfant est inscrit. Fait le 14 avril 2017 Annexe 1Courrier-type de l'inspecteur d'acadĂ©mie-directeur acadĂ©mique des services de l'Ă©ducation nationale aux maires Monsieur le Maire, Le dispositif rĂ©glementaire qui encadre l'instruction dans la famille, et dans lequel les maires sont particuliĂšrement impliquĂ©s, a connu des Ă©volutions rĂ©centes dĂ©cret n° 2016-1452 du 28 octobre 2016 relatif au contrĂŽle de l'instruction dans la famille ou des Ă©tablissements d'enseignement privĂ©s hors contrat. La circulaire n° 2017-056 relative au contrĂŽle de l'instruction dans la famille prĂ©cise les modalitĂ©s de mise en Ɠuvre de ce contrĂŽle. Elle insiste sur la nĂ©cessitĂ© d'avoir un recensement exhaustif des enfants instruits dans la famille afin de pouvoir effectuer les contrĂŽles prĂ©vus par la loi article L. 131-10 du code de l'Ă©ducation d'une part, enquĂȘte de la mairie compĂ©tente, uniquement aux fins d'Ă©tablir quelles sont les raisons allĂ©guĂ©es par les personnes responsables, et s'il est donnĂ© Ă  l'enfant une instruction dans la mesure compatible avec son Ă©tat de santĂ© et les conditions de vie de la famille » et, d'autre part, contrĂŽle pĂ©dagogique par les services de l'Ă©ducation nationale. ConformĂ©ment Ă  l'article L. 131-5 du code de l'Ă©ducation, les personnes responsables d'un enfant soumis Ă  l'obligation scolaire doivent le faire inscrire dans un Ă©tablissement d'enseignement public ou privĂ©, ou bien dĂ©clarer au maire et Ă  l'autoritĂ© de l'État compĂ©tente en matiĂšre d'Ă©ducation qu'elles lui feront donner l'instruction dans la famille. L'article L. 131-6 du code de l'Ă©ducation prĂ©cise, par ailleurs, qu'il revient au maire de dresser, chaque annĂ©e, Ă  la rentrĂ©e scolaire, la liste de tous les enfants rĂ©sidant dans sa commune et soumis Ă  l'obligation scolaire. Compte tenu de la place des maires dans le dispositif de recensement des enfants soumis Ă  l'obligation scolaire, j'appelle votre attention sur la nĂ©cessitĂ© de repĂ©rer les enfants ĂągĂ©s de six Ă  seize ans rĂ©sidant dans votre commune qui ne sont pas inscrits dans un Ă©tablissement d'enseignement public ou privĂ© et qui n'ont pas fait l'objet d'une dĂ©claration d'instruction dans la famille. ConformĂ©ment aux dispositions de l'article R. 131-4 du code de l'Ă©ducation, je vous remercie de me communiquer les noms et coordonnĂ©es des familles dont les enfants ĂągĂ©s de six Ă  seize ans ne seraient pas inscrits dans une Ă©cole ou un Ă©tablissement d'enseignement et n'auraient pas non plus fait l'objet d'une dĂ©claration d'instruction dans la famille afin que je puisse diligenter sans dĂ©lai un contrĂŽle pĂ©dagogique. Je vous demande Ă©galement, en application de l'article R. 131-3 du mĂȘme code, de bien vouloir mettre Ă  disposition de mes services la liste des enfants d'Ăąge scolaire afin qu'ils puissent de leur cĂŽtĂ© vous signaler les Ă©ventuelles omissions. Je vous prie de croire, Monsieur le Maire, Ă  l'expression de toute ma considĂ©ration. Article L. 131-5 Les personnes responsables d'un enfant soumis Ă  l'obligation scolaire dĂ©finie Ă  l'article L. 131-1 doivent le faire inscrire dans un Ă©tablissement d'enseignement public ou privĂ©, ou bien dĂ©clarer au maire et Ă  l'autoritĂ© de l'État compĂ©tente en matiĂšre d'Ă©ducation, qu'elles lui feront donner l'instruction dans la famille. Dans ce cas, il est exigĂ© une dĂ©claration annuelle. Les mĂȘmes formalitĂ©s doivent ĂȘtre accomplies dans les huit jours qui suivent tout changement de rĂ©sidence ou de choix d'instruction. La prĂ©sente obligation s'applique Ă  compter de la rentrĂ©e scolaire de l'annĂ©e civile oĂč l'enfant atteint l'Ăąge de six ans. ... » Article L. 131-6 Chaque annĂ©e, Ă  la rentrĂ©e scolaire, le maire dresse la liste de tous les enfants rĂ©sidant dans sa commune et qui sont soumis Ă  l'obligation scolaire. Les personnes responsables doivent y faire inscrire les enfants dont elles ont la garde. Afin de procĂ©der au recensement prĂ©vu au premier alinĂ©a et d'amĂ©liorer le suivi de l'obligation d'assiduitĂ© scolaire, le maire peut mettre en Ɠuvre un traitement automatisĂ© de donnĂ©es Ă  caractĂšre personnel oĂč sont enregistrĂ©es les donnĂ©es Ă  caractĂšre personnel relatives aux enfants en Ăąge scolaire domiciliĂ©s dans la commune, qui lui sont transmises par les organismes chargĂ©s du versement des prestations familiales ainsi que par l'autoritĂ© de l'État compĂ©tente en matiĂšre d'Ă©ducation et par le directeur ou la directrice de l'Ă©tablissement d'enseignement ainsi qu'en cas d'exclusion temporaire ou dĂ©finitive de l'Ă©tablissement ou lorsqu'un Ă©lĂšve inscrit dans un Ă©tablissement le quitte en cours ou en fin d'annĂ©e. Un dĂ©cret en Conseil d'État, pris aprĂšs avis de la Commission nationale de l'informatique et des libertĂ©s, dĂ©termine les conditions d'application du troisiĂšme alinĂ©a. Il prĂ©cise la liste des donnĂ©es Ă  caractĂšre personnel collectĂ©es, la durĂ©e de conservation de ces donnĂ©es, les modalitĂ©s d'habilitation des destinataires ainsi que les conditions dans lesquelles les personnes intĂ©ressĂ©es peuvent exercer leur droit d'accĂšs. » Article L. 131-10 Les enfants soumis Ă  l'obligation scolaire qui reçoivent l'instruction dans leur famille, y compris dans le cadre d'une inscription dans un Ă©tablissement d'enseignement Ă  distance, sont dĂšs la premiĂšre annĂ©e, et tous les deux ans, l'objet d'une enquĂȘte de la mairie compĂ©tente, uniquement aux fins d'Ă©tablir quelles sont les raisons allĂ©guĂ©es par les personnes responsables, et s'il leur est donnĂ© une instruction dans la mesure compatible avec leur Ă©tat de santĂ© et les conditions de vie de la famille. Le rĂ©sultat de cette enquĂȘte est communiquĂ© Ă  l'autoritĂ© de l'État compĂ©tente en matiĂšre d'Ă©ducation. Lorsque l'enquĂȘte n'a pas Ă©tĂ© effectuĂ©e, elle est diligentĂ©e par le reprĂ©sentant de l'État dans le dĂ©partement. L'autoritĂ© de l'État compĂ©tente en matiĂšre d'Ă©ducation doit au moins une fois par an, Ă  partir du troisiĂšme mois suivant la dĂ©claration d'instruction par la famille, faire vĂ©rifier que l'enseignement assurĂ© est conforme au droit de l'enfant Ă  l'instruction tel que dĂ©fini Ă  l'article L. 131-1-1. Ce contrĂŽle prescrit par l'autoritĂ© de l'État compĂ©tente en matiĂšre d'Ă©ducation a lieu notamment au domicile des parents de l'enfant. Il vĂ©rifie notamment que l'instruction dispensĂ©e au mĂȘme domicile l'est pour les enfants d'une seule famille. Ce contrĂŽle est effectuĂ© sans dĂ©lai en cas de dĂ©faut de dĂ©claration d'instruction par la famille, sans prĂ©judice de l'application des sanctions pĂ©nales. Le contenu des connaissances requis des Ă©lĂšves est fixĂ© par dĂ©cret. Les rĂ©sultats de ce contrĂŽle sont notifiĂ©s aux personnes responsables avec l'indication du dĂ©lai dans lequel elles devront fournir leurs explications ou amĂ©liorer la situation et des sanctions dont elles seraient l'objet dans le cas contraire. Si, au terme d'un nouveau dĂ©lai fixĂ© par l'autoritĂ© de l'État compĂ©tente en matiĂšre d'Ă©ducation, les rĂ©sultats du contrĂŽle sont jugĂ©s insuffisants, les parents sont mis en demeure, dans les quinze jours suivant la notification, d'inscrire leur enfant dans un Ă©tablissement d'enseignement public ou privĂ© et de faire connaĂźtre au maire, qui en informe l'autoritĂ© de l'État compĂ©tente en matiĂšre d'Ă©ducation, l'Ă©cole ou l'Ă©tablissement qu'ils auront choisi. » Article R. 131-3 Chaque annĂ©e, Ă  la rentrĂ©e scolaire, le maire dresse la liste de tous les enfants rĂ©sidant dans sa commune et qui sont soumis Ă  l'obligation scolaire. Sont mentionnĂ©s sur la liste les nom, prĂ©noms, date et lieu de naissance de l'enfant, les nom, prĂ©noms, domicile, profession des personnes qui en sont responsables. La liste scolaire est mise Ă  jour le premier de chaque mois. Pour en faciliter l'Ă©tablissement et la mise Ă  jour, les directeurs des Ă©coles ou les chefs des Ă©tablissements scolaires, publics ou privĂ©s, doivent dĂ©clarer au maire, dans les huit jours qui suivent la rentrĂ©e des classes, les enfants frĂ©quentant leur Ă©tablissement. L'Ă©tat des mutations sera fourni Ă  la mairie Ă  la fin de chaque mois. Les conseillers municipaux, les dĂ©lĂ©guĂ©s dĂ©partementaux de l'Ă©ducation nationale, les assistants de service social, les membres de l'enseignement, les agents de l'autoritĂ©, le directeur acadĂ©mique des services de l'Ă©ducation nationale agissant sur dĂ©lĂ©gation du recteur d'acadĂ©mie ou son dĂ©lĂ©guĂ© ont le droit de prendre connaissance et copie, Ă  la mairie, de la liste des enfants d'Ăąge scolaire. Les omissions sont signalĂ©es au maire, qui en accuse rĂ©ception. » Article R. 131-4 Le maire fait connaĂźtre sans dĂ©lai au directeur acadĂ©mique des services de l'Ă©ducation nationale agissant sur dĂ©lĂ©gation du recteur d'acadĂ©mie, les manquements Ă  l'obligation d'inscription dans une Ă©cole ou un Ă©tablissement d'enseignement ou de dĂ©claration d'instruction dans la famille prĂ©vue par l'article L. 131-5 pour les enfants soumis Ă  l'obligation scolaire. Sont Ă©galement habilitĂ©es Ă  signaler lesdits manquements au directeur acadĂ©mique des services de l'Ă©ducation nationale agissant sur dĂ©lĂ©gation du recteur d'acadĂ©mie les personnes mentionnĂ©es au deuxiĂšme alinĂ©a de l'article R. 131-3. » Annexe 2ModĂšle d'accusĂ© de rĂ©ception d'une dĂ©claration d'instruction dans la famille par l'inspecteur d'acadĂ©mie-directeur acadĂ©mique des services de l'Ă©ducation nationale M ......., J'accuse rĂ©ception de votre lettre du [date], par laquelle, conformĂ©ment aux dispositions des articles L. 131-2 et L. 131-5 du code de l'Ă©ducation, vous dĂ©clarez vouloir instruire l'enfant les enfants [noms, prĂ©noms, Ăąges, lieux de naissance] dans la famille, Ă  compter du [date]. Cette dĂ©claration doit Ă©galement ĂȘtre adressĂ©e au maire de votre commune. À titre d'information, je vous prĂ©cise que le dĂ©faut de dĂ©claration d'instruction dans la famille auprĂšs du maire est passible d'une contravention de cinquiĂšme classe article R. 131-18 du code de l'Ă©ducation. Ces dĂ©clarations devront ĂȘtre renouvelĂ©es chaque annĂ©e si votre vos enfants est sont toujours instruits dans la famille. Elles devront parvenir au maire et Ă  l'inspecteur d'acadĂ©mie-directeur acadĂ©mique des services de l'Ă©ducation nationale Ă  la rentrĂ©e scolaire. Si vous changez de rĂ©sidence au cours de l'annĂ©e scolaire, vous devrez accomplir ces formalitĂ©s dans les huit jours qui suivent ce changement. Le choix que vous avez fait comporte des obligations lĂ©gales. L'instruction dispensĂ©e doit ĂȘtre conforme Ă  l'objet de l'instruction obligatoire dĂ©fini Ă  l'article L. 131-1-1 du code de l'Ă©ducation et doit amener l'enfant, Ă  l'issue de la pĂ©riode de l'instruction obligatoire, Ă  la maĂźtrise de l'ensemble des exigences du socle commun de connaissances, de compĂ©tences et de culture, conformĂ©ment aux dispositions des articles D. 131-11 et D. 131-12 du mĂȘme code. Les conditions et la qualitĂ© de l'instruction donnĂ©e feront l'objet de diffĂ©rents contrĂŽles, en application de l'article L. 131-10 du code de l'Ă©ducation - DĂšs la premiĂšre annĂ©e, puis tous les deux ans, le maire de votre commune procĂ©dera Ă  une enquĂȘte aux fins d'Ă©tablir quelles sont les raisons motivant le choix de ce mode d'instruction et s'il est donnĂ© Ă  l'enfant aux enfants une instruction dans la mesure compatible avec son leur Ă©tat de santĂ© et les conditions de vie de la famille. - Au moins une fois par an, Ă  partir du troisiĂšme mois qui suit la dĂ©claration, je ferai vĂ©rifier que l'enseignement assurĂ© est conforme au droit de l'enfant Ă  l'instruction tel qu'il est dĂ©fini Ă  l'article L. 131-1-1 du code de l'Ă©ducation qui prĂ©voit que Le droit de l'enfant Ă  l'instruction a pour objet de lui garantir, d'une part, l'acquisition des instruments fondamentaux du savoir, des connaissances de base, des Ă©lĂ©ments de la culture gĂ©nĂ©rale et, selon les choix, de la formation professionnelle et technique et, d'autre part, l'Ă©ducation lui permettant de dĂ©velopper sa personnalitĂ©, son sens moral et son esprit critique, d'Ă©lever son niveau de formation initiale et continue, de s'insĂ©rer dans la vie sociale et professionnelle, de partager les valeurs de la RĂ©publique et d'exercer sa citoyennetĂ© ». Je ferai donc vĂ©rifier les acquisitions de l'enfant et, aprĂšs le premier contrĂŽle, sa progression, en tenant compte des amĂ©nagements justifiĂ©s par vos choix Ă©ducatifs. Le contrĂŽle se dĂ©roulera sous la forme d'un entretien, le cas Ă©chĂ©ant en prĂ©sence de votre enfant. Au cours de cet entretien, vous me prĂ©ciserez la dĂ©marche et les mĂ©thodes pĂ©dagogiques que vous mettez en Ɠuvre. Les diffĂ©rents travaux rĂ©alisĂ©s par l'enfant seront observĂ©s. Afin de permettre une meilleure Ă©valuation de ses acquisitions et de ses progrĂšs, des exercices individualisĂ©s, adaptĂ©s dans la mesure du possible Ă  vos choix Ă©ducatifs, lui seront demandĂ©s. Si la progression que vous entendez suivre diffĂšre de celle retenue par les programmes officiels de l'Ă©ducation nationale, je vous recommande de m'adresser un document explicitant vos choix Ă©ducatifs afin que je puisse organiser le contrĂŽle en consĂ©quence. Dans ce cas, il serait souhaitable que vous m'adressiez ce document prĂ©alablement au contrĂŽle, dans la mesure du possible, dĂšs que vous serez informĂ© de la date du contrĂŽle. À toutes fins utiles, le site Éduscol propose des documents d'accompagnement fournissant des Ă©lĂ©ments d'apprĂ©ciation du niveau de maĂźtrise satisfaisant des connaissances et compĂ©tences Ă  la fin du cycle 2, 3 ou 4. Vous pouvez vous y rĂ©fĂ©rer si vous le souhaitez afin de dĂ©crire les Ă©lĂ©ments de la progression que vous avez retenue en fonction de vos choix Ă©ducatifs. Ces documents sont disponibles aux adresses suivantes ElĂ©ments pour l'apprĂ©ciation du niveau de maĂźtrise satisfaisant en fin de cycle 2 ElĂ©ments pour l'apprĂ©ciation du niveau de maĂźtrise satisfaisant en fin de cycle 3 ElĂ©ments pour l'apprĂ©ciation du niveau de maĂźtrise satisfaisant en fin de cycle 4 Si les rĂ©sultats du contrĂŽle s'avĂšrent insuffisants, il vous appartiendra de fournir des explications ou d'amĂ©liorer la situation dans les dĂ©lais qui vous seront fixĂ©s. Je ferai alors procĂ©der Ă  un deuxiĂšme contrĂŽle. Si les rĂ©sultats de ce deuxiĂšme contrĂŽle sont encore insuffisants, vous serez mis en demeure d'inscrire l'enfant au plus tĂŽt dans un Ă©tablissement scolaire, public ou privĂ©. Vous trouverez au verso de cet accusĂ© de rĂ©ception les principaux textes citĂ©s. Je vous prie d'agrĂ©er, M..., l'expression de ma considĂ©ration distinguĂ©e. Article L. 131-1-1 du code de l'Ă©ducation Le droit de l'enfant Ă  l'instruction a pour objet de lui garantir, d'une part, l'acquisition des instruments fondamentaux du savoir, des connaissances de base, des Ă©lĂ©ments de la culture gĂ©nĂ©rale et, selon les choix, de la formation professionnelle et technique et, d'autre part, l'Ă©ducation lui permettant de dĂ©velopper sa personnalitĂ©, son sens moral et son esprit critique, d'Ă©lever son niveau de formation initiale et continue, de s'insĂ©rer dans la vie sociale et professionnelle, de partager les valeurs de la RĂ©publique et d'exercer sa citoyennetĂ©. » Article L. 131-5 Les personnes responsables d'un enfant soumis Ă  l'obligation scolaire dĂ©finie Ă  l'article L. 131-1 doivent le faire inscrire dans un Ă©tablissement d'enseignement public ou privĂ©, ou bien dĂ©clarer au maire et Ă  l'autoritĂ© de l'État compĂ©tente en matiĂšre d'Ă©ducation, qu'elles lui feront donner l'instruction dans la famille. Dans ce cas, il est exigĂ© une dĂ©claration annuelle. Les mĂȘmes formalitĂ©s doivent ĂȘtre accomplies dans les huit jours qui suivent tout changement de rĂ©sidence ou de choix d'instruction. La prĂ©sente obligation s'applique Ă  compter de la rentrĂ©e scolaire de l'annĂ©e civile oĂč l'enfant atteint l'Ăąge de six ans. ... » Article L. 131-10 Les enfants soumis Ă  l'obligation scolaire qui reçoivent l'instruction dans leur famille, y compris dans le cadre d'une inscription dans un Ă©tablissement d'enseignement Ă  distance, sont dĂšs la premiĂšre annĂ©e, et tous les deux ans, l'objet d'une enquĂȘte de la mairie compĂ©tente, uniquement aux fins d'Ă©tablir quelles sont les raisons allĂ©guĂ©es par les personnes responsables, et s'il leur est donnĂ© une instruction dans la mesure compatible avec leur Ă©tat de santĂ© et les conditions de vie de la famille. Le rĂ©sultat de cette enquĂȘte est communiquĂ© Ă  l'autoritĂ© de l'État compĂ©tente en matiĂšre d'Ă©ducation. Lorsque l'enquĂȘte n'a pas Ă©tĂ© effectuĂ©e, elle est diligentĂ©e par le reprĂ©sentant de l'État dans le dĂ©partement. L'autoritĂ© de l'État compĂ©tente en matiĂšre d'Ă©ducation doit au moins une fois par an, Ă  partir du troisiĂšme mois suivant la dĂ©claration d'instruction par la famille, faire vĂ©rifier que l'enseignement assurĂ© est conforme au droit de l'enfant Ă  l'instruction tel que dĂ©fini Ă  l'article L. 131-1-1. Ce contrĂŽle prescrit par l'autoritĂ© de l'État compĂ©tente en matiĂšre d'Ă©ducation a lieu notamment au domicile des parents de l'enfant. Il vĂ©rifie notamment que l'instruction dispensĂ©e au mĂȘme domicile l'est pour les enfants d'une seule famille. Ce contrĂŽle est effectuĂ© sans dĂ©lai en cas de dĂ©faut de dĂ©claration d'instruction par la famille, sans prĂ©judice de l'application des sanctions pĂ©nales. Le contenu des connaissances requis des Ă©lĂšves est fixĂ© par dĂ©cret. Les rĂ©sultats de ce contrĂŽle sont notifiĂ©s aux personnes responsables avec l'indication du dĂ©lai dans lequel elles devront fournir leurs explications ou amĂ©liorer la situation et des sanctions dont elles seraient l'objet dans le cas contraire. Si, au terme d'un nouveau dĂ©lai fixĂ© par l'autoritĂ© de l'État compĂ©tente en matiĂšre d'Ă©ducation, les rĂ©sultats du contrĂŽle sont jugĂ©s insuffisants, les parents sont mis en demeure, dans les quinze jours suivant la notification, d'inscrire leur enfant dans un Ă©tablissement d'enseignement public ou privĂ© et de faire connaĂźtre au maire, qui en informe l'autoritĂ© de l'État compĂ©tente en matiĂšre d'Ă©ducation, l'Ă©cole ou l'Ă©tablissement qu'ils auront choisi. » Article L. 131-11 Les manquements aux obligations rĂ©sultant des articles L. 131-10 et L. 442-2 du prĂ©sent code sont sanctionnĂ©s par les dispositions des articles 227-17-1 et 227-17-2 du code pĂ©nal, ci-aprĂšs reproduites Art. 227-17-1 - Le fait, par les parents d'un enfant ou toute personne exerçant Ă  son Ă©gard l'autoritĂ© parentale ou une autoritĂ© de fait de façon continue, de ne pas l'inscrire dans un Ă©tablissement d'enseignement, sans excuse valable, en dĂ©pit d'une mise en demeure de l'inspecteur d'acadĂ©mie, est puni de six mois d'emprisonnement et de 7 500 euros d'amende. ... ». Article D. 131-11 Le contenu des connaissances requis des enfants relevant de l'obligation scolaire qui reçoivent une instruction dans leur famille ou dans les classes des Ă©tablissements d'enseignement privĂ©s hors contrat est dĂ©fini par l'annexe mentionnĂ©e Ă  l'article D. 122-2. » Article D. 131-12 L'acquisition des connaissances et compĂ©tences est progressive et continue dans chaque domaine de formation du socle commun de connaissances, de compĂ©tences et de culture et doit avoir pour objet d'amener l'enfant, Ă  l'issue de la pĂ©riode de l'instruction obligatoire, Ă  la maĂźtrise de l'ensemble des exigences du socle commun. La progression retenue doit ĂȘtre compatible avec l'Ăąge de l'enfant et son Ă©tat de santĂ©, tout en tenant compte des choix Ă©ducatifs effectuĂ©s et de l'organisation pĂ©dagogique propre Ă  chaque Ă©tablissement. » Article R. 131-13 Le contrĂŽle de la maĂźtrise progressive de chacun des domaines du socle commun est fait au regard des objectifs de connaissances et de compĂ©tences attendues Ă  la fin de chaque cycle d'enseignement de la scolaritĂ© obligatoire, en tenant compte des mĂ©thodes pĂ©dagogiques retenues par l'Ă©tablissement ou par les personnes responsables des enfants qui reçoivent l'instruction dans la famille. » Article R. 131-14 Lorsque l'enfant reçoit une instruction dans la famille, le contrĂŽle de l'acquisition des connaissances et compĂ©tences prescrit par l'autoritĂ© de l'État compĂ©tente en matiĂšre d'Ă©ducation se dĂ©roule sous la forme d'un entretien avec les personnes responsables de l'enfant soumis Ă  l'obligation scolaire, le cas Ă©chĂ©ant en prĂ©sence de ce dernier. Les personnes responsables de l'enfant prĂ©cisent notamment Ă  cette occasion la dĂ©marche et les mĂ©thodes pĂ©dagogiques qu'elles mettent en Ɠuvre. L'enfant effectue ensuite des exercices Ă©crits ou oraux, adaptĂ©s Ă  son Ăąge et son Ă©tat de santĂ©, destinĂ©s Ă  apprĂ©cier ses acquisitions dans le cadre fixĂ© aux articles D. 131-12 et R. 131-13. » Annexe 3ModĂšle de certificat attestant que l'enfant a fait l'objet d'une dĂ©claration d'instruction dans la famille, Ă  adresser par l'allocataire Ă  l'organisme dĂ©biteur de prestations familiales article L. 552-4 du code de la sĂ©curitĂ© sociale L'inspecteur d'acadĂ©mie-directeur acadĂ©mique des services de l'Ă©ducation nationale de [...], atteste que [nom, prĂ©noms, date de naissance de l'enfant] a fait l'objet d'une dĂ©claration d'instruction dans la famille en date du [date] pour l'annĂ©e scolaire [millĂ©sime] ou depuis le [date du dĂ©but de la pĂ©riode d'instruction]. Annexe 4Calendrier indicatif du contrĂŽle de l'instruction dans la famille Calendrier de l'annĂ©e scolaire n rentrĂ©e scolaire en septembre de l'annĂ©e n En juin de l'annĂ©e scolaire n-1 prĂ©paration de l'annĂ©e scolaire suivante annĂ©e scolaire n - Informer les parents ayant instruit leur enfant dans la famille en annĂ©e n-1 de l'obligation de rĂ©itĂ©rer les dĂ©clarations au maire et Ă  l'IA-Dasen s'ils souhaitent renouveler l'instruction dans la famille. - Effectuer une prĂ©vision des effectifs des enfants qui seront instruits dans la famille au titre de l'annĂ©e n Ă  partir des informations donnĂ©es par les familles. - Envoyer les prĂ©visions des effectifs aux inspecteurs et les informer des changements majeurs. En septembre de l'annĂ©e scolaire n - RĂ©ceptionner les dĂ©clarations des personnes responsables des enfants instruits dans la famille. Envoyer les accusĂ©s de rĂ©ception. - RepĂ©rer les enfants instruits dans la famille l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente et n'ayant pas fait l'objet d'une dĂ©claration. VĂ©rifier s'ils sont inscrits dans un Ă©tablissement d'enseignement public ou privĂ©. Prendre contact avec la famille s'ils ne font l'objet d'aucune inscription dans un Ă©tablissement scolaire. Effectuer sans dĂ©lai un contrĂŽle en cas de dĂ©faut de dĂ©claration d'instruction par la famille. - Élaborer un calendrier prĂ©visionnel des contrĂŽles pĂ©dagogiques. En octobre de l'annĂ©e scolaire n - Prendre connaissance et copie, dans les mairies, de la liste des enfants d'Ăąge scolaire afin d'identifier ceux qui ont fait l'objet que d'une seule dĂ©claration, soit auprĂšs de la mairie, soit auprĂšs de la DSDEN, ou qui, n'ayant fait l'objet d'aucune dĂ©claration, ne sont pas inscrits dans un Ă©tablissement scolaire. Signaler les omissions aux maires. - Effectuer sans dĂ©lai un contrĂŽle des enfants en cas de dĂ©faut de dĂ©claration d'instruction dans la famille. De novembre Ă  fĂ©vrier de l'annĂ©e scolaire n - Mise en place des premiers contrĂŽles 10Code de l’enfant II. L’Ecole Comme tout enfant, tu as le droit Ă  l’instruction. Cette instruction doit te garantir Ă  la fois « l’acquisition des connaissances de base » et une « Ă©ducation te permettant de dĂ©velopper ta personnalitĂ© » (article L. 131 Article 65 - Loi n° 2002-73 du 17 janvier 2002 de modernisation sociale 1 »Version Ă  la date format JJ/MM/AAAAou du 47Aux termes de l’article L. 131-2 du Code de l’éducation l’obligation d’instruction peut ĂȘtre satisfaite soit par la scolarisation dans un Ă©tablissement public ou privĂ© soit « dans les familles par les parents ou l’un d’entre eux ou toute personne de leur choix ». L’option pour tel ou tel mode d’instruction peut, Ă  l’évidence, reposer sur une motivation religieuse

Article 1er1 AprĂšs l’article L. 111‑3 du code de l’éducation, il est insĂ©rĂ© un article L. 111‑3‑1 ainsi rĂ©digĂ© 2 Art. L. 111‑3‑1. – Dans le respect de la loi n° 83‑634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires, par leur engagement et leur exemplaritĂ©, les personnels de la communautĂ© Ă©ducative contribuent Ă  l’établissement du lien de confiance qui doit unir les Ă©lĂšves et leur famille au service public de l’éducation. Ce lien implique Ă©galement le respect des Ă©lĂšves et de leur famille Ă  l’égard de l’institution scolaire et de l’ensemble de ses personnels. »Article 1er bis nouveauAu troisiĂšme alinĂ©a de l’article L. 312‑15 du code de l’éducation, le mot intĂ©gration » est remplacĂ© par le mot inclusion ».Chapitre IIL’extension de l’instruction obligatoire aux plus jeunesArticle 21 Le premier alinĂ©a de l’article L. 131‑1 du code de l’éducation est ainsi rĂ©digĂ© 2 L’instruction est obligatoire pour chaque enfant, de tout sexe, français ou Ă©tranger, dĂšs l’ñge de trois ans et jusqu’à l’ñge de seize ans. »Article 31 I. – Le code de l’éducation est ainsi modifiĂ© 2 1° Les deux premiers alinĂ©as de l’article L. 113‑1 sont supprimĂ©s ;3 2° Au troisiĂšme alinĂ©a de l’article L. 131‑5, le mot six » est remplacĂ© par le mot trois » ;4 3° L’article L. 132‑1 est ainsi rĂ©digĂ© 5 Art. L. 132‑1. – L’enseignement public dispensĂ© dans les Ă©coles maternelles et Ă©lĂ©mentaires est gratuit. » ;6 4° AprĂšs l’article L. 212‑2, il est insĂ©rĂ© un article L. 212‑2‑1 ainsi rĂ©digĂ© 7 Art. L. 212‑2-1. – L’établissement des Ă©coles maternelles publiques intervient dans les conditions prĂ©vues Ă  l’article L. 212‑2. » ;8 5° Au premier alinĂ©a de l’article L. 212‑5, le mot Ă©lĂ©mentaires » est supprimĂ© ;9 5° bis nouveau À la premiĂšre phrase du premier alinĂ©a de l’article L. 212‑8, les mots , les classes enfantines » sont supprimĂ©s ;10 5° ter nouveau AprĂšs le mot maternelles », la fin de l’article L. 312‑5 est supprimĂ©e ; 11 6° Au premier alinĂ©a de l’article L. 312‑9‑2, les mots le dĂ©but de sa scolaritĂ© obligatoire » sont remplacĂ©s par les mots la premiĂšre annĂ©e de l’école Ă©lĂ©mentaire » ;12 6° bis nouveau À la premiĂšre phrase du premier alinĂ©a de l’article L. 321‑2, les mots les classes enfantines et » sont supprimĂ©s ;13 7° L’article L. 442‑3 est ainsi modifiĂ© 14 a Les mots d’écoles Ă©lĂ©mentaires privĂ©es qui ne sont pas liĂ©es » sont remplacĂ©s par les mots des Ă©tablissements d’enseignement privĂ©s qui ne sont pas liĂ©s » ;15 b Les mots et des livres » sont remplacĂ©s par les mots , des livres et des autres supports pĂ©dagogiques » ;16 c À la fin, les mots les articles L. 131‑1‑1 et L. 131‑10 » sont remplacĂ©s par les mots l’article L. 131‑1‑1 et de permettre aux Ă©lĂšves concernĂ©s l’acquisition progressive du socle commun dĂ©fini Ă  l’article L. 122‑1‑1 » ;17 8° L’article L. 442‑5‑1 est ainsi modifiĂ© 18 a Au premier alinĂ©a, le mot Ă©lĂ©mentaire » est supprimĂ© ; 19 b À la seconde phrase du dernier alinĂ©a, aprĂšs le mot classes », sont insĂ©rĂ©s les mots maternelles et » ;20 9° À l’article L. 442‑5‑2, aprĂšs le mot classes », sont insĂ©rĂ©s les mots maternelles et » et les mots privĂ©s du premier degrĂ© » sont remplacĂ©s par les mots d’enseignement privĂ©s » ;21 10° Au 4° de l’article L. 452‑2, les mots Ă©lĂ©mentaire, secondaire ou » sont remplacĂ©s par les mots dans les classes maternelles et Ă©lĂ©mentaires, dans le second degrĂ© et dans le ».22 II. – À l’article 58 de la loi n° 2017‑256 du 28 fĂ©vrier 2017 de programmation relative Ă  l’égalitĂ© rĂ©elle outre‑mer et portant autres dispositions en matiĂšre sociale et Ă©conomique, la seconde occurrence du mot trois » est remplacĂ©e par le mot seize ».Article 41 L’État attribue de maniĂšre pĂ©renne Ă  chaque commune les ressources correspondant Ă  l’augmentation des dĂ©penses obligatoires qu’elle a prises en charge en application des dispositions des articles L. 212‑4, L. 212‑5 et L. 442‑5 du code de l’éducation au titre de l’annĂ©e scolaire 2019‑2020 par rapport Ă  l’annĂ©e scolaire prĂ©cĂ©dente dans la limite de la part d’augmentation rĂ©sultant directement de l’abaissement Ă  trois ans de l’ñge de l’instruction obligatoire.2 Un dĂ©cret en Conseil d’État fixe les modalitĂ©s d’application du prĂ©sent 4 bis nouveau1 Par dĂ©rogation Ă  l’article L. 131‑2 du code de l’éducation, l’instruction obligatoire peut, au cours des annĂ©es scolaires 2019‑2020 et 2020‑2021, ĂȘtre donnĂ©e aux enfants ĂągĂ©s de trois Ă  six ans dans un Ă©tablissement d’accueil collectif recevant exclusivement des enfants ĂągĂ©s de plus de deux ans dit jardin d’enfants ».2 Les personnes responsables d’un enfant soumis Ă  l’obligation d’instruction prĂ©vue Ă  l’article L. 131‑1 du mĂȘme code doivent dĂ©clarer au maire et Ă  l’autoritĂ© de l’État compĂ©tente en matiĂšre d’éducation, dans les conditions prĂ©vues Ă  l’article L. 131‑5 dudit code, qu’elles l’inscrivent dans un Ă©tablissement d’accueil de jeunes enfants accueillant des enfants de moins de six ans.3 L’autoritĂ© de l’État compĂ©tente en matiĂšre d’éducation prescrit le contrĂŽle des Ă©tablissements d’accueil de jeunes enfants qui accueillent des enfants de moins de six ans afin de s’assurer que l’enseignement qui y est dispensĂ© respecte les normes minimales de connaissances requises par l’article L. 131‑1‑1 du mĂȘme code et que les Ă©lĂšves de ces Ă©tablissements ont accĂšs au droit Ă  l’éducation tel que celui-ci est dĂ©fini par l’article L. 111‑1 du mĂȘme code. 4 Ce contrĂŽle est organisĂ© selon les modalitĂ©s prĂ©vues aux quatriĂšme Ă  dernier alinĂ©as de l’article L. 442‑2 du mĂȘme IIILe renforcement du contrĂŽle de l’instruction dispensĂ©e dans la familleArticle 51 L’article L. 131‑10 du code de l’éducation est ainsi modifiĂ© 2 1° À la premiĂšre phrase du premier alinĂ©a, aprĂšs le mot responsables », sont insĂ©rĂ©s les mots de l’enfant » ;3 2° Les troisiĂšme et quatriĂšme alinĂ©as sont ainsi rĂ©digĂ©s 4 L’autoritĂ© de l’État compĂ©tente en matiĂšre d’éducation doit au moins une fois par an, Ă  partir du troisiĂšme mois suivant la dĂ©claration d’instruction par les personnes responsables de l’enfant prĂ©vue au premier alinĂ©a de l’article L. 131‑5, faire vĂ©rifier, d’une part, que l’enseignement assurĂ© est conforme au droit de l’enfant Ă  l’instruction tel que dĂ©fini Ă  l’article L. 131‑1‑1 et, d’autre part, que l’instruction dispensĂ©e dans un mĂȘme domicile l’est pour les enfants d’une seule famille. Ce contrĂŽle permet notamment de s’assurer de la maĂźtrise progressive par l’enfant de chacun des domaines du socle commun de connaissances, de compĂ©tences et de culture dĂ©fini Ă  l’article L. 122‑1‑1 au regard des objectifs de connaissances et de compĂ©tences attendues Ă  la fin de chaque cycle d’enseignement de la scolaritĂ© obligatoire. Il est adaptĂ© aux besoins de l’enfant prĂ©sentant un handicap ou un trouble de santĂ© invalidant.5 Le contrĂŽle est prescrit par l’autoritĂ© de l’État compĂ©tente en matiĂšre d’éducation selon des modalitĂ©s qu’elle dĂ©termine. Il est organisĂ© en principe au domicile oĂč l’enfant est instruit. Les personnes responsables de l’enfant sont informĂ©es, Ă  la suite de la dĂ©claration annuelle qu’elles sont tenues d’effectuer en application du premier alinĂ©a de l’article L. 131‑5, de l’objet et des modalitĂ©s des contrĂŽles qui seront conduits en application du prĂ©sent article. » ;6 3° Au cinquiĂšme alinĂ©a, les mots la famille » sont remplacĂ©s par les mots les personnes responsables de l’enfant » ;7 4° Le sixiĂšme alinĂ©a est supprimĂ© ;8 5° Les deux derniers alinĂ©as sont remplacĂ©s par trois alinĂ©as ainsi rĂ©digĂ©s 9 Les rĂ©sultats du contrĂŽle sont notifiĂ©s aux personnes responsables de l’enfant. Lorsque ces rĂ©sultats sont jugĂ©s insuffisants, les personnes responsables de l’enfant sont informĂ©es du dĂ©lai au terme duquel un second contrĂŽle est prĂ©vu. Elles sont Ă©galement avisĂ©es des sanctions dont elles peuvent faire l’objet, au terme de la procĂ©dure, en application du premier alinĂ©a de l’article 227‑17‑1 du code pĂ©nal.10 Si les rĂ©sultats du second contrĂŽle sont jugĂ©s insuffisants, l’autoritĂ© de l’État compĂ©tente en matiĂšre d’éducation met en demeure les personnes responsables de l’enfant de l’inscrire, dans les quinze jours suivant la notification de cette mise en demeure et au moins jusqu’à la fin de l’annĂ©e scolaire en cours, dans un Ă©tablissement d’enseignement scolaire public ou privĂ© et de faire aussitĂŽt connaĂźtre au maire, qui en informe l’autoritĂ© de l’État compĂ©tente en matiĂšre d’éducation, l’école ou l’établissement qu’elles auront choisi.11 Lorsque les personnes responsables de l’enfant ont refusĂ©, sans motif lĂ©gitime, de soumettre leur enfant au contrĂŽle annuel prĂ©vu au troisiĂšme alinĂ©a, elles sont informĂ©es qu’en cas de second refus, sans motif lĂ©gitime, l’autoritĂ© de l’État compĂ©tente en matiĂšre d’éducation est en droit de les mettre en demeure d’inscrire leur enfant dans un Ă©tablissement d’enseignement scolaire public ou privĂ© dans les conditions et selon les modalitĂ©s prĂ©vues au septiĂšme alinĂ©a. Elles sont Ă©galement avisĂ©es des sanctions dont elles peuvent faire l’objet, au terme de la procĂ©dure, en application du premier alinĂ©a de l’article 227‑17‑1 du code pĂ©nal. » ;12 6° Il est ajoutĂ© un alinĂ©a ainsi rĂ©digĂ© 13 Un dĂ©cret en Conseil d’État fixe les modalitĂ©s d’application du prĂ©sent article. »Article 5 bis nouveauÀ l’article L. 131‑9 du code de l’éducation, aprĂšs le mot Ă©ducation », sont insĂ©rĂ©s les mots ou le maire ».Article 5 ter nouveau1 Le code de l’éducation est ainsi modifiĂ© 2 1° À la fin de l’intitulĂ© du chapitre II du titre Ier du livre Ier, Ă  la fin de la seconde phrase du premier alinĂ©a de l’article L. 112‑1, aux articles L. 112‑5 et L. 123‑4‑2, au deuxiĂšme alinĂ©a de l’article L. 312‑4, Ă  la fin du dernier alinĂ©a de l’article L. 335‑1, Ă  la fin de l’intitulĂ© du titre V du livre III et du chapitre II du mĂȘme titre V, Ă  la fin du premier alinĂ©a de l’article L. 352‑1, au deuxiĂšme alinĂ©a de l’article L. 624‑2 et au premier alinĂ©a de l’article L. 723‑1, le mot handicapĂ©s » est remplacĂ© par les mots en situation de handicap » ;3 2° À la premiĂšre phrase du dernier alinĂ©a de l’article L. 112‑1, Ă  la premiĂšre phrase des premier et deuxiĂšme alinĂ©as de l’article L. 112‑2, au dernier alinĂ©a de l’article L. 251‑1 et au dernier alinĂ©a de l’article L. 351‑2, le mot handicapĂ© » est remplacĂ© par les mots en situation de handicap » ;4 3° Aux troisiĂšme et quatriĂšme alinĂ©as de l’article L. 312‑15, au dernier alinĂ©a de l’article L. 351‑1 et au 9° de l’article L. 712‑2, le mot handicapĂ©es » est remplacĂ© par les mots en situation de handicap ».Article 5 quater nouveauÀ la premiĂšre phrase du deuxiĂšme alinĂ©a de l’article L. 321‑4 et du troisiĂšme alinĂ©a de l’article L. 332‑4 du code de l’éducation, les mots intellectuellement prĂ©coces » sont remplacĂ©s par les mots Ă  haut potentiel ».TITRE IIINNOVER POUR S’ADAPTER AUX BESOINS DES TERRITOIRESChapitre IerL’enrichissement de l’offre de formation et l’adaptation des structures administratives aux rĂ©alitĂ©s localesArticle 61 I A nouveau. – À la premiĂšre phrase du premier alinĂ©a de l’article L. 351‑1 du code de l’éducation, aprĂšs la rĂ©fĂ©rence L. 214‑6 », est insĂ©rĂ©e la rĂ©fĂ©rence , L. 421‑19‑1 ».2 I. – La section 3 bis du chapitre Ier du titre II du livre IV de la deuxiĂšme partie du code de l’éducation est ainsi rĂ©digĂ©e 3 Section 3 bis4 Les Ă©tablissements publics locaux d’enseignement international5 Art. L. 421‑19‑1. – Les Ă©tablissements publics locaux d’enseignement international sont constituĂ©s de classes des premier et second degrĂ©s et dispensent tout au long de la scolaritĂ© des enseignements en langue française et en langue vivante Ă©trangĂšre. Ils prĂ©parent soit Ă  l’option internationale du diplĂŽme national du brevet et Ă  l’option internationale du baccalaurĂ©at, soit au baccalaurĂ©at europĂ©en, dĂ©livrĂ© dans les conditions prĂ©vues par l’accord relatif Ă  la modification de l’annexe au statut de l’école europĂ©enne et portant rĂšglement du baccalaurĂ©at europĂ©en, signĂ© Ă  Luxembourg le 11 avril 1984. Les Ă©tablissements publics locaux d’enseignement international prĂ©parant Ă  l’option internationale du baccalaurĂ©at peuvent Ă©galement prĂ©parer, au sein d’une section binationale, Ă  la dĂ©livrance simultanĂ©e du baccalaurĂ©at gĂ©nĂ©ral et du diplĂŽme ou de la certification permettant l’accĂšs Ă  l’enseignement supĂ©rieur dans un État Ă©tranger en application d’accords passĂ©s avec cet État.6 Ces Ă©tablissements sont créés par arrĂȘtĂ© du reprĂ©sentant de l’État dans le dĂ©partement sur proposition conjointe de la rĂ©gion, du ou des dĂ©partements, de la ou des communes et du ou des Ă©tablissements publics de coopĂ©ration intercommunale compĂ©tents en matiĂšre de fonctionnement des Ă©coles, aprĂšs conclusion d’une convention entre ces collectivitĂ©s et Ă©tablissements publics de coopĂ©ration intercommunale.7 Sous rĂ©serve des dispositions prĂ©vues Ă  la prĂ©sente section, cet Ă©tablissement est rĂ©gi par les dispositions du titre prĂ©liminaire du prĂ©sent livre et les autres dispositions du prĂ©sent titre.8 Art. L. 421‑19‑2. – La convention mentionnĂ©e Ă  l’article L. 421‑19‑1 fixe la durĂ©e pour laquelle elle est conclue et les conditions dans lesquelles, lorsqu’elle prend fin, les biens de l’établissement sont rĂ©partis entre les collectivitĂ©s et les Ă©tablissements publics de coopĂ©ration intercommunale signataires. Elle dĂ©termine Ă©galement le dĂ©lai minimal qui ne peut ĂȘtre infĂ©rieur Ă  une annĂ©e scolaire au terme duquel peut prendre effet la dĂ©cision de l’une des parties de se retirer de la convention.9 La convention fixe la rĂ©partition entre les parties des charges leur incombant en vertu des dispositions des chapitres II, III et IV du titre Ier du livre II au titre de la gestion des Ă©coles, des collĂšges et des lycĂ©es. Elle dĂ©finit notamment la rĂ©partition entre elles des charges liĂ©es Ă  la construction, la reconstruction, l’extension, les grosses rĂ©parations, l’équipement et le fonctionnement de l’ensemble de l’établissement et des dĂ©penses de personnels autres que ceux mentionnĂ©s Ă  l’article L. 211‑8 qui exercent leurs missions dans l’établissement.10 La convention dĂ©termine la collectivitĂ© de rattachement de l’établissement et le siĂšge de celui‑ci. La collectivitĂ© de rattachement assure les grosses rĂ©parations, l’équipement et le fonctionnement de l’ensemble de l’établissement ainsi que le recrutement et la gestion des personnels autres que ceux mentionnĂ©s au mĂȘme article L. 211‑8 qui exercent leurs missions dans l’établissement.11 En l’absence d’accord entre les signataires sur le contenu de la convention, soit lors de son renouvellement, soit Ă  l’occasion d’une demande de l’un d’entre eux tendant Ă  sa modification, le reprĂ©sentant de l’État fixe la rĂ©partition des charges entre les signataires en prenant en compte les effectifs scolarisĂ©s dans les classes maternelles, Ă©lĂ©mentaires, de collĂšge et de lycĂ©e au sein de l’établissement public local d’enseignement international et dĂ©signe la collectivitĂ© de rattachement qui assure, jusqu’à l’intervention d’une nouvelle convention, les missions Ă©noncĂ©es au troisiĂšme alinĂ©a.12 Art. L. 421‑19‑3. – L’établissement public local d’enseignement international est dirigĂ© par un chef d’établissement, dĂ©signĂ© par l’autoritĂ© de l’État, qui exerce les compĂ©tences attribuĂ©es au directeur d’école par l’article L. 411‑1 et les compĂ©tences attribuĂ©es au chef d’établissement par l’article L. 421‑3.13 Art. L. 421‑19‑4. – L’établissement public local d’enseignement international est administrĂ© par un conseil d’administration comprenant, outre le chef d’établissement et deux Ă  quatre reprĂ©sentants de l’administration de l’établissement qu’il dĂ©signe, de vingt‑quatre Ă  trente membres, dont 14 1° Un tiers composĂ© de reprĂ©sentants des collectivitĂ©s territoriales et des Ă©tablissements publics de coopĂ©ration intercommunale parties Ă  la convention mentionnĂ©e Ă  l’article L. 421‑19‑1 et d’une ou plusieurs personnalitĂ©s qualifiĂ©es ;15 2° Un tiers de reprĂ©sentants Ă©lus du personnel de l’établissement ;16 3° Un tiers de reprĂ©sentants Ă©lus des parents d’élĂšves et Ă©lĂšves.17 La convention mentionnĂ©e Ă  l’article L. 421‑19‑1 fixe le nombre de membres du conseil d’administration qui comprend au moins un reprĂ©sentant par collectivitĂ© territoriale ou Ă©tablissement public de coopĂ©ration intercommunale partie Ă  la convention. Lorsque le nombre de siĂšges rĂ©servĂ©s aux reprĂ©sentants de ces collectivitĂ©s ou Ă©tablissements publics en application du 1° du prĂ©sent article n’est pas suffisant pour permettre la dĂ©signation d’un reprĂ©sentant pour chacun d’entre eux, la convention prĂ©cise les modalitĂ©s de leur reprĂ©sentation au conseil d’administration. Dans ce cas, la rĂ©gion, le dĂ©partement, la commune siĂšge de l’établissement et, si elle est diffĂ©rente, la collectivitĂ© de rattachement de l’établissement, disposent chacun d’au moins un reprĂ©sentant.18 Lorsqu’une des parties Ă  la convention dispose de plus d’un siĂšge au conseil d’administration, l’un au moins de ses reprĂ©sentants est membre de son assemblĂ©e dĂ©libĂ©rante.19 Art. L. 421‑19‑5. – Le conseil d’administration de l’établissement public local d’enseignement international exerce les compĂ©tences du conseil d’administration mentionnĂ© Ă  l’article L. 421‑4 ainsi que celles du conseil d’école mentionnĂ© Ă  l’article L. 411‑1.20 Art. L. 421‑19‑6. – Outre les membres mentionnĂ©s Ă  l’article L. 421‑5, le conseil pĂ©dagogique comprend au moins un enseignant de chaque niveau de classe du premier degrĂ©.21 Le conseil pĂ©dagogique peut ĂȘtre rĂ©uni en formation restreinte aux enseignants des niveaux, degrĂ©s ou cycles concernĂ©s par l’objet de la sĂ©ance.22 Art. L. 421‑19‑7. – Les compĂ©tences des collectivitĂ©s territoriales mentionnĂ©es aux articles L. 213‑2‑2 et L. 214‑6‑2 s’exercent dans les conditions prĂ©vues aux mĂȘmes articles L. 213‑2‑2 et L. 214‑6‑2 aprĂšs accord, le cas Ă©chĂ©ant, de la collectivitĂ© de rattachement dĂ©signĂ©e par la convention mentionnĂ©e Ă  l’article L. 421‑19‑1. 23 La convention mentionnĂ©e Ă  l’article L. 421‑19‑1 peut prĂ©voir que l’organe exĂ©cutif d’une collectivitĂ© territoriale ou d’un Ă©tablissement public de coopĂ©ration intercommunale signataire confie Ă  l’organe exĂ©cutif de la collectivitĂ© de rattachement qu’elle a dĂ©signĂ© le soin de dĂ©cider, en son nom, d’autoriser l’utilisation des locaux et des Ă©quipements scolaires de l’établissement dans les conditions prĂ©vues au premier alinĂ©a du prĂ©sent article.24 Art. L. 421‑19‑8. – Les Ă©lĂšves des classes maternelles et Ă©lĂ©mentaires de l’établissement public local d’enseignement international bĂ©nĂ©ficient du service d’accueil prĂ©vu par les articles L. 133‑1 Ă  L. 133‑10. 25 La convention mentionnĂ©e Ă  l’article L. 421‑19‑1 peut prĂ©voir que la commune confie l’organisation, pour son compte, de ce service d’accueil Ă  la collectivitĂ© de rattachement de l’établissement public local d’enseignement international.26 Art. L. 421‑19‑9. – Le budget des Ă©tablissements publics locaux d’enseignement international peut comprendre des concours de l’Union europĂ©enne ou d’autres organisations internationales ainsi que des dons et legs dans les conditions prĂ©vues par le code gĂ©nĂ©ral de la propriĂ©tĂ© des personnes publiques. Ces dons et legs n’ouvrent droit Ă  aucune Ă©ventuelle contrepartie, directe ou indirecte.27 Pour l’application des articles L. 421‑11 Ă  L. 421‑16 du prĂ©sent code, la collectivitĂ© de rattachement de l’établissement public local d’enseignement international est celle ainsi dĂ©signĂ©e par la convention mentionnĂ©e Ă  l’article L. 421‑19‑1, sans prĂ©judice de la participation des autres collectivitĂ©s et Ă©tablissements publics de coopĂ©ration intercommunale parties Ă  cette convention aux dĂ©penses d’équipement et de fonctionnement de cet Ă©tablissement dans les conditions fixĂ©es au deuxiĂšme alinĂ©a du mĂȘme article L. 421‑19‑1.28 Art. L. 421‑19‑10. – L’admission des Ă©lĂšves Ă  l’établissement public local d’enseignement international est soumise Ă  la vĂ©rification de leur aptitude Ă  suivre les enseignements dans la langue Ă©trangĂšre pour laquelle ils se portent candidats, dans des conditions fixĂ©es par dĂ©cret.29 L’autoritĂ© de l’État compĂ©tente en matiĂšre d’éducation affecte dans l’établissement public local d’enseignement international les Ă©lĂšves qui ont satisfait Ă  cette vĂ©rification d’aptitude, en veillant Ă  la mixitĂ© sociale des publics scolarisĂ©s au sein de celui‑ci.30 Art. L. 421‑19‑11. – Des enseignants peuvent ĂȘtre mis Ă  disposition de l’établissement public local d’enseignement international par les États dont une des langues officielles est utilisĂ©e dans le cadre des enseignements dispensĂ©s dans l’établissement public local d’enseignement international.31 Art. L. 421‑19‑12. – Les Ă©tablissements publics locaux d’enseignement international qui disposent de l’agrĂ©ment dĂ©livrĂ© par le Conseil supĂ©rieur des Ă©coles europĂ©ennes dispensent des enseignements prenant en compte les principes de l’organisation pĂ©dagogique figurant dans la convention portant statut des Ă©coles europĂ©ennes faite Ă  Luxembourg le 21 juin 1994.32 Par dĂ©rogation Ă  l’article L. 122‑1‑1 et aux titres Ier, II et III du livre III, la scolaritĂ© dans les Ă©tablissements mentionnĂ©s au premier alinĂ©a du prĂ©sent article est organisĂ©e en cycles pour lesquels ces Ă©coles dĂ©finissent les objectifs et les programmes de formation ainsi que les horaires de chaque annĂ©e d’études et de chaque section conformĂ©ment Ă  ceux fixĂ©s par le Conseil supĂ©rieur des Ă©coles europĂ©ennes en application de la convention portant statut des Ă©coles europĂ©ennes prĂ©citĂ©e.33 Le nombre des cycles et leur durĂ©e sont fixĂ©s par dĂ©cret.34 Les Ă©tablissements mentionnĂ©s au premier alinĂ©a participent Ă  l’organisation de l’examen du baccalaurĂ©at europĂ©en en accord avec le Conseil supĂ©rieur des Ă©coles europĂ©ennes conformĂ©ment aux stipulations de l’accord relatif Ă  la modification de l’annexe au statut de l’école europĂ©enne et portant rĂšglement du baccalaurĂ©at europĂ©en, signĂ© Ă  Luxembourg le 11 avril 1984.35 Art. L. 421‑19‑13. – Les dispositions des titres Ier Ă  V du livre V applicables aux Ă©lĂšves inscrits dans les Ă©coles et Ă  leur famille sont applicables aux Ă©lĂšves inscrits dans les classes du premier degrĂ© des Ă©tablissements publics locaux d’enseignement international et Ă  leur famille.36 Les dispositions des titres Ier Ă  V du livre V applicables aux Ă©lĂšves inscrits dans les collĂšges et Ă  leur famille sont applicables aux Ă©lĂšves des classes des niveaux correspondant Ă  ceux des collĂšges des Ă©tablissements publics locaux d’enseignement international et Ă  leur famille.37 Les dispositions des titres Ier Ă  V du livre V applicables aux Ă©lĂšves inscrits dans les lycĂ©es et Ă  leur famille sont applicables aux Ă©lĂšves des classes des niveaux correspondant Ă  ceux des lycĂ©es des Ă©tablissements publics locaux d’enseignement international et Ă  leur famille.38 Art. L. 421‑19‑14. – Les commissions consultatives exclusivement compĂ©tentes en matiĂšre de vie des Ă©lĂšves au sein des Ă©tablissements publics locaux d’enseignement international sont composĂ©es de maniĂšre Ă  ce qu’un nombre Ă©gal de reprĂ©sentants des Ă©lĂšves de chaque sexe soit Ă©lu.39 Art. L. 421‑19‑15. – Une association sportive est créée dans tous les Ă©tablissements publics locaux d’enseignement international. Les dispositions des articles L. 552‑2 Ă  L. 552‑4 lui sont applicables.40 Art. L. 421‑19‑16. – Un dĂ©cret en Conseil d’État fixe les conditions d’application de la prĂ©sente section. »41 II. – Le 1° de l’article L. 3214‑2 du code gĂ©nĂ©ral des collectivitĂ©s territoriales est ainsi modifiĂ© 42 1° Au dĂ©but, les mots Du proviseur ou du principal » sont remplacĂ©s par les mots Du chef d’établissement » ;43 2° Les mots les lycĂ©es ou les collĂšges » sont remplacĂ©s par les mots les Ă©tablissements publics d’enseignement ».44 III. – SupprimĂ©45 IV. – Dans leur rĂ©daction en vigueur Ă  la date de la publication de la prĂ©sente loi, l’arrĂȘtĂ© du prĂ©fet du dĂ©partement du Bas‑Rhin pris en application de l’article L. 421‑19‑1 du code de l’éducation dans sa rĂ©daction en vigueur avant la publication de la prĂ©sente loi et la convention conclue sur le fondement des mĂȘmes dispositions sont rĂ©putĂ©s pris sur le fondement des dispositions de la section 3 bis du chapitre Ier du titre II du livre IV du code de l’éducation dans leur rĂ©daction rĂ©sultant de la prĂ©sente loi.46 V nouveau. – Dans un dĂ©lai de deux ans Ă  compter de la publication de la prĂ©sente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport apprĂ©ciant le caractĂšre Ă©quilibrĂ© de l’offre en matiĂšre d’enseignement international sur le territoire 6 bis nouveauLe dernier alinĂ©a de l’article L. 312‑10 du code de l’éducation est complĂ©tĂ© par les mots , de leur intĂ©rĂȘt et de leurs enjeux ».Article 6 ter nouveauLa premiĂšre phrase de l’article L. 411‑1 du code de l’éducation est complĂ©tĂ©e par les mots ainsi qu’entre les membres de la communautĂ© Ă©ducative dĂ©finie Ă  l’article L. 111‑3 ».Article 6 quater nouveau1 AprĂšs la section 3 bis du chapitre Ier du titre II du livre IV du code de l’éducation, est insĂ©rĂ©e une section 3 ter ainsi rĂ©digĂ©e 2 Section 3 ter3 Les Ă©tablissements publics des savoirs fondamentaux4 Art. L. 421‑19‑17. – Les Ă©tablissements publics des savoirs fondamentaux sont constituĂ©s de classes du premier degrĂ© et du premier cycle du second degrĂ©. Ils regroupent les classes d’un collĂšge et d’une ou plusieurs Ă©coles situĂ©s dans le mĂȘme bassin de vie.5 Ces Ă©tablissements sont créés par arrĂȘtĂ© du reprĂ©sentant de l’État dans le dĂ©partement sur proposition conjointe du dĂ©partement et des communes ou Ă©tablissements publics de coopĂ©ration intercommunale de rattachement du collĂšge et des Ă©coles concernĂ©s, aprĂšs conclusion d’une convention entre ces collectivitĂ©s.6 Sous rĂ©serve des dispositions prĂ©vues Ă  la prĂ©sente section, ces Ă©tablissements sont rĂ©gis par les titres prĂ©liminaire Ă  II du prĂ©sent livre. 7 Art. L. 421‑19‑18. – La convention mentionnĂ©e Ă  l’article L. 421‑19‑17 dĂ©termine la rĂ©partition entre les parties des charges leur incombant en vertu des chapitres II Ă  IV du titre Ier du livre II au titre de la gestion des Ă©coles et des collĂšges. Elle dĂ©finit notamment la rĂ©partition entre elles des charges liĂ©es Ă  la construction, la reconstruction, l’extension, les grosses rĂ©parations, l’équipement et le fonctionnement de l’ensemble de l’établissement et des dĂ©penses de personnels autres que ceux mentionnĂ©s Ă  l’article L. 211‑8 qui exercent leurs missions dans l’établissement.8 Art. L. 421‑19‑19. – Les Ă©tablissements publics des savoirs fondamentaux sont dirigĂ©s par un chef d’établissement qui exerce les compĂ©tences attribuĂ©es au chef d’établissement par l’article L. 421‑3. Un directeur-adjoint exerce, sous l’autoritĂ© du chef d’établissement, les compĂ©tences attribuĂ©es au directeur d’école par l’article L. 411‑1 et assure la coordination entre le premier degrĂ© et le second degrĂ© ainsi que le suivi pĂ©dagogique des Ă©lĂšves. Il anime le conseil des maĂźtres.9 Art. L. 421‑19‑20. – L’établissement est administrĂ© par un conseil d’administration qui exerce les compĂ©tences dĂ©finies Ă  l’article L. 421‑4. La composition de ce conseil d’administration est fixĂ©e par dĂ©cret et permet notamment la reprĂ©sentation des personnels du premier degrĂ© et des communes ou Ă©tablissements publics de coopĂ©ration intercommunale parties Ă  la convention.10 Art. L. 421‑19‑21. – Outre les membres mentionnĂ©s Ă  l’article L. 421‑5, le conseil pĂ©dagogique comprend au moins un enseignant de chaque niveau de classe du premier degrĂ©. Le conseil pĂ©dagogique peut ĂȘtre rĂ©uni en formation restreinte aux enseignants des niveaux, degrĂ©s ou cycles concernĂ©s par l’objet de la sĂ©ance.11 Art. L. 421‑19‑22. – L’établissement comprend un conseil Ă©cole‑collĂšge tel que dĂ©fini Ă  l’article L. 401‑4 ainsi qu’un conseil des maĂźtres du premier degrĂ©.12 Art. L. 421‑19‑23. – Les Ă©lĂšves des classes maternelles et Ă©lĂ©mentaires bĂ©nĂ©ficient du service d’accueil prĂ©vu aux articles L. 133‑1 Ă  L. 133‑10. Pour l’application de l’article L. 133‑4, le taux de personnes ayant dĂ©clarĂ© leur intention de participer Ă  la grĂšve s’apprĂ©cie au regard de l’ensemble des enseignants qui interviennent dans les classes du premier degrĂ©.13 Art. L. 421‑19‑24. – Les dispositions des titres Ier Ă  V du livre V applicables aux Ă©lĂšves inscrits dans les Ă©coles et Ă  leurs familles sont applicables aux Ă©lĂšves inscrits dans les classes du premier degrĂ© des Ă©tablissements publics locaux d’enseignement du rĂ©seau des savoirs fondamentaux et Ă  leur famille. Les dispositions des titres Ier Ă  V du livre V applicables aux Ă©lĂšves inscrits dans les collĂšges et Ă  leur famille sont applicables aux Ă©lĂšves des classes des niveaux correspondant et Ă  leurs familles.14 Art. L. 421‑19‑25. – Un dĂ©cret en Conseil d’État fixe les conditions d’application de la prĂ©sente section. »Article 71 I. – Le code de l’éducation est ainsi modifiĂ© 2 1° À l’article L. 262‑1, les rĂ©fĂ©rences , L. 216‑4 Ă  L. 216‑9 et le premier alinĂ©a de l’article L. 222‑1 » sont remplacĂ©es par les rĂ©fĂ©rences et L. 216‑4 Ă  L. 216‑9 » ;3 2° À la fin du quatriĂšme alinĂ©a de l’article L. 262‑5, le mot vice‑recteur » est remplacĂ© par les mots recteur d’acadĂ©mie » ;4 3° Les articles L. 162‑2‑1, L. 372‑1‑1, L. 492‑1‑1, L. 682‑1 et L. 682‑2 sont abrogĂ©s et le premier alinĂ©a de l’article L. 772‑1 est supprimĂ©.5 II. – L’article L. 361‑1 du code de la recherche est abrogĂ©. 6 III. – Le 19° de l’article L. 1521‑2‑2 du code du travail est 7 bis nouveau1 Dans un dĂ©lai de six mois Ă  compter de la promulgation de la prĂ©sente loi, le Gouvernement publie un rapport sur 2 1° Le flĂ©chage des financements perçus par Mayotte dans le cadre du Plan Mayotte » au titre de l’éducation des enfants non scolarisĂ©s ;3 2° Les difficultĂ©s et les perspectives de la mise en Ɠuvre de la scolarisation obligatoire dĂšs trois ans Ă  Mayotte et en Guyane ;4 3° La structuration et la promotion dans le systĂšme Ă©ducatif des langues rĂ©gionales, notamment Ă  81 I. – Le code de l’éducation est ainsi modifiĂ© 2 1° À l’intitulĂ© du chapitre IV du titre Ier du livre III de la deuxiĂšme partie, aprĂšs le mot recherche », sont insĂ©rĂ©s les mots , l’expĂ©rimentation » ; 3 2° L’article L. 314‑1 est ainsi rĂ©digĂ© 4 Art. L. 314‑1. – Des travaux de recherche en matiĂšre pĂ©dagogique peuvent se dĂ©rouler dans des Ă©coles et des Ă©tablissements publics ou privĂ©s sous contrat.5 Lorsque ces travaux de recherche impliquent des expĂ©rimentations conduisant Ă  dĂ©roger aux dispositions du prĂ©sent code, ces dĂ©rogations sont mises en Ɠuvre dans les conditions prĂ©vues Ă  l’article L. 314‑2. » ;6 3° L’article L. 314‑2 est ainsi rĂ©digĂ© 7 Art. L. 314‑2. – Sous rĂ©serve de l’autorisation prĂ©alable des autoritĂ©s acadĂ©miques et aprĂšs concertation avec les Ă©quipes pĂ©dagogiques, le projet d’école ou d’établissement mentionnĂ© Ă  l’article L. 401‑1 peut prĂ©voir la rĂ©alisation, dans des conditions dĂ©finies par dĂ©cret, d’expĂ©rimentations pĂ©dagogiques portant sur tout ou partie de l’école ou de l’établissement, d’une durĂ©e limitĂ©e Ă  cinq ans. Ces expĂ©rimentations peuvent concerner l’organisation pĂ©dagogique de la classe, de l’école ou de l’établissement, la liaison entre les diffĂ©rents niveaux d’enseignement, la coopĂ©ration avec les partenaires du systĂšme Ă©ducatif, les Ă©changes avec des Ă©tablissements Ă©trangers d’enseignement scolaire, l’utilisation des outils et ressources numĂ©riques, la rĂ©partition des heures d’enseignement sur l’ensemble de l’annĂ©e scolaire dans le respect des obligations rĂ©glementaires de service des enseignants, les procĂ©dures d’orientation des Ă©lĂšves et la participation des parents d’élĂšves Ă  la vie de l’école ou de l’établissement.8 Les modalitĂ©s d’évaluation de ces expĂ©rimentations et de leur Ă©ventuelle reconduction sont fixĂ©es par dĂ©cret. » ;9 4° Les deux derniers alinĂ©as de l’article L. 401‑1 sont supprimĂ©s.10 II. – Lorsque des expĂ©rimentations ont Ă©tĂ© autorisĂ©es sur le fondement de l’article L. 401‑1 dans sa rĂ©daction antĂ©rieure Ă  la prĂ©sente loi, elles se poursuivent jusqu’au terme de la pĂ©riode pour laquelle elles ont Ă©tĂ© IIIL’évaluation au service de la communautĂ© Ă©ducativeArticle 91 I. – Le chapitre Ier bis du titre IV du livre II du code de l’éducation est ainsi rĂ©digĂ© 2 Chapitre Ier bis3 Le conseil d’évaluation de l’école4 Art. L. 241‑12. – Le conseil d’évaluation de l’école, placĂ© auprĂšs du ministre chargĂ© de l’éducation nationale, est chargĂ© d’évaluer en toute indĂ©pendance l’organisation et les rĂ©sultats de l’enseignement scolaire. À ce titre 5 1° Il veille Ă  la cohĂ©rence des Ă©valuations conduites par le ministĂšre chargĂ© de l’éducation nationale portant sur les acquis des Ă©lĂšves, les dispositifs Ă©ducatifs, dont ceux en faveur de l’école inclusive, et les Ă©tablissements d’enseignement scolaire et il veille Ă  ce que les Ă©valuations conduites fassent l’objet d’adaptations pour les Ă©lĂšves en situation de handicap. À ce titre, il Ă©tablit une synthĂšse des diffĂ©rents travaux d’évaluation sur le systĂšme Ă©ducatif et a pour mission d’enrichir le dĂ©bat public sur l’éducation, en rĂ©alisant ou en faisant rĂ©aliser des Ă©valuations ;6 2° Il dĂ©finit le cadre mĂ©thodologique et les outils des autoĂ©valuations et des Ă©valuations des Ă©tablissements conduites par le ministĂšre chargĂ© de l’éducation nationale et analyse les rĂ©sultats de ces Ă©valuations ; il s’assure de la frĂ©quence rĂ©guliĂšre de celles‑ci et dĂ©finit les modalitĂ©s de leur publicitĂ© ; 7 3° Il donne un avis sur les mĂ©thodologies, sur les outils et sur les rĂ©sultats des Ă©valuations du systĂšme Ă©ducatif organisĂ©es au niveau national par les services du ministre chargĂ© de l’éducation nationale ou dans le cadre de programmes de coopĂ©ration europĂ©ens ou internationaux ;8 4° nouveau Il propose des mĂ©thodologies de mesure des inĂ©galitĂ©s territoriales scolaires et formule toute recommandation utile pour les rĂ©duire.9 Il formule toute recommandation utile au regard des rĂ©sultats des Ă©valuations mentionnĂ©es au prĂ©sent article.10 Il Ă©tablit une proposition de programme de travail annuel.11 Art. L. 241‑13. – Le conseil d’évaluation de l’école est composĂ© de quatorze membres de nationalitĂ© française ou Ă©trangĂšre. Il comprend, Ă  paritĂ© de femmes et d’hommes pour chacun des collĂšges mentionnĂ©s aux 1° et 2° 12 1° Six personnalitĂ©s choisies par le ministre chargĂ© de l’éducation nationale pour leur compĂ©tence en matiĂšre d’évaluation ou dans le domaine Ă©ducatif ;13 2° Deux dĂ©putĂ©s et deux sĂ©nateurs dĂ©signĂ©s, respectivement, par les commissions permanentes de l’AssemblĂ©e nationale et du SĂ©nat compĂ©tentes en matiĂšre d’éducation ; 14 3° Quatre reprĂ©sentants du ministre chargĂ© de l’éducation nationale.15 Les membres mentionnĂ©s au 2° sont dĂ©signĂ©s pour la durĂ©e de leur mandat parlementaire. La durĂ©e et les modalitĂ©s de renouvellement du mandat des membres mentionnĂ©s au 1° sont fixĂ©es par dĂ©cret.16 Art. L. 241‑14. – Les rapports, les avis et les recommandations du conseil d’évaluation de l’école sont rendus publics. Le rapport annuel du conseil d’évaluation de l’école donne lieu Ă  une communication et Ă  un dĂ©bat national avec les parties prenantes de la communautĂ© Ă©ducative. »17 II. – À la troisiĂšme phrase du second alinĂ©a de l’article L. 231‑14 du code de l’éducation, les mots Conseil national d’évaluation du systĂšme scolaire » sont remplacĂ©s par les mots conseil d’évaluation de l’école ».18 III nouveau. – AprĂšs l’article L. 511‑2‑1 du code de l’éducation, il est insĂ©rĂ© un article L. 511‑2‑2 ainsi rĂ©digĂ© 19 Art. L. 511‑2‑2. – Dans le cadre des autoĂ©valuations mentionnĂ©es au 2° de l’article L. 241‑12, une consultation de l’ensemble des lycĂ©ens est organisĂ©e par la commission consultative compĂ©tente en matiĂšre de vie lycĂ©enne de l’établissement, avec l’appui du chef d’établissement. »20 IV nouveau. – Tous les trois ans, le Gouvernement remet aux commissions permanentes compĂ©tentes de l’AssemblĂ©e nationale et du SĂ©nat un rapport Ă©tabli en lien avec les inspecteurs d’acadĂ©mie sur la situation des lycĂ©es professionnels, intĂ©grant notamment une Ă©valuation de l’évolution du niveau de connaissance et de compĂ©tences des Ă©lĂšves de ces 9 bis nouveau1 Le troisiĂšme alinĂ©a de l’article L. 311‑1 du code de l’éducation est ainsi rĂ©digĂ© 2 L’évaluation sert Ă  mesurer et Ă  valoriser la progression de l’acquisition des compĂ©tences et des connaissances de chaque Ă©lĂšve. »TITRE IIIAMÉLIORER LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINESChapitre IERLes instituts nationaux supĂ©rieurs du professorat et de l’éducationArticle 101 L’article L. 625‑1 du code de l’éducation est ainsi modifiĂ© 2 1° Le premier alinĂ©a est ainsi modifiĂ© 3 a À la premiĂšre phrase, les mots Ă©coles supĂ©rieures » sont remplacĂ©s par les mots instituts nationaux supĂ©rieurs » ;4 b Au dĂ©but de la seconde phrase, le mot Elles » est remplacĂ© par le mot Ils » ;5 2° Le second alinĂ©a est ainsi modifiĂ© 6 a La premiĂšre phrase est complĂ©tĂ©e par les mots ainsi que le rĂ©fĂ©rentiel de formation correspondant » ; 7 b nouveau À la seconde phrase, les mots Ă©coles supĂ©rieures » sont remplacĂ©s par les mots instituts nationaux supĂ©rieurs ».Article 111 I. – L’intitulĂ© du titre II du livre VII du code de l’éducation est ainsi rĂ©digĂ© Instituts nationaux supĂ©rieurs du professorat et de l’éducation ».2 I bis nouveau. – À l’intitulĂ© du chapitre Ier du titre II du livre VII du code de l’éducation, les mots Ă©coles supĂ©rieures » sont remplacĂ©s par les mots instituts nationaux supĂ©rieurs ».3 I ter nouveau. – À la derniĂšre phrase du 1° de l’article L. 721‑2 du code de l’éducation, le mot Ă©coles » est remplacĂ© par le mot instituts ».4 II. – À l’intitulĂ© du chapitre II du titre II du livre VII du code de l’éducation, la troisiĂšme occurrence du mot et » est remplacĂ©e par le signe , » et, Ă  la fin, sont ajoutĂ©s les mots et les instituts nationaux supĂ©rieurs du professorat et de l’éducation ». 5 III. – Le second alinĂ©a de l’article L. 722‑1 du code de l’éducation est complĂ©tĂ© par les mots dĂ©nommĂ©es instituts nationaux supĂ©rieurs du professorat et de l’éducation Ă  compter de la date d’entrĂ©e en vigueur de la loi n° du pour une Ă©cole de la confiance ».6 IV. – A. – Le code de l’éducation est ainsi modifiĂ© 7 1° À la premiĂšre phrase de l’article L. 722‑17 et Ă  la deuxiĂšme phrase de l’article L. 912‑1‑2, les mots Ă©coles supĂ©rieures » sont remplacĂ©s par les mots instituts nationaux supĂ©rieurs » ;8 2° À la premiĂšre phrase du deuxiĂšme alinĂ©a du I de l’article L. 683‑2‑1, Ă  l’article L. 722‑16 ainsi qu’au dernier alinĂ©a des articles L. 773‑3‑1 et L. 774‑3‑1, les mots Ă©cole supĂ©rieure » sont remplacĂ©s par les mots institut national supĂ©rieur » ;9 3° Au dernier alinĂ©a de l’article L. 713‑1, Ă  la derniĂšre phrase du deuxiĂšme alinĂ©a de l’article L. 718‑8 et Ă  l’avant-dernier alinĂ©a de l’article L. 932‑3, les mots une Ă©cole supĂ©rieure » sont remplacĂ©s par les mots un institut national supĂ©rieur » ;10 4° nouveau Au dĂ©but de la seconde phrase du deuxiĂšme alinĂ©a du I de l’article L. 683‑2‑1, le mot Elle » est remplacĂ©e par le mot Il » ;11 5° L’article L. 721-1 est ainsi modifiĂ© 12 a Au premier alinĂ©a, les mots Ă©coles supĂ©rieures » sont remplacĂ©s par les mots instituts nationaux supĂ©rieurs » et le mot constituĂ©es » est remplacĂ© par le mot constituĂ©s » ;13 b nouveau Au deuxiĂšme alinĂ©a, les mots Ă©coles sont créées » sont remplacĂ©s par les mots instituts sont créés » et le mot accrĂ©ditĂ©es » est remplacĂ© par le mot accrĂ©ditĂ©s » ;14 c nouveau Au troisiĂšme alinĂ©a, les mots Ă©cole est accrĂ©ditĂ©e » sont remplacĂ©s par les mots institut est accrĂ©ditĂ© » ;15 d nouveau À l’avant-dernier alinĂ©a, le mot Ă©cole » est remplacĂ© par le mot institut » ;16 6° nouveau L’article L. 721-2 est ainsi modifiĂ© 17 a Au dĂ©but des premiĂšre et troisiĂšme phrases du 1°, des 2°, 3°, 4°, 5° et 6°, de la seconde phrase du huitiĂšme alinĂ©a, des premiĂšre, deuxiĂšme et derniĂšre phrases de l’avant-dernier alinĂ©a ainsi que la premiĂšre phrase du dernier alinĂ©a, le mot Elles » est remplacĂ© par le mot Ils » ;18 b À la premiĂšre phrase du huitiĂšme alinĂ©a, le mot elles » est remplacĂ© par le mot ils » ;19 7° L’article L. 721-3 est ainsi modifiĂ© 20 a Le I est ainsi modifiĂ© 21 – Ă  la premiĂšre phrase du premier alinĂ©a, les mots Ă©coles supĂ©rieures » sont remplacĂ©s par les mots instituts nationaux supĂ©rieurs », le mot administrĂ©es » est remplacĂ© par le mot administrĂ©s » et le mot dirigĂ©es » est remplacĂ© par le mot dirigĂ©s » ;22 – au dĂ©but de la seconde phrase du mĂȘme premier alinĂ©a, le mot Elles » est remplacĂ© par le mot Ils » ;23 – aux premiĂšre et seconde phrases du deuxiĂšme alinĂ©a et Ă  la premiĂšre phrase du troisiĂšme alinĂ©a, le mot Ă©cole » est remplacĂ© par le mot institut » ;24 b À la premiĂšre phrase, Ă  la deuxiĂšme phrase, deux fois, et Ă  la fin de la derniĂšre phrase du II, le mot Ă©cole » est remplacĂ© par le mot institut » ;25 c Le III est ainsi modifiĂ© 26 – Ă  la premiĂšre phrase du premier alinĂ©a, deux fois, et Ă  la premiĂšre phrase du troisiĂšme alinĂ©a, le mot Ă©cole » est remplacĂ© par le mot institut » ;27 – Ă  la seconde phrase du troisiĂšme alinĂ©a et au dernier alinĂ©a, les mots Ă©cole supĂ©rieure » sont remplacĂ©s par les mots instituts supĂ©rieurs » ;28 d À la fin du IV, le mot Ă©cole » est remplacĂ© par le mot institut » ;29 e Le V est ainsi modifiĂ© 30 – aux premiĂšre et troisiĂšme phrases, les mots Ă©cole supĂ©rieure » sont remplacĂ©s par les mots institut supĂ©rieur » ;31 – Ă  la premiĂšre phrase, le mot elle » est remplacĂ© par le mot il » ;32 – Ă  la derniĂšre phrase, le mot Ă©cole » est remplacĂ©, deux fois, par le mot institut ».33 B. – Au 8° des articles L. 3321‑1 et L. 4425‑29 ainsi qu’au 9° des articles L. 3664‑1, L. 71‑113‑3 et L. 72‑103‑2 du code gĂ©nĂ©ral des collectivitĂ©s territoriales, les mots Ă©coles supĂ©rieures » sont remplacĂ©s par les mots instituts nationaux supĂ©rieurs ».Article 121 Le I de l’article L. 721‑3 du code de l’éducation est ainsi modifiĂ© 2 1° Le dernier alinĂ©a est ainsi rĂ©digĂ© 3 Le directeur de l’institut est nommĂ© par arrĂȘtĂ© conjoint des ministres chargĂ©s de l’éducation nationale et de l’enseignement supĂ©rieur. » ;4 2° Sont ajoutĂ©s deux alinĂ©as ainsi rĂ©digĂ©s 5 Les candidats Ă  l’emploi de directeur d’institut sont auditionnĂ©s par un comitĂ© coprĂ©sidĂ© par le recteur compĂ©tent et le prĂ©sident ou le directeur de l’établissement de rattachement.6 Un dĂ©cret prĂ©cise la durĂ©e des fonctions de directeur d’institut, les conditions Ă  remplir pour pouvoir ĂȘtre candidat Ă  cet emploi ainsi que les modalitĂ©s de dĂ©signation des membres et de fonctionnement du comitĂ© d’audition. »Article 12 bis nouveau1 L’article L. 721‑2 du code de l’éducation est ainsi modifiĂ© 2 1° La deuxiĂšme phrase de l’avant-dernier alinĂ©a est ainsi modifiĂ©e 3 a AprĂšs le mot sensibilisation », sont insĂ©rĂ©s les mots et d’approfondissement » ;4 b AprĂšs le mot Ă©lĂšves », sont insĂ©rĂ©s les mots Ă  besoins Ă©ducatifs particuliers, dont les Ă©lĂšves » ;5 2° À la premiĂšre phrase du dernier alinĂ©a, les mots et les Ă©tablissements scolaires » sont remplacĂ©s par les mots , les Ă©tablissements scolaires, les Ă©tablissements du secteur mĂ©dico-social et les maisons dĂ©partementales des personnes handicapĂ©es ».Chapitre IILes personnels au service de la mission Ă©ducativeArticle 131 I. – L’article L. 911‑5 du code de l’éducation est ainsi modifiĂ© 2 1° Le premier alinĂ©a est ainsi rĂ©digĂ© 3 I. – Sont incapables de diriger un Ă©tablissement d’enseignement du premier ou du second degrĂ© ou tout Ă©tablissement de formation accueillant un public d’ñge scolaire, qu’il soit public ou privĂ©, ou d’y ĂȘtre employĂ©s, Ă  quelque titre que ce soit » ;4 2° Au 1°, les mots subi une condamnation judiciaire » sont remplacĂ©s par les mots Ă©tĂ© dĂ©finitivement condamnĂ©s par le juge pĂ©nal » ;5 3° À la fin du 3°, les mots dĂ©finitive d’enseigner » sont remplacĂ©s par les mots d’exercer, Ă  titre dĂ©finitif, une fonction d’enseignement ou une activitĂ© professionnelle ou bĂ©nĂ©vole impliquant un contact habituel avec des mineurs » ;6 4° L’avant‑dernier alinĂ©a est ainsi rĂ©digĂ© 7 II. – Est incapable de diriger un Ă©tablissement d’enseignement du premier ou du second degrĂ© ou tout Ă©tablissement de formation accueillant un public d’ñge scolaire, qu’il soit public ou privĂ©, ou d’y ĂȘtre employĂ©e, toute personne qui, ayant exercĂ© dans un Ă©tablissement d’enseignement ou de formation accueillant un public d’ñge scolaire, a Ă©tĂ© rĂ©voquĂ©e ou licenciĂ©e en application d’une sanction disciplinaire prononcĂ©e en raison de faits contraires Ă  la probitĂ© et aux mƓurs. » ;8 5° Le dernier alinĂ©a est supprimĂ©.9 II nouveau. ‒ L’article L. 444‑6 du code de l’éducation est ainsi modifiĂ© 10 1° Au a, les mots subi une condamnation judiciaire » sont remplacĂ©s par les mots Ă©tĂ© dĂ©finitivement condamnĂ©s par le juge pĂ©nal » ;11 2° À la fin du c, les mots absolue d’enseigner » sont remplacĂ©s par les mots d’exercer, Ă  titre dĂ©finitif, une fonction d’enseignement ou une activitĂ© professionnelle ou bĂ©nĂ©vole impliquant un contact habituel avec des mineurs ».12 III nouveau. ‒ L’article L. 445‑1 du code de l’éducation est ainsi modifiĂ© 13 1° Au a, les mots subi une condamnation judiciaire » sont remplacĂ©s par les mots Ă©tĂ© dĂ©finitivement condamnĂ©s par le juge pĂ©nal » ;14 2° À la fin du c, les mots absolue d’enseigner » sont remplacĂ©s par les mots d’exercer, Ă  titre dĂ©finitif, une fonction d’enseignement ou une activitĂ© professionnelle ou bĂ©nĂ©vole impliquant un contact habituel avec des mineurs ».15 IV nouveau. – Au 2° de l’article L. 731‑7 du code de l’éducation, les mots subi une condamnation » sont remplacĂ©s par les mots Ă©tĂ© dĂ©finitivement condamnĂ©s par le juge pĂ©nal ».Article 13 bis nouveauDans un dĂ©lai de douze mois Ă  compter de la publication de la prĂ©sente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur la gĂ©nĂ©ralisation de la visite mĂ©dicale pour les personnels d’éducation tout au long de leur carriĂšre et sur la faisabilitĂ© d’une telle 141 L’article L. 916‑1 du code de l’éducation est ainsi modifiĂ© 2 1° AprĂšs le premier alinĂ©a, il est insĂ©rĂ© un alinĂ©a ainsi rĂ©digĂ© 3 Les assistants d’éducation qui sont inscrits dans une formation dispensĂ©e par un Ă©tablissement d’enseignement supĂ©rieur dĂ©livrant un diplĂŽme prĂ©parant au concours d’accĂšs aux corps des personnels enseignants ou d’éducation peuvent se voir confier progressivement des fonctions pĂ©dagogiques, d’enseignement ou d’éducation. » ;4 2° Les deuxiĂšme et troisiĂšme phrases du dernier alinĂ©a sont remplacĂ©es par une phrase ainsi rĂ©digĂ©e Ce dĂ©cret prĂ©cise les droits reconnus aux assistants d’éducation au titre des articles L. 970‑1 Ă  L. 970‑4 du code du travail, les modalitĂ©s d’amĂ©nagement de leur temps de travail, en particulier pour ceux qui sont astreints Ă  un service de nuit, ainsi que les conditions dans lesquelles les assistants d’éducation recrutĂ©s en application du deuxiĂšme alinĂ©a du prĂ©sent article peuvent exercer des fonctions pĂ©dagogiques, d’enseignement ou d’éducation. »Article 151 Le titre Ier du livre IX du code de l’éducation est complĂ©tĂ© par un chapitre VIII ainsi rĂ©digĂ© 2 Chapitre VIII3 Dispositions relatives Ă  divers personnels intervenant en matiĂšre d’éducation4 Art. L. 918‑1. – Les statuts particuliers des corps de personnels d’éducation, de psychologues de l’éducation nationale, de personnels de direction des Ă©tablissements d’enseignement et de personnels d’inspection relevant du ministĂšre de l’éducation nationale peuvent dĂ©roger, aprĂšs avis du Conseil supĂ©rieur de la fonction publique de l’État, Ă  certaines dispositions de la loi n° 84‑16 du 11 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives Ă  la fonction publique de l’État pour rĂ©pondre aux besoins propres de la gestion de ces corps. »Article 161 L’article L. 952‑6 du code de l’éducation est ainsi modifiĂ© 2 1° Le deuxiĂšme alinĂ©a est ainsi modifiĂ© 3 a AprĂšs la premiĂšre phrase, sont insĂ©rĂ©es deux phrases ainsi rĂ©digĂ©es Toutefois, les statuts d’un Ă©tablissement public d’enseignement supĂ©rieur peuvent prĂ©voir que le prĂ©sident ou le directeur de l’établissement peut prĂ©sider la formation restreinte aux enseignants‑chercheurs du conseil d’administration ou du conseil acadĂ©mique ou des organes en tenant lieu. Dans ce cas, le prĂ©sident ou le directeur ne peut participer Ă  l’examen des questions individuelles que dans le respect des principes rappelĂ©s au prĂ©sent alinĂ©a. » ;4 b Au dĂ©but de la seconde phrase, le mot Toutefois, » est supprimĂ© ;5 2° À la fin de la seconde phrase du troisiĂšme alinĂ©a, les mots avec l’avis du prĂ©sident ou du directeur de l’établissement » sont 171 Le Gouvernement est autorisĂ© Ă  prendre par voie d’ordonnance, dans les conditions prĂ©vues Ă  l’article 38 de la Constitution et dans un dĂ©lai d’un an Ă  compter de la publication de la prĂ©sente loi, les mesures relevant du domaine de la loi rendues nĂ©cessaires par le nouveau dĂ©coupage territorial des circonscriptions acadĂ©miques et la rĂ©organisation, sur le territoire national, des services dĂ©concentrĂ©s relevant des ministĂšres chargĂ©s de l’éducation nationale et de l’enseignement supĂ©rieur, dans le pĂ©rimĂštre des circonscriptions administratives rĂ©gionales de l’État.2 Le projet de loi de ratification est dĂ©posĂ© devant le Parlement dans un dĂ©lai de quatre mois Ă  compter de la publication de l’ordonnance. Article 181 Dans les conditions prĂ©vues Ă  l’article 38 de la Constitution, le Gouvernement est autorisĂ© Ă  prendre par voie d’ordonnance, dans un dĂ©lai d’un an Ă  compter de la publication de la prĂ©sente loi, les mesures relevant du domaine de la loi permettant, d’une part, de simplifier l’organisation et le fonctionnement, sur l’ensemble du territoire national, des conseils de l’éducation nationale mentionnĂ©s aux chapitres IV et V du titre III du livre II du code de l’éducation et, d’autre part, de redĂ©finir et d’adapter les attributions de ces conseils, afin de tenir compte notamment de l’évolution des compĂ©tences des collectivitĂ©s territoriales.2 Un projet de loi de ratification est dĂ©posĂ© devant le Parlement dans un dĂ©lai de quatre mois Ă  compter de la publication de l’ 191 AprĂšs le 3° de l’article L. 531‑4 du code de l’éducation, il est insĂ©rĂ© un alinĂ©a ainsi rĂ©digĂ© 2 Ces bourses sont Ă  la charge de l’État. Elles sont servies, pour les Ă©lĂšves inscrits dans un Ă©tablissement public, par l’établissement, aprĂšs dĂ©duction Ă©ventuelle des frais de pension ou de demi‑pension et, pour les Ă©lĂšves inscrits dans un Ă©tablissement d’enseignement privĂ©, par les services acadĂ©miques. »Article 201 Le II de l’article 23 de la loi n° 2017‑257 du 28 fĂ©vrier 2017 relative au statut de Paris et Ă  l’amĂ©nagement mĂ©tropolitain est ainsi rĂ©digĂ© 2 II. – Il est créé une caisse des Ă©coles du premier secteur de Paris Ă  compter de la date d’entrĂ©e en vigueur de l’article 21.3 Par dĂ©libĂ©rations concordantes des comitĂ©s de gestion des caisses concernĂ©es ou au plus tard le 1er janvier 2021, cette caisse est substituĂ©e de plein droit aux caisses des Ă©coles des 1er, 2e, 3e et 4e arrondissements dans l’ensemble de leurs missions, droits et obligations, dans toutes les dĂ©libĂ©rations et tous les actes qui relevaient de leur compĂ©tence, toutes les procĂ©dures administratives et juridictionnelles en cours ainsi que tous les contrats en cours. Ces contrats sont exĂ©cutĂ©s dans les conditions antĂ©rieures jusqu’à leur Ă©chĂ©ance, sauf accord contraire des parties. Les cocontractants sont informĂ©s de la substitution de personne morale. Cette substitution n’entraĂźne aucun droit Ă  rĂ©siliation ou Ă  indemnisation pour le cocontractant. Le conseil d’administration de la caisse des Ă©coles du premier secteur est compĂ©tent pour approuver les comptes des caisses des Ă©coles des 1er, 2e, 3e et 4e arrondissements.4 Les transferts de biens des caisses des Ă©coles des 1er, 2e, 3e et 4e arrondissements vers la caisse des Ă©coles du premier secteur sont rĂ©alisĂ©s Ă  titre gratuit Ă  compter de la date mentionnĂ©e au deuxiĂšme alinĂ©a du prĂ©sent II. Les transferts de biens, droits et obligations ne donnent lieu ni au versement de la contribution prĂ©vue Ă  l’article 879 du code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts, ni Ă  la perception d’impĂŽts, de droits ou de taxes de quelque nature que ce soit.5 À titre transitoire, jusqu’à la date mentionnĂ©e au deuxiĂšme alinĂ©a du prĂ©sent II, les reprĂ©sentants de la commune dans ces caisses des Ă©coles sont dĂ©signĂ©s par le maire du premier secteur dans les conditions mentionnĂ©es Ă  l’article L. 2511‑29 du code gĂ©nĂ©ral des collectivitĂ©s territoriales. »Article 211 I. – La deuxiĂšme phrase du deuxiĂšme alinĂ©a de l’article L. 953‑2 du code de l’éducation est supprimĂ©e.2 II. – À compter de la date d’entrĂ©e en vigueur du prĂ©sent article, la liste d’aptitude Ă©tablie au titre de l’annĂ©e scolaire 2018‑2019 en application de l’article L. 953‑2 du code de l’éducation dans sa rĂ©daction antĂ©rieure Ă  la prĂ©sente loi est caduque. Article 221 Le Gouvernement est autorisĂ© Ă  procĂ©der par voie d’ordonnance, dans les conditions prĂ©vues Ă  l’article 38 de la Constitution, Ă  la rĂ©vision et Ă  l’actualisation des dispositions de nature lĂ©gislative particuliĂšres Ă  l’outre‑mer en vigueur Ă  la date de publication de l’ordonnance, au sein du code de l’éducation, en vue 2 1° De remĂ©dier aux Ă©ventuelles erreurs ou insuffisances de codification, en incluant les dispositions de nature lĂ©gislative qui n’auraient pas Ă©tĂ© codifiĂ©es et en adaptant le plan et la rĂ©daction des dispositions codifiĂ©es ;3 2° D’abroger les dispositions obsolĂštes, inadaptĂ©es ou devenues sans objet ;4 3° D’adapter, le cas Ă©chĂ©ant, ces dispositions Ă  l’évolution des caractĂ©ristiques et contraintes particuliĂšres aux collectivitĂ©s rĂ©gies par l’article 73 de la Constitution ;5 4° D’étendre, le cas Ă©chĂ©ant dans le respect des rĂšgles de partage des compĂ©tences prĂ©vues par la loi organique, l’application de ces dispositions, selon le cas, Ă  Saint‑Pierre‑et‑Miquelon, Ă  Saint‑BarthĂ©lemy, Ă  Saint‑Martin, en Nouvelle‑CalĂ©donie, en PolynĂ©sie française et dans les Ăźles Wallis et Futuna, avec les adaptations nĂ©cessaires, et de procĂ©der, si nĂ©cessaire, Ă  l’adaptation des dispositions dĂ©jĂ  applicables Ă  ces collectivitĂ©s ;6 5° De mettre les autres codes et lois qui mentionnent ces dispositions en cohĂ©rence avec la nouvelle rĂ©daction adoptĂ©e.7 L’ordonnance mentionnĂ©e au premier alinĂ©a est prise dans un dĂ©lai de dix‑huit mois Ă  compter de la promulgation de la prĂ©sente loi. Un projet de loi de ratification est dĂ©posĂ© devant le Parlement dans un dĂ©lai de trois mois Ă  compter de la publication de l’ 231 I. – Le I de l’article 125 de la loi n° 2013‑660 du 22 juillet 2013 relative Ă  l’enseignement supĂ©rieur et Ă  la recherche est complĂ©tĂ© par un alinĂ©a ainsi rĂ©digĂ© 2 L’article 39 de la prĂ©sente loi est applicable dans les Ăźles Wallis et Futuna, en PolynĂ©sie française et en Nouvelle‑CalĂ©donie dans sa rĂ©daction rĂ©sultant de la loi n° 2018‑166 du 8 mars 2018 relative Ă  l’orientation et Ă  la rĂ©ussite des Ă©tudiants. »3 II. – À l’article L. 442‑20 du code de l’éducation, les mots le premier alinĂ©a de l’article L. 113‑1, les articles » sont supprimĂ©s et, aprĂšs la rĂ©fĂ©rence L. 313‑1 », sont insĂ©rĂ©es les rĂ©fĂ©rences , L. 314‑1 et L. 314‑2 ».4 III. – À la premiĂšre phrase du premier alinĂ©a de l’article L. 612‑3‑2 du code de l’éducation, les mots dĂ©livrĂ© au nom de l’État dans les conditions prĂ©vues Ă  l’article L. 335‑6 » sont remplacĂ©s par les mots mentionnĂ© au I de l’article L. 6113‑5 du code du travail ».Article 241 I. – A. – L’ordonnance n° 2014‑691 du 26 juin 2014 portant suppression des compĂ©tences contentieuses et disciplinaires du Conseil supĂ©rieur de l’éducation et des conseils acadĂ©miques de l’éducation nationale est ratifiĂ©e.2 B. – Le code de l’éducation est ainsi modifiĂ© 3 1° Au premier alinĂ©a de l’article L. 261‑1, aprĂšs la rĂ©fĂ©rence L. 231‑5, », sont insĂ©rĂ©es les rĂ©fĂ©rences L. 231‑14 Ă  L. 231‑17, » ;4 2° L’article L. 973‑1 est ainsi modifiĂ© 5 a AprĂšs le premier alinĂ©a, il est insĂ©rĂ© un alinĂ©a ainsi rĂ©digĂ© 6 L’article L. 911‑5‑1 est applicable en PolynĂ©sie française sans prĂ©judice de l’exercice de leurs compĂ©tences en matiĂšre d’enseignement privĂ© par les autoritĂ©s locales. » ;7 b Le dernier alinĂ©a est supprimĂ© ;8 3° L’article L. 974‑1 est ainsi modifiĂ© 9 a AprĂšs le premier alinĂ©a, il est insĂ©rĂ© un alinĂ©a ainsi rĂ©digĂ© 10 L’article L. 911‑5‑1 est applicable en Nouvelle-CalĂ©donie sans prĂ©judice de l’exercice de leurs compĂ©tences en matiĂšre d’enseignement privĂ© par les autoritĂ©s locales. » ;11 b Le dernier alinĂ©a est supprimĂ©.12 II. – L’ordonnance n° 2014‑692 du 26 juin 2014 relative Ă  l’application Ă  Mayotte de la loi n° 2013‑595 du 8 juillet 2013 d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la RĂ©publique est ratifiĂ©e.13 III. – L’ordonnance n° 2014‑693 du 26 juin 2014 portant extension et adaptation dans les Ăźles Wallis et Futuna, en PolynĂ©sie française et en Nouvelle‑CalĂ©donie de la loi n° 2013‑595 du 8 juillet 2013 d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la RĂ©publique est ratifiĂ©e.14 IV. – A. – L’ordonnance n° 2014‑135 du 17 fĂ©vrier 2014 modifiant la partie lĂ©gislative du code de la recherche est ratifiĂ©e.15 B. – À la seconde phrase du 4° de l’article L. 114‑3‑1 du code de la recherche, les rĂ©fĂ©rences III du titre Ier du livre IV » sont remplacĂ©es par les rĂ©fĂ©rences Ier du titre III du livre V ».16 V. – A. – L’ordonnance n° 2015‑24 du 14 janvier 2015 portant extension et adaptation dans les Ăźles Wallis et Futuna, en PolynĂ©sie française et en Nouvelle‑CalĂ©donie de la loi n° 2013‑660 du 22 juillet 2013 relative Ă  l’enseignement supĂ©rieur et Ă  la recherche est ratifiĂ©e.17 B. – La seconde phrase du dernier alinĂ©a de l’article L. 773‑2 du code de l’éducation est ainsi rĂ©digĂ©e Toutefois, au conseil d’administration siĂšgent trois reprĂ©sentants de la PolynĂ©sie française, les autres catĂ©gories de personnalitĂ©s extĂ©rieures disposant d’au moins un reprĂ©sentant. »18 VI. – L’ordonnance n° 2015‑25 du 14 janvier 2015 relative Ă  l’application Ă  Mayotte de la loi n° 2013‑660 du 22 juillet 2013 relative Ă  l’enseignement supĂ©rieur et Ă  la recherche et de l’article 23 de la loi n° 2014‑288 du 5 mars 2014 relative Ă  la formation professionnelle, Ă  l’emploi et Ă  la dĂ©mocratie sociale est 251 Les articles 1er Ă  6, 8 Ă  12, 14, 19 et 21 entrent en vigueur Ă  la rentrĂ©e scolaire 2019.2 L’article 7 entre en vigueur le 1er janvier 2020.

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lefait, par un directeur d'Ă©tablissement privĂ© accueillant des classes hors contrat, de n'avoir pas pris, malgrĂ© la mise en demeure de l'autoritĂ© de l'etat compĂ©tente en matiĂšre d'Ă©ducation, les NOR MENE0903071D MEN - DGESCO B3-3 Vu code de l'Ă©ducation, not. art. L. 122-1-1, L. 131-1-1, L. 131-10 et L. 442-2 et D. 131-11 Ă  D. 131-16 et D. 442-22 ; avis du CSE du 30-1-2009 Article 1 - Les dispositions de l'article D. 131-11 du code de l'Ă©ducation sont remplacĂ©es par les dispositions suivantes Art. D. 131-11 - Le contenu des connaissances requis des enfants relevant de l'obligation scolaire qui reçoivent une instruction dans leur famille ou dans les classes des Ă©tablissements d'enseignement privĂ©s hors contrat est dĂ©fini par l'annexe mentionnĂ©e Ă  l'article D. 122-1. » Article 2 - Les dispositions de l'article D. 131-12 du mĂȘme code sont remplacĂ©es par les dispositions suivantes Art. D. 131-12 - La progression retenue pour l'acquisition de ces connaissances et compĂ©tences doit ĂȘtre compatible avec l'Ăąge de l'enfant et son Ă©tat de santĂ©, tout en tenant compte des amĂ©nagements justifiĂ©s par les choix Ă©ducatifs effectuĂ©s. Elle doit avoir pour objet d'amener l'enfant, Ă  l'issue de la pĂ©riode de l'instruction obligatoire, Ă  la maĂźtrise de l'ensemble des exigences du socle commun. » Article 3 - À l'article D. 442-22 du mĂȘme code, les rĂ©fĂ©rences D. 131-11 Ă  D. 131-16 » sont remplacĂ©es par les rĂ©fĂ©rences D. 131-11 et D. 131-12 ». Article 4 - Les articles D. 131-13 Ă  D. 131-16 du mĂȘme code sont abrogĂ©s . Article 5 - Les dispositions du prĂ©sent dĂ©cret entrent en vigueur Ă  compter de la rentrĂ©e de l'annĂ©e scolaire 2009-2010. Article 6 - Le ministre de l'Éducation nationale est chargĂ© de l'exĂ©cution du prĂ©sent dĂ©cret, qui sera publiĂ© au Journal officiel de la RĂ©publique française. Fait Ă  Paris, le 5 mars 2009

ï»żConformĂ©mentaux articles L. 111-1, L. 122-1, L. 131-1 du code de l'Ă©ducation et aux engagements internationaux de la France, ils sont, comme tous les autres enfants des deux sexes ĂągĂ©s de six Ă  seize ans prĂ©sents sur le territoire national, soumis au respect de l'obligation d'instruction et d'assiduitĂ© scolaire quelle que soit leur nationalitĂ© ; le droit commun s'applique

Article R131-10-3 Les organismes chargés du versement des prestations familiales transmettent au maire, à sa demande et par voie sécurisée, les données suivantes 1° Données relatives à l'identité de l'enfant ouvrant droit au versement de prestations familiales nom, prénom, date de naissance, sexe ; 2° Données relatives à l'identité de l'allocataire nom, prénom, adresse. Article précédent Article R131-10-2 Article suivant Article R131-10-4 DerniÚre mise à jour 4/02/2012
Auxtermes de l’article R.131-3 du code de l’éducation, les directeurs des Ă©coles doivent dĂ©clarer au maire de la commune de rĂ©sidence de chaque enfant et au directeur acadĂ©mique des services de l'Ă©ducation nationale, les enfants frĂ©quentant leur Ă©tablissement, dans les huit jours qui suivent la rentrĂ©e des classes. E. Registres et documents Ă  tenir Ă  jour et Ă  prĂ©senter lors
L'enquĂȘte publique prĂ©vue au deuxiĂšme alinĂ©a de l'article L. 131-4 s'effectue dans les conditions fixĂ©es par la prĂ©sente section. Un arrĂȘtĂ© du prĂ©sident du conseil dĂ©partemental dĂ©signe un commissaire enquĂȘteur ou une commission d'enquĂȘte dont il nomme le prĂ©sident. Les membres de la commission d'enquĂȘte sont en nombre impair. Le commissaire enquĂȘteur ou les membres de la commission d'enquĂȘte sont choisis sur une liste dĂ©partementale Ă©tablie annuellement en application de l'article R. 111-4 du code de l'expropriation pour cause d'utilitĂ© publique. Le mĂȘme arrĂȘtĂ© prĂ©cise 1° L'objet de l'enquĂȘte, la date Ă  laquelle celle-ci sera ouverte et sa durĂ©e qui ne peut ĂȘtre infĂ©rieure Ă  quinze jours ni supĂ©rieure Ă  deux mois ; 2° Les heures et lieux oĂč le public pourra prendre connaissance du dossier et formuler ses observations.
LECONTRAT A DURÉE DÉTERMINÉE (Application de l’article L.20 et L.24) Article D.20-1: Le contrat de travail conclu en application de l’article L. 20 doit comporter, outre la dĂ©finition prĂ©cise de son objet tel qu’il est prĂ©vu Ă  cet article, les indications suivantes: Lorsqu’il est conclu pour remplacer provisoirement un travailleur de l’entreprise en suspension lĂ©gale du
Article 86 abrogé Version en vigueur du 01 janvier 2005 au 19 mai 2011Abrogé par LOI n°2011-525 du 17 mai 2011 - art. 67 Les établissements publics de coopération intercommunale ou plusieurs communes d'un commun accord, ou une commune, peuvent, aprÚs avis des conseils des écoles concernées et accord de l'autorité académique, mener, pour une durée maximum de cinq ans, une expérimentation tendant à créer des établissements publics d'enseignement primaire. Dans le respect des dispositions des d'enseignement primaire. Dans le respect des dispositions des articles L. 211-1 et L. 411-1 à L. 411-3 du code de l'éducation, les statuts de ces établissements sont adoptés par délibération, aprÚs accord du représentant de l'Etat. Le conseil d'administration de l'établissement comprend des représentants des collectivités territoriales, des enseignants et des parents. Un décret en Conseil d'Etat détermine les rÚgles d'organisation et de fonctionnement de cet établissement ainsi que les modalités d'évaluation des résultats de l'expérimentation.
Parueau Journal Officiel du 23 dĂ©cembre 2000, la partie lĂ©gislative du Code de l’action sociale et des familles regroupe l’ensemble des lois en vigueur dans ce domaine, sous une forme structurĂ©e et systĂ©matique. Sa prĂ©sence sur ce site, Ă  cĂŽtĂ© du Code de l’éducation, se justifie par le fait que l’enseignement spĂ©cialisĂ© se trouve au croisement du systĂšme Ă©ducatif et des

Décretn° 2008-263 du 14 mars 2008 relatif aux dispositions réglementaires du livre IV du code de l'éducation > Article R. 442-14. Aller au contenu; Aller au menu; Aller au menu ; Aller à la recherche; Menu. Informations de mises à jour

Cest ce qui arrive Ă  Sarah Knafo, jeune conseillĂšre, confidente et bras droit d’Éric Zemmour, hĂ©roĂŻne d’une enquĂȘte de deux journalistes, Ava Djamshidi et François-Xavier MĂ©nage
del'article R. 131-3 et de l'article R. 131-4 du code de l'Ă©ducation. Il transmet par la suite cette information au maire de la commune oĂč se trouve l'Ă©cole dans laquelle les parents ont annoncĂ© leur intention de faire inscrire leur enfant afin que ce dernier puisse Ă©galement s'acquitter de
titrepremier - le droit À l'Éducation (art. l. 111-1 - art. l. 114-1) TITRE DEUXIÈME - OBJECTIFS ET MISSIONS DU SERVICE PUBLIC DE L'ENSEIGNEMENT (Art. L. 121-1 - Art. L. 124-20) TITRE
Larticle L. 131-10 du code de l’éducation est ainsi modifiĂ© : 1° À la premiĂšre phrase du premier alinĂ©a, aprĂšs le mot : « responsables », sont insĂ©rĂ©s les mots : « de l’enfant » ; 2° Les troisiĂšme
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18Article L.131-1-1 du Code de l’éducation : “ cette instruction obligatoire est assurĂ©e prioritairement dans les Ă©tablissements d'enseignement” 19 CEDH, Konrad et autres c. Allemagne (dĂ©c.), no 35504/03, 11 septembre 2006. 20 Note DAJ A1 n ° 2020-0507 du 7 mai 2020. 21 TA Toulouse, 5 juin 2020, n° 2002139 ; TA Dijon, 9 juin 2020, n° 2001358 ; TA La RĂ©union, 11 juin

Lesrésultats de ces examens sont mentionnés dans le livret prévu à l'article L. 231-7 du présent code. Cette surveillance médicale ne dispense pas les employeurs des sportifs professionnels titulaires d'un contrat de travail au titre du 3° de l'article L. 1242-2 du code du travail de satisfaire aux obligations qui

LINRS travaille Ă©galement en collaboration avec le MinistĂšre de l’Éducation nationale, de l'Enseignement supĂ©rieur et de la Recherche pour intĂ©grer les aspects de santĂ© et sĂ©curitĂ© au travail dans les filiĂšres d'enseignement professionnel et du supĂ©rieur (Ă©coles d'ingĂ©nieur, de management et universitĂ©s). Pour en savoir plus. Offre de formation 2021-2022 (par public, par

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